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3,76

sur 605 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce premier roman de Ray Celestin, nous nous retrouvons plongés dans la Nouvelle-Orléans du début du XXème siècle. Un tueur en série continue inlassablement sa besogne, restant insaisissable, au point que les gens parlent d'un démon…
Nous suivons plusieurs personnages qui, pour une raison une autre, traquent ce fou furieux. Il y a bien sûr un policier, Michael, mais il y a aussi une secrétaire, Ida : cette dernière est secrétaire dans une agence de détective privé, Pinkerton, mais son rêve est de devenir elle-même détective. Elle va donc tenter de résoudre le mystère… Ce que j'ai apprécié dans les personnages, c'est qu'ils sortent des sentiers battus : Ida est métisse, en quête d'indépendance ; Michael cache un secret bien lourd qui pour nous ne tiendrait même pas du secret ; l'un des protagonistes se fait battre par sa femme… Et pourtant, aucun ne fait trop cliché.
Pour autant, malgré le fait que nous croisions la route de plusieurs de ces personnages, ceux-ci ne se rencontrent que rarement – quand ils se rencontrent. Ainsi nous pouvons suivre l'enquête de différents points de vue, et nous faire aussi notre propre idée sur le tueur et ses motivations.
Là où je suis un peu déçue, c'est que le roman, étant classé dans la catégorie des thrillers, je m'attendais à plus de tensions, plus de frissons. Là où je suis moins déçue, et même agréablement surprise, c'est que nous prenons le temps de connaître les personnages, de nous familiariser avec la ville, avec l'époque.
Le roman est découpé en six parties, et la dernière laisse présager une suite (certains des héros pourraient bien mener ensemble de nouvelles enquêtes!). A cela s'ajoutent des lettres, des rapports de polices ou bien encore des extraits de journaux ; bien mis en place dans le livre, ces éléments nous permettent d'entrevoir des pistes, ou au contraire d'épaissir le mystère… Indéniablement un plus dans ce livre !

Bien que Carnaval ne m'ait pas empêché de dormir, ce thriller m'a fait une forte impression grâce à l'ambiance mise en place, aux descriptions des lieux, des environnements. Je ne pouvais m'empêcher de penser au générique de la série télévisée True Blood, avec son côté assez glauque. Pour autant, il y avait parfois quelques moments chaleureux, qui donnait un aspect humain au récit. Et c'est sans compter sur les protagonistes, auxquels nous nous attachons plus ou moins, mais qui ne laissent personne indifférent.
A la fin, alors que nous savions enfin l'identité du tueur, je ne pouvais plus décrocher de ma lecture, je craignais pour certains de ces personnages que j'ai suivi depuis le début du roman.

Bienvenue en Nouvelle-Orléans, et bonne lecture.
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Le Livre du Mois de Janvier 2016
Un inquiétant tueur à la hache décime la communauté sicilienne, laissant sur son passage des cartes de tarot. On évoque le vaudou.
Plusieurs personnages mènent l'enquête, chacun avec sa personnalité et son vécu, parfois trouble.
Tensions raciales, croyances occultes et jazz accompagnent le lecteur dans cet étourdissant polar.
A ne plus lâcher...
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♫ Quand le jazz est ♪ Quand le jazz est là ♫ le meurtrier s'en ♪ le meurtrier s'en va ♫ Il y a de l'orage dans l'air ♪ Il y a de l'eau dans le ♪ Gaz entre les habitants de la Nouvelle-Orléans ♫ (1)

Bon, je vous le dis de suite, je ne suis pas une fondue de jazz et ce roman en est rempli, à tel point que les notes s'entrechoquent dans les pages.

Résultat ? Ma seule envie était de m'écouter du Armstrong ! Pas celui qui marcha sur la lune, pas celui qui gagna 7 Tours de France, non ! Louis Armstrong, qui en 1919 se nommait encore Lewis et faisait ses débuts, encore méconnu.

