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Après avoir lu Priya : La fille du boucher de Marie Capron, j'ai été happée, par son second livre Priya : le silence des nonnes. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Mais j'ai été jusqu'au bout, je voulais connaitre la fin. Malgré de nombreuses scènes assez dures, un livre bien écrit, qui vous prend aux tripes (je n'invente rien), des policiers particuliers qui attirent le lecteur.

J'ai retrouvé avec plaisir, la commissaire réunionnaise Priya et Ziad, son jeune lieutenant, un duo qui voit de toutes les couleurs mais très soudé, ils ont une confiance absolue l'un envers l'autre. Un sacré tandem.

A 54 ans Priya, décide de devenir mère, elle voudrait finaliser l'adoption de Lison Ober, mais en plein entretien avec la psychologue chargée du dossier, son "boss", l'interrompt, il faut qu'elle se rende en urgence au carmel de Montmartre, avec son coéquipier, douze soeurs sont enfermées dans la chapelle depuis trois heures et demi. Serrure obturée et silence de mort, elles ne répondent pas aux appels. Après avoir pu forcer la porte, une Vision dantesque se présente à eux. Ils ne savent pas, qu'ils viennent de commencer une enquête sur une incroyable machination qu'ils devront déjouer.

En parallèle, Tristan et Bérénice Martinez, ont hérité du domaine de leur grand-père, qui était un célèbre chimiste de la French connection. Tous deux sont diplômés de la faculté des sciences de Sophia-Antipolis. Ils ont trouvé la parade en ouvrant une entreprise familiale de phytothérapie, afin de mettre en valeur la biodiversité locale.

Ils sont surveillés par un agent dormant de la CIA mis au placard au pays du pastaga, McKay, surnommé "tête d'oeuf". Quand il comprend que le couple et leur chouette Hayamatsumi, un rapace japonais d'une rare beauté, le bijou de Bérénice, sont parvenus à mettre au point une terrible drogue qui rendra à leur famille ses heures de gloire, il voit là l'occasion de revenir en grâce auprès de sa hiérarchie.

" Géopolitique, services secrets, jeux de pouvoir, armes chimiques et humour noir sont les ingrédients de cette enquête aussi palpitante que désopilante." Je ne peux en dire plus. Une lecture haletante et horrifique.

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Après un premier volet plus que sanglant, Marie Capron réitère l'aventure pulp polar auprès de son héroïne, et elle fait bien. Celle qu'elle a révélée au grand public (ou bien le contraire ?), c'est Priya Dharmesh, personnage au nerf d'acier et qui, après La fille du boucher, se confronte au Silence des nonnes. Entre une adoption qui tarde à aboutir et une nouvelle enquête qui, cette fois-ci, implique chimie et services secrets, la commissaire n'aura une fois de plus aucun répits.

En me proposant le service presse de son nouveau roman intitulé le silence des nonnes, Marie Capron n'imaginait pas le plaisir qu'elle me faisait. A peine reçu, déjà dévoré...

Sociale et noire extrême, la plume de l'autrice embrasse à merveille le style pulp qu'elle rehausse d'un humour plus que mordant. Mais au fait, c'est quoi le pulp et le style Marie Capron ? Allez, je vous dis tout...

Pour faire court et selon Wikipédia, le pulp est "un genre littéraire qui présente des histoires au contenu fort, avec une abondance de crimes violents, de sauvagerie et de situations macabres, et qui est généralement lié aux genres hard-boiled, policier et horreur."

Tout un programme donc ! Sous cette bannière, Marie Capron a trouvé son credo. Conjugué à un humour noir et désopilant, son style aussi saignant que jubilatoire projette, sous couvert d'une légère anticipation, les enjeux de notre société, miroir de nos craintes actuelles. C'est fin, c'est malin, ça se lit sans fin.

Entre chimie, services secrets, islamophobie galopante et refonte des services publics, Marie Capron n'y va pas de main morte. Dans un rythme débridé, elle entraîne ses lecteurs.ices dans une spirale géopoliticienne addictive dans laquelle elle n'hésite pas à déterrer à coup de pelle les crasses idées et débilités politiques actuelles. Jouissif.

C'est à travers ce bordel politique que la commissaire Priya Dharmesh et son équipe va de nouveau mener l'enquête, en commençant par une sombre affaire de meurtres au sein d'un carmel. Meurtres ou terrorisme ? Drogue ou expérience ? Et si c'était tout ça à la fois ?

