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Critique de Fon95


Troisième des cinq tomes qui composent le cycle Terre des origines, on reste dans la suite directe des volets précédents, et on va se poser un peu après tous ces chamboulements.

Notre petite troupe poursuit donc son objectif à sa vitesse, plutôt tranquille d'ailleurs, suivant les directives souvent obscures de Surâme. Les personnages qui la composent se retrouvent volontairement isolés, se sédentarisant parfois au gré des événements, pour des durées très variables.
La troupe se transforme donc rapidement en réelle communauté, malgré les nombreuses difficultés émaillant leur quotidien. Épisode important, la première étape de leur longue traversée dû à une épidémie de grossesses au sein du groupe, qui n'aura donc pas perdu de temps pour progresser numériquement. Par contre, au niveau des rapports humains, il y a encore du taf... Animosité, complots et autres mensonges contrastent avec les passions naissantes, les rapports familiaux forts (pour certains plus que d'autres...), et les progrès liés à la quête de Surâme.

Je me réjouissais de la différence de rythme entre le premier et le deuxième tome, force est de constater que l'auteur m'a bien refroidi avec le troisième. C'est calme. Très calme. Ici, on oublie tout ce qui ne concerne pas le groupe ou l'objectif final, et la plupart du temps, le récit va s'orienter clairement vers la communauté. Comme je le disais, les rapports sont très variables, mais globalement très compliqués : la jalousie entre frères et soeurs ou entre couples, et la façon dont certains ont été contraints à quitter Basilica, leur foyer, ont laissées des traces indélébiles. C'est donc une plongée dans les sentiments humains, et l'évolution des rapports et des personnalités au sein d'une communauté isolée à laquelle le lecteur est invité. Et il y a de quoi faire. Scott Card s'en sort très bien, mais ne parvient pas à contrecarrer completement le faible rythme.

On devine aisément que les bases de cette communauté, ainsi que sa croissance ... impressionnante, dirons-nous, revêtiront une importance capitale dans la suite du récit. Mais qu'est ce que c'était mou! J'espère que cette dernière retrouvera une vitesse de croisière un peu plus violente, je préférerais ne pas avoir à être déçu par un de mes auteurs fétiches.
Fais pas l'con Orson steuplé.
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