Ce que j'ai aimé dans ce roman noir ? Tout ! Cela va des dialogues avec un soupçon d'argot; à la ville de la Nouvelle-Orléans, personnage à part entière du récit, décrite telle qu'elle est, avec ses bons et ses horribles côtés, notamment ses quartiers pauvres, ses taudis, ses bordels, le tout dans une ambiance plombée par le racisme et le ségrégationnisme, très bien décrits, tout les deux, et où Le Blanc n'en sort pas grandi.

J'ai aimé la musique qui parsème les pages, le mystère autour du tueur à la hache (qui a existé vraiment) et dont les Blancs disaient qu'il était Noir; la corruption qui gangrène tout le système, y compris celui des flics; les complots; la mafia; le mélange de faits réels et de fiction, et surtout, j'ai adoré les personnages principaux !

Entre l'inspecteur Michael Talbot qui enquête avec son protégé; Ida, la jeune métisse assise le cul entre deux chaises (puisqu'elle n'est ni Blanche, ni Noire), secrétaire à la Pinkerton, amatrice de Sherlock Holmes (brave fille !) et qui s'est transformée en détective, aidée par son ami Lewis Armstrong; et le dernier, Luca D'Andrea, flic ripou tout frais sorti de taule, ancien mafioso et qui se lance lui aussi sur les traces du tueur à la hache.

Trois enquêteurs – dont un duo – 3 pistes, plusieurs récits, des personnages travaillés, avec leur part d'ombre, de secrets et de mystères… Et cette ville de la Nouvelle-Orléans qu'on découvre de manière moins nuancée et jolie que dans un guide du Routard.

Et puis, un final époustouflant dans sa résolution – que je ne vous dirai pas un mot de plus – somptueux pour le lecteur qui a suivi tout le monde alors que chacun allait sur son propre chemin.

J'espère qu'il y aura une suite des aventures de Michael Talbot et de Ida parce que ce serait trop con de ne plus assister à une enquête racontée par cet auteur, même si elle ne se déroulera plus dans la ville de la Nouvelle-Orléans. Aaah, cette ville !

Ma foi, la ville de Chicago fera très bien l'affaire aussi ! On aura sans doute plus droit à du jazz, mais ce n'est pas trop grave parce que moi ♫ Toute la musique, que j'aime ♪ elle vient de là elle vient du blues ♪ les mots ne sont jamais les mêmes ♪ pour exprimer ce qu'est le blues ♫ (2)

Vivement la suite (si suite il y a !).

(1)Le Jazz Et La Java – Claude Nougaro (trafiquée !)
(2) Toute La Musique Que J'aime – Johnny Hallyday

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La Nouvelle Orléans, 1919. Quelques mois après la fin de la première guerre mondiale, Luca d'Andrea sort de prison. Cet ancien policier proche de la mafia, est tombé pour corruption en 1914. Son bras droit, Michael Talbot, un flic intègre l'a dénoncé et ses collègues le lui font payer chaque jour.

Quelques semaines plus tôt, un tueur en série a commencé à s'attaquer à plusieurs épiciers italiens, ce qui ne fait pas les affaires du chef de la mafia qui charge l'ancien policier d'enquêter.

Talbot lui aussi enquête de façon officielle. le tueur à la hache, le tueur en série en question, comme Jack L'éventreur, nargue les forces de l'ordre et continue à tuer en toute impunité.

Pendant ce temps-là, Ida, une jeune métisse enquêtrice privée, mène elle aussi son enquête, aidée par Lewis Armstrong, un jeune trompettiste plein d'avenir.

Chacun d'eux veut découvrir l'identité du tueur pour des motivations qui leur sont propres, qu'elles soient professionnelles, liées à la mafia ou motivées par l'ambition, mais surtout chacun finira par la découvrir en empruntant une voie différente.

Ray Celestin signe ici son premier polar et après avoir refermé ce roman, franchement j'en redemande ! Vous le savez, j'affectionne tout particulièrement les policiers historiques et celui-ci avait tout pour me plaire sur le papier : le jazz, les années 20, Louis Armonstrong et il m'a vraiment séduite.