Si dans le premier volume, nous faisons connaissance avec le caractère bien trempé de son héroïne et une enquête qui fait baisser notre consommation de viande, le second volet continue de nous étonner. La personnalité des protagonistes s'affirme ainsi que le style sanglant et incisif de l'autrice qui, de nouveau, nous emporte dans sa psyché tordue. Psyché qui n'a rien à envier à l'actualité puisqu'elle s'en inspire largement.

Nul besoin d'avoir lu le premier tome pour suivre cette nouvelle enquête. Toutefois, apparaît un enjeu important dans la vie personnelle de Priya qui nécessite peut-être sa lecture. Nul doute que je veux vous faire lire Priya - La fille du boucher qui, vous ne le savez pas encore, provoquera à coups sûrs des cauchemars... Parce que c'est ça le style Marie Capron, une plume affutée et tranchante au service d'un humour noir tout à fait convaincant.
Lien : https://bookncook.fr/2024/03..
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Hey

Chronique du jour...bonjour !

SP papier ponctuel

Retour de la commissaire Priya en fanfare.

En mode saga policière...

Hier, j'ai eu la chance d'être invitée au lancement de "Priya le silence des nonnes" de Marie Capron aux Ed. Viviane Hamy. Un immense merci pour l'invitation & le SP papier.

Quelle soirée de dingue !
Une totale immersion avec 2 nonnes pour nous accueillir.
Un mini film qui te met dans l'ambiance.
Un chant grégorien qui te donne des frissons.
Et une interview sans filtre de Marie.
Et les petits fours... miam miam miam

Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteure pour cette mise en scène parfaitement orchestrée pour mettre en avant son polar.

Et quel opus !
Marie Capron lance enfin sa saga qui mérite des tomes et des tomes. J'ai eu tous les ingrédients nécessaires pour m'attacher et que Priya & ses acolytes s'invitent définitivement dans mon coeur. Priya, Lison, Maurice, Ziad, Caroline, Léa...j'ai hâte de découvrir leur évolution au sein de l'UC mais aussi dans leur vie personnelle. Je me permets un gros Crush pour Pandialé.

Un enquête sous haute tension !
Marie gère à la perfection. Son intrigue autour du terrorisme & trafic de drogue est percutante. Encore une fois, mes vomitos n'étaient pas loin. J'ai parfois du mal avec les complots politiques mais l'auteure arrive à tout expliquer pour que les tenants & aboutissants deviennent fluides.

La plume de Marie Capron est incisive.
Ses scènes sont parfois Borderline (perso je kiffe).
Le récit est rythmé. Impossible de le lâcher sans connaitre le fin de mot de l'histoire.
Je finis ma lecture avec un gros COUP DE COEUR. Pour moi, on est un cran au dessus par rapport à La fille du boucher.

Je vous invite fortement à faire la connaissance de Marie Capron à travers ses livres. Je vous rassure, elle est douce comme un agneau dans la vie et a un côté démoniaque dans ses écrits. J'adooooooorrrrrreeeeee !

Allez vivement 2026 pour connaitre la suite des aventures de Priya ! Mais ma patience a ses limites lol....
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Bonjour les babeliophile petit retour sur ma dernière lecture de 227 page sur ma liseuse .
Après avoir passé un très bon moment avec le T1 la fille du boucher je me suis jeter sur le T2 en espérant qu'il soit aussi bien . Alors je vous rassure il est tout aussi bien. Dans ce T2 nous suivons la commissaire et Ziad son fidèle lieutenant dans une enquête aux multiples rebondissements ou il est question de géopolitique qui va pas sans politiciens corrompus,service secret,jeux de pouvoir, armes chimiques et tout ça avec un brin d'humour noir. Une lecture que j'ai dévoré car l'intrigue est addictive, soutenue qui laisse peu de temps au répit.
Par contre il est conseillé de commence par le T1 car il en est question par moment dans ce livre . Un grand merci à Marie Capron pour ces très bons moments de lectures.
Toutefois, comme je le précise toujours, ceci est purement personnel.
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[Priya et les arché-tripes]
Avec La fille du boucher, mémorable première enquête de la commissaire Priya Darmesh, Marie Capron frappait fort, harponnait le lecteur au gