Le protectorat de l'ombrelle, tome 2 : Sans forme

Plus, je me plonge dans cette saga, plus je l'aime. Si j'avais déjà eu un beau coup de coeur pour Sans âme, ce deuxième tome m'a encore fait passer un excellent moment de lecture. Un beau coup de coeur, qui confirme mon opinion sur cette saga, qui vaut largement le détour.

Dans ce deuxième opus de la saga, nous retrouvons notre héroïne, Alexia Tarobotti, devenue Lady Woolsey, femme de Maccon Woolsey, chef de la plus grande meute de loups-garous de Grande-Bretagne. La jeune femme a tout pour être heureuse. Bien qu'elle s'en défende, elle est folle amoureuse de son mari et siège au conseil de la reine Victoria en tant que Mujah. Mais un jour, une étrange malédiction s'abat sur Londres, une malédiction qui fait disparaître les fantômes et fait redevenir les vampires et loups-garous humains. Lady Woolsey décide aussitôt de mener l'enquête.

Les romans de Gail Carriger ne brillent pas par leur intrigue ultra complexe ou développée. Néanmoins, je dois avouer que je me suis très facilement laissée prendre au jeu et même si certains aspects du récit sont relativement prévisibles, je me suis régalée avec cette histoire loufoque, rythmée et terriblement drôle. Dès la première page, je me suis retrouvée totalement immergée dans cet univers si particulier et je n'ai pas pû lâcher le roman avant de l'avoir terminé. J'ai également apprécié le petit fil rouge que l'on retrouve dans ce tome avec toujours les histoires de complots et de rivalités qui vont se poursuivre dans les prochains tomes. A mon avis, le récit de ce deuxième tome est beaucoup plus intéressant et captivant que le premier, où l'on posait vraiment les bases de l'histoire au détriment du récit à proprement parlé.

Et puis bon, parlons de cette fin ! Mais mon Dieu, quelle fin ! Franchement cela faisait un moment que je n'étais pas restée aussi scotché par un final. Non pas que la révélation fut une surprise, non pas du tout, mais la réaction d'un des personnages, que je ne citerais pas pour ne pas spoiler, m'a laissé pantoise ! Non mais dis donc ! Pour qui il se prend ! Rahhhh rage et frustration, je vais devoir me jeter rapidement sur le 3ème tome (heureusement qu'il siège bien gentiment dans ma PAL hein !).

Mais les deux excellents points que j'ai noté concernant le récit dans ce roman fut, d'une part, l'univers Steampunk, encore une fois magnifiquement mis en scène (les chapitres se passant dans le dirigeable sont absolument mémorables, et j'ai adoré découvrir la nouvelle arme d'Alexia, très fashion !) et d'autre part, une délocalisation de l'action, puisque nos personnages s'envolent pour l'Ecosse, pays dont je suis tombée amoureuse il y a déjà quelques années et que j'ai adoré retrouver dans ce deuxième tome. Ce changement de décor tombait vraiment à pic et offre véritablement aux lecteurs une petite bouffée de nouveauté, de fraîcheur et de dépaysement qui est fort bienvenu.

Mais la part belle de ce coup de coeur revient aux personnages, qui, à nouveau, m'ont absolument ravie. Que dire de plus si ce n'est que si je devais choisir certains personnages fictifs pour les inviter à un dîner Alexia en ferait irrémédiablement partie. Elle est drôle, cinglante, intelligente, ironique, bref, je me retrouve beaucoup dans son personnage (notez au passage que je me lance des fleurs, hihihi) et j'aimerais beaucoup l'avoir comme meilleure amie. Et que dire des autres personnages, si ce n'est qu'ils sont tous aussi attachants les uns que les autres (bon sauf la soeur d'Alexia mais c'est bien le seul que j'ai trouvé exécrable dans le roman) et finalement, c'est véritablement de cette palette de caractère hauts en couleur que cette saga tire tout son charme.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais j'avais beaucoup aimé la plume de l'auteure dans le tome un, mais avait eu quelques difficultés de lecture, trouvant le style assez riche et un peu ampoulé. Or quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai commencé ce roman en VO de découvrir une plume certes travaillée mais également légère et facile à lire. Gail Carriger écrit avec finesse et ironie, et je vous assure que c'est fou rire garanti à chaque chapitre. Très honnêtement, je ne me souviens pas avoir jamais autant ri en lisant un livre qu'en lisant Changeless. En tout cas, cette lecture en langue originale fut une révélation et je me réjouis d'avoir commandé toute la saga en anglais.

