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Critique de takecare


Ce roman russe sonne comme une catharsis pour Emmanuel Carrère, une expiation d'une période de sa vie où son égocentrisme et sa mauvaise foi l'ont amené à blesser ses proches et son amie, à travers une relation tourmentée à grand coups de « je t'aime moi non plus ».

En parallèle, il raconte sa tentative pour reprendre contact avec ses origines russes à travers le tournage d'un reportage. Ce prétexte l'amènera dans une petite ville de la Russie profonde dont il peint plutôt bien la vie de ses habitants, partagés entre le fatalisme de leur situation et l'espoir d'un monde meilleur.

Ce roman est surtout centré sur son auteur qui ne se présente pas sous son meilleur aspect. Égoïste, hautain, imbu de sa personne, il ne cache rien de son comportement odieux, n'essaie pas d'arrondir les angles ou de se justifier avec de fausses excuses. C'est brut et naturel. J'ai malgré tout aimé lire ce livre, peut-être justement parce qu'Emmanuel Carrère s'ouvre au lecteur. Tour à tour il nous fait sourire, nous agace, nous attriste.

Je pense cependant que cette lecture s'effacera relativement rapidement de ma mémoire car le style et l'histoire sont plutôt passe-partout. Je l'avais d'ailleurs lu il y a quelques années et l'avais complètement oublié, le chapitre dans le TGV m'a sauté aux yeux, me rappelant ma lecture.
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