L'auteur raconte avec beaucoup de justesse l'histoire du tueur à la hache, Axeman, en anglais, un tueur en série qui a réellement sévi à la Nouvelle Orléans à cette époque et qui ne s'est jamais fait pincer. Sur cette base, Ray Celestin a donc eu le champ libre pour lui donner corps et écrire son intrigue !

Lire la suite...
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Pour ce premier roman de cet auteur britannique, scénariste de télévision, on peut parler d'une réussite

Le décor -La Nouvelle-Orléans en 1919- c'est comme si on y était. On se promène dans les rues avec les protagonistes et on sent bien l'atmosphère lourde de pluie, de ségrégation, de manigances, de cette musique, le jazz, qui émerge. Tous nos sens sont sollicités.

Les personnages, eux, mènent chacun leur enquête pour des raisons qui leur sont propres. On suit ainsi, dans de courts chapitres, plusieurs fils narratifs pour trouver l'identité du tueur à la hache (sauf qu'il ne sera pas là où ça semble le plus évident !!). On côtoie, excusez du peu ! Louis Armstrong himself qui accompagne son amie Ida dans sa quête de la vérité. Mais aussi un policier qui sort de prison, son ancien collègue qui cache sa vie privée, un journaliste toujours à l'affût du bon papier, la mafia, tout un monde interlope et un peu inquiétant.

C'est un roman foisonnant qui peut, à certains moments, paraître un peu confus, tant l'écriture est parfois trop précise et détaillée, ce qui rend le rythme un peu lent.

Ca n'est donc pas un coup de coeur pour moi, mais une très bonne lecture, eu égard à la période, au lieu choisis et au travail de l'intrigue.

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Encore une histoire qui de déroule à la Nouvelle-Orléans! J'adore.

J'ai apprécié le côté historique du tueur à la hache et surtout l'utilisation de la véritable lettre.

Les personnages sont attachants; on suit leur mésaventure avec intérêt, on est intrigué par le tueur.

L'histoire est prenante, le déroulement cohérent.
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après l'âge d'or de la Nouvelle-Orléans et de son quartier chaud Storyville avec les romans de David Fulmer, ici on aborde ce qui semble être le début de son crépuscule. L'armée a rendu les bordels illégaux,2 ans après la ratification du XVIIIe amendement la prohibition va entrer en vigueur et un tueur en série sévit.
un flic Michael Talbot,un ex-flic ripou tout juste libéré de prison et bossant pour la Mafia,un journaliste et un duo de jeunes noirs vont se lancer chacun de leurs côtés sur la piste du tueur à la hache.
ça se lit très bien,le roman avance rapidement grâce à ces différents fils narratifs et Ray Celestin développe habilement toutes les composantes de la Nlle-Orléans de 1919: le jazz,la mafia,l'après-guerre,la ségrégation.....
un excellent premier roman
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La Nouvelle-Orléans, mai 1919. John Riley, journaliste du New Orleans Times-Picayune, ouvre ce matin-là le courrier des lecteurs. le plus souvent hargneux qui se plaignent de tout. D'autres se targuent d'avoir aperçu le Tueur à la hache. Une enveloppe fine comme du papier de riz attire son attention. Depuis Les Enfers, le Tueur à la hache lui a adressé un courrier dans lequel il avertit la population qu'il repassera à La Nouvelle-Orléans le mardi suivant...
Mars 1919. le lieutenant-détective Michael Talbot se rend sur les lieux d'un crime. Un couple d'épiciers italien a été retrouvé chez lui sauvagement massacré par le Tueur à la hache. Deux cartes de tarot dans la tête. Un message de ce dernier désignant le nom de sa prochaine victime.
Au même moment, au nord de la ville, Luca D'Andrea, ancien flic, mentor de Talbot qui n'a pas hésité à le balancer, sort de prison. Riley est là pour l'accueillir et semble l'informer des crimes perpétués dans la communauté italienne. Luca n'en a que faire et veut recommencer une nouvelle vie. Pourtant, la première chose qu'il fait est d'aller retrouver Don Carlo, le patron de la mafia.
La jeune Ida, elle, travaille dans un cabinet de détectives. Intriguée par l'affaire du Tueur à la hache, elle décide de mener sa propre enquête. Elle demande à son ami, Lewis, de l'aider.
C'est dans un climat de méfiance et de panique que chacun va tenter d'identifier ce tueur...

Bienvenue à La Nouvelle-Orléans, dans cet état des Etats-Unis, la Louisiane, ancienne colonie française... Nous voici plongés dans cette ville marécageuse aux rues grouillantes de passants, de vendeurs ambulants de trams et de carrioles et aux innombrables parfums. L'on est embarqué dans cette chasse au Tueur à la hache suivant, à tour de rôle, les progressions de chaque protagoniste. Au delà de l'intrigue policière intrigante, c'est toute une ville qui nous est décrite avec ses demeures inachevées ou ses maisons closes, ses quartiers, de Little Italy à Storyville, ou encore sa population hétéroclite, de la communauté noire subissant encore la ségrégation raciale, aux Italiens qui semblent régner sur la ville. Ray Celestin nous baigne dans une ambiance particulière de ces années folles, entre musique jazz et sorcellerie. Les personnages sont tous attachants et fort intéressants, du flic intègre obligé de cacher sa femme noire à la jeune détective, Ida, aux origines indéfinissables en passant par le fameux Louis Amstrong. S'inspirant d'une histoire vraie, l'auteur nous offre un polar profond brillamment construit et documenté.

Carnaval sur des rythmes de jazz...
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1919, Nouvelle-Orléans un tueur à la hache se met a tuer des épiciers italiens ne laissant derrière lui qu'une carte de tarot. Meurtre vaudou, mafieux ou crapuleux ? Trois personnes vont tenter de découvrir le meurtrier mais chacun pour des raisons différentes et chacun de son côté. D'abord le policier Michael Talbot, Ida une secrétaire de l'agence Pinkerton et Luca Andrew un ancien policier qui vient de sortir de prison.

Une couverture qui attire indéniablement l'oeil et une accroche vraiment ... accrocheuse voila ce qui donne l'envie, malgré un titre un peu faible, de découvrir l'intérieur et voir s'il est aussi prometteur que l'extérieur. Une fois la dernière page lue, il est incontestable que ce premier roman recèle de très nombreuses qualités et qu'il ne se limite pas a la seule catégorie de thriller. C'est une plongée dans la Nouvelle-Orléans avec ses rites vaudou, la mafia, sa musique et la ségrégation raciale. L'auteur nous immerge dans cette période grâce à une écriture très cinématographique et un sens de l'intrigue parfaitement maitrisé. Les chapitres courts donnent du rythme au récit et permettent d'alterner les points de vue de l'enquête . Les personnages participent grandement a l'intérêt du livre grâce a leur complexité et a leurs histoires personnelles compliqués. le seul bémol que j'avais, était d'avoir intégré dans l'intrigue un personnage réel et connu Louis Armstrong. Je trouvais le procédé superficiel et qu'il enlevait même un certain suspense puisqu'on sait qu'il ne peut pas mourir a cette période là et que même s'il se retrouve dans des situations dangereuse il n'y a pas de soucis a se faire pour lui. Bémol que j'avais avant de faire la rencontre, grâce a Babelio et aux éditions du "Cherche Midi", de l'auteur qui nous a expliqué que "Carnaval" était le premier volet d'une série de quatre romans dont le fil conducteur sera les les liens de Louis Armstrong et la mafia.