Changeless fut une lecture jubilatoire qui m'a fait passer un excellent moment de lecture. le récit est drôle et beaucoup plus travaillé que celui de Sans âme, les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai eu un énorme coup de coeur pour la plume de Gail Carriger. Changeless, c'est mon remède à la déprime !
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Cette fois-ci, Alexia part en Ecosse à bord d'un dirigeable pour rencontrer des loups-garous en kilt. Il va sans dire que nous sommes très heureux de retrouver ces personnages aux caractères plus forts les uns que les autres. On est tout « joie » d'assister à leurs échanges peu piqués des vers. Il est conseillé de ne pas attendre trop d'actions pour ce tome car l'intrigue est lente au démarrage pour se conclure très rapidement. On continue de flotter dans un univers steampunk délicieux.
(chronique complète sur le blog)
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J'avais passé un très bon moment avec le premier tome de cette saga, elle est assez à part par rapport à ce que peut proposer le genre il faut dire, et j'en garde un souvenir à la fois caustique et savoureux !

Je dois reconnaître que ce second tome c'est révélé assez décevant au final...
L'intrigue est vraiment longuette, il ne se passe pas grand chose dans les premiers chapitres ça tarde à se mettre en place !
On savoure toutefois la nouvelle forme du duo Alexia / Conall mais assez brièvement.
Le ton reste acidulé mais ça manque d'action à mon goût ! le seul vrai point positif c'est l'apparition d'un nouveau personnage féminin haut en couleur qui rehausse un peu l'intérêt général (cela dit il va par moment rendre Alexia très agaçante, elle va être plus que longue à la détente au sujet de sa nature).

Mis à part ce nouveau personnage pas grand chose à retenir de ce tome si ce n'est la croissance exponentielle du côté irritable de Miss Ivy et le final du tome.
Carriger la joue fine puisque après nous avoir endormi de nombreuses fois au cours de l'intrigue elle clôt sur une révélation fracassante... En mode pied de nez : "mouhaha tu liras tout de même le tome suivant !"

C'est un bilan mitigé au final : un manque d'action et une intrigue longuette mais un nouveau personnage intéressant, un ton toujours aussi enjoué et drôle et une fin rebondissement qui donne très envie de lire le tome suivant !
Reste à espérer que ce troisième tome sera plus savoureux et surtout plus rythmé !
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Bon, on reste gentiment dans la lignée du tome 1. Entre problèmes politiques pour gérer la cohabitation diurnes-nocturnes, les rapports amoureux de nos héroïnes, et les us et coutumes des meutes écossaises, on ne s'ennuie pas. Cette fois, je n'ai pas été surprise par le style toujours un peu ampoulé, je m'y suis habituée. Je dirais que, sans être un coup de coeur, c'est vraiment une série dans laquelle je me sens bien, l'héroïne est originale et à peine agaçante ;-) Et j'adore toujours les détails sur la mode vestimentaire de l'époque. Gros scoop à la fin, donc on ne peut d'empêcher de se plonger dans le tome 3 rapidement ! (juillet 2012)

Comme dans le premier tome, le style du livre est un pur bijou : c'est acidulé tout en étant sirupeux. On a l'impression d'avoir traversé la Manche dans une machine à remonter le temps pour atterrir en Angleterre à l'époque victorienne, au début des machines à vapeur. On pourrait même croire que les vampires, loups garous etc. sont d'origine ;)
Les dialogues sont également des perles d'humour grinçant qui donnent du relief à ce livre, si tant est qu'il en est besoin (?)
L'auteur nous donne une infinité de détails sur les machines, les inventions et les ombrelles d'Alexia fourbissant ainsi son univers. D'autant que notre héroïne va rencontrer une inventrice de génie qui saura lui donner du fil à retordre.

Les personnages sont toujours aussi bien travaillés. La situation de certains a changé mais les caractères restent les mêmes. On retrouve Alexia qui est devenue Lady Woolsey et miss Ivy Hisselpenny, sans oublier Lord Conall Macon sur lequel on fait beaucoup de découvertes. Mais comment aurait-il pu en être autrement quand on connait le caractère curieux de sa jeune épouse ?
Les seconds couteaux sont également de retour et on fait connaissance également avec de nouveaux personnages assez hauts en couleur eux aussi.
Les relations entre tous ces personnages ne peuvent que réjouir le lecteur qui suit au gré de sa lecture les ententes et mésententes successives, voire intempestives de ces anglais pas comme les autres.

Comme pour le premier tome, l'intrigue passe très vite au second plan. Elle est surtout la trame sur laquelle évolue Alexia. Cependant, elle est tout de même riche et nous donne même l'occasion de voyager jusqu'en écosse. Il se pourrait même qu'un traitre soit de la partie...
Enfin, l'auteure est vraiment très cruelle avec le lecteur car après une fin pareille, on me peut que se transformer en loup garou pour hurler à la Lune !
Mais mystère et boule de gomme, vous n'en saurez pas plus... Je vous en ai d'ailleurs certainement déjà trop dit...

En conclusion, un deuxième tome palpitant dans la lignée du premier où l'on a le plaisir de retrouver Alexia et toute sa clique. le style, les détails, les personnages toujours "so british" sont parfaits !
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Si j'avais adoré « Sans Âme », le premier tome de cette série, je dois bien avouer que j'ai été assez déçu par cette suite. Manque d'action, manque d'originalité. Bref, « Sans Forme » m'a fait l'effet d'un pétard mouillé.



Pour commencer, je dirai que je me suis ennuyée à la lecture de ce récit. Je me suis vraiment fait chier sur les 150 premières pages où pour moi, il ne se passe rien ! C'est un peu genre « les événements de la vie courante », mais qui ne sont en aucun cas intéressants. Pourtant, il se passe un truc incroyable au début. Cependant, j'ai jamais vraiment eu l'impression que c'était si grave que ça. Ça manquait d'intensité, je pense. Est-ce que cela vient de l'écriture ou au fait que le côté guindé des personnages fait que cela est minimisé ? J'en sais rien, mais c'était chiant.

Même le personnage de madame Lefoux, une Française fort sympathique et très ambigüe durant tout le roman ne permet pas de faire remonter le niveau.

Passer la moitié du livre, les choses devient plus intéressante (heureusement). Malheureusement, la seconde partie pourrait s'intituler (pour moi) « beaucoup de bruit pour rien ». Et c'est là qu'on retrouve le côté pétard mouillé, surtout concernant les relations entre Lord Maccon et son ancienne meute de Kingsair. Pendant tout le roman, l'auteure insiste sur le « problème », mais quand Lord Maccon lâche enfin le morceau j'ai été super déçue. Tout ce patacaisse pour ça ? Surtout que j'ai pas ressenti tant de malaise, de gêne et de colère chez dans la meute de Kingsair, sauf si on exclu l'arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille de Lord Maccon. Bref, déçu à ce niveau.

Seconde déception concernant « l'intrigue » principale. On comprend trop vite qui est « l'espion », encore une fois on se tape un « beaucoup de bruit pour rien » vu l'allure à laquelle Alexia est capable de résoudre l'énigme ! Non, mais sérieux, c'est super mal fait cette histoire de ce côté-là. Parfois je me suis même demandé si l'auteure savait où elle allait !



Mais mes déceptions ne viennent pas que de l'intrigue. Il y aussi tout le côté « guindé » du premier tome qui à disparut. Les longues descriptions de vêtements ont aussi disparu et c'est dommage même si cela avait fini par me casser les pieds dans « Sans Âme ».

J'ai aussi été déçu par la relation Alexia-Conall qui fait « très convenue ». Leurs échanges sont assez fades, manque de dynamisme. Je n'ai pas beaucoup retrouvé le petit côté piquant d'Alexia.



Mais bon, il faut être honnête, il y a quand même des bonnes choses. Même si j'ai été déçu sur un point par Madame Lefoux, je trouve ce personnage très intéressant. J'ai hâte de voir ce que l'auteure va en faire par la suite. Mais surtout, c'est Ivy Hisselpenny qui nous offre les meilleurs moments du livre ! Cette fille, c'est une vraie gourde et une vraie potiche, mais elle est géniale ! Et je pense qu'elle offre une des meilleures répliques du roman « si j'étais morte, je n'aurai jamais pu revivre ça » ( et dit avec tout le sérieux du monde)… Sans commentaire.

Lady Kingsair est aussi un personnage de poigne que j'ai beaucoup apprécié, mais c'est un peu dommage qu'elle n'ait pas été plus exploitée.

Il y a d'ailleurs beaucoup de points comme ça : il y a de l'idée, mais pas assez exploité. C'est le cas pour le côté égyptisant du roman et le déshabillage de momie. Cette pratique était assez courante au XIXe siècle et l'égyptologie.



L'auteur met aussi en place des éléments qui appellent à la suite de l'aventure, un peu comme les fameuses « pieuvres » du premier roman.



Voilà donc pour « Sans Forme » qui ne m'a vraiment pas emballé. Heureusement que malgré cela, le livre se lit assez vite. Donc j'ai été déçue, car à défaut de nous offrir un livre égal au premier, pour ne pas dire mieux, ce second tome est un travail plus superficiel, moins dynamique et surtout avec des intrigues un peu flasques.
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J'ai adoré ce second tome, je le trouve encore meilleur que le premier. Ici nous retrouvons Alexia qui est devenue lady Maccon par son mariage avec Conall. Elle est devenue « muhjah » (on ne sait pas trop comment) auprès de la reine Victoria qui l'oblige à découvrir pourquoi, dans certaines conditions, les êtres surnaturels semblent perdre tous leurs pouvoirs et redevenir simples humains. Leur entourage se voit agrémenté d'un nouveau visage, celui de Mme Lefoux, une française mystérieuse qui tient un magasin de chapeau et qui a confectionné à Alexia une ombrelle d'un genre tout nouveau.

J'aimerai vous parler de la couv de cet opus, elle est tout simplement magnifique et reflète tout à fait l'histoire, le dirigeable en arrière font représente une partie que j'ai beaucoup aimé, ce coté steampunk que j'adore, les descriptions sont sublimes et réalistes... Quant à la tenue d'Alexia, elle est tout simplement merveilleuse.
Gail Carriger a un vrai don pour créer tout un monde, qui se tient, avec des objets bizarres comme divers instruments à vapeurs rythment la vie des londoniens, mais surtout les descriptions de ceux-ci, on y croirait parfaitement, rien n'est en décalage, il n'y a rien de trop, ni de pas assez.
Nous sommes toujours au 19e siècle et le télégraphe sur lequel on portait de si grands espoirs ne fonctionne pas et c'est l'éthérographe qui va permettre de porter des messages à de grandes distances et ce grâce aux particules magnétiques contenu dans l'éther, l'éther qui est l'espace dans lequel vole les dirigeables.

J'ai tout spécialement adoré le personnage de Mme Lefoux, c'est une femme qui s'habille comme un homme et qui a des attirances toutes spéciales envers les êtres de son sexe. J'ai aimé son carractère et le suspens qu'elle laisse tout au long du livre.

Je suis heureuse que cette LC pour ce second soit programmée aussi près de la lecture du premier que j'avais organisé et c'est avec impatience que j'ai ouvert « Sans Formes »... et dire que le tome 3 sort très prochainement puisqu'il est programmé le 18 avril !!!

Alexia dans toute sa splendeur, cette héroïne d'un autre temps, d'un autre âge, n'a pas fini de nous surprendre et de nous donner un bon moment de lecture. C'est clair que la fin est affreuse, elle nous laisse dans une espèce d'angoisse, personnellement j'ai vraiment hâte de lire la suite, il faut que je sache se qu'il va se passer !!!

Quel bonheur de retrouver Alexia Tarabotti !! Oh pardon, je voulais dire ... Lady Maccon !
Dans ce second volume, nous la suivons en Ecosse où elle en apprendra un peu plus sur son mari et les moeurs de la meute.

Extrait :
"la fin peut être quelque peu prévisible, mais réserve néanmoins quelques surprises au lecteur. Quant au dernier chapitre du livre...QUOI ???? Mais ... mais on ne peut pas faire ça à ses lecteurs ! C'est cruel, inhumain !
Je veux la suite tout de suite non mais !

En tout cas si vous n'avez pas encore lu le tome 2, ne faites pas comme moi : attendez que le tome 3 soit là, sinon vous en sortirez frustré(e) !

Une petite chose que je regrette : les erreurs de frappe et/ou de correction et/ou d'impression. Ça gâche un peu l'ensemble. C'est vraiment dommage, et du coup j'espère que ce sera corrigé au passage en poche. "
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..

[...] Pour conclure, "Sans Forme" est une nouvelle réussite ; j'adore retrouver Alexia pour des enquêtes dans un univers original. L'humour et l'époque sont un régal ! Et c'est la seule bit-lit dont j'ai envie en ce moment...
Lien : http://les-lectures-de-mina...