En résumé un bon polar qui vaut autant, sinon plus, par le portrait de la Nouvelle-Orléans et de l'Amérique en 1919 que pour son intrigue policière. Même si vous n'êtes pas fan de thriller, n'hésitez pas à lire celui ci.
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Dans "Carnaval" le copieux polar de Ray Celestin, on trouve un tueur à la hache facile. Il décapite sauvagement ses victimes pour les abandonner la plupart du temps en pièces détachées, juste décorées de deux cartes de tarot marseillais. Autour de ce serial killer, dans la bouillonnante ville de la Nouvelle-Orléans, grouille toute une faune peu recommandable qui gangrène la plus grande agglomération de Louisiane. Nous sommes en 1919, la ségrégation fait rage, la mafia joue de la corruption autant que du flingue ou du poignard. Heureusement dans ce tumulte, où la violence peut vous rattraper juste au détours d'une rue lambda, une musique est en train de réconforter les corps et les oreilles : le jazz!
L'histoire peut paraître banale et déjà lu maintes fois, les tueurs maniaques et sanguinaires sont monnaie courante au pays du polar. Là où cela devient plus intéressant c'est qu'ici la toile de fond exotique et historique n'est pas qu'un décor mais un élément déterminant pour le récit. Et là où tout devient encore plus passionnant, c'est la construction chorale du récit car nous n'avons pas affaire à un unique enquêteur, mais à quatre ! Michael Talbot, le policier à qui on ne la fait pas, bosse en solitaire car ostracisé par ses collègues qui lui reprochent d'avoir vendu quelques années plus tôt un collègue pourtant totalement corrompu. Il traque le tueur, aidé par Kerry, jeune irlandais fraîchement débarqué sur le sol américain.
Luca aussi est sur la piste du meurtrier. Luca est le flic dénoncé par Michael. Il vient de sortir de prison et ses anciens potes de la mafia l'embauchent pour élucider cette affaire qui nuit à leur commerce. Les buts sont différents et les pistes aussi.
Ida et Lewis (en fait Louis Armstrong à ses débuts) sont des jeunes gens un peu romanesques qui ont envie de vivre l'aventure de l'enquête. Avec peu de moyens mais avec beaucoup d'opiniâtreté, ils se lanceront à la poursuite du tueur à la hache surtout que celui-ci continue sa sanglante randonnée. Eux aussi suivront des pistes encore différentes, mettant en évidence d'autres facettes de cette sordide histoire.
Quasiment jamais ces quatre là ne se croiseront lors de leurs déambulations, mais chacun dans leur quête vivra des moments intenses, révélant une facette de cette troublante histoire et marquera un tournant essentiel dans leur vie.
Premier épisode d'une série qui promet trois autres épisodes qui se dérouleront dans trois autres villes mythiques des USA ( Chicago, New-York et Las Vegas) et toujours en compagnie de Louis Armstrong, "Carnaval" est aussi bien un polar bien fichu qu'une évocation précise et bien documentée sur le berceau du jazz. Ray Celestin, amalgame avec brio une intrigue bien menée et un fond historique très précis. Son intérêt pour les serial killers et sa fascination pour Louis Armstrong donne à son roman à l'allure conventionnelle, une épaisseur inattendue. Evitant de plonger son intrigue dans le gore et le sanguinolent, il préfère donner du corps à ses personnages, les rendant ainsi plus proches du lecteur et nettement plus attachants. Découpé en chapitres assez courts, il apporte à son récit une sensation de vitesse assez cinématographique et réserve à son lecteur des tableaux plein d'inventivités comme cette nuit d'angoisse où toute une ville se réunit pour danser aux sons endiablés de cette nouvelle musique qui fait fureur afin d'échapper au tueur (je vous laisse découvrir pourquoi).
Amateur, de polar, de musique, de voyages aussi aussi bien temporel que géographique, "Carnaval" est un roman fait pour vous. Il a le format idéal d'un livre d'été, et sans pour autant prétendre au chef d'oeuvre, il saura procurer au lecteur un très bon moment de détente doublé d'une très pointue évocation de la Nouvelle Orléans il y a un siècle. Quand jazz et polar font la fête ensemble, cela donne "Carnaval".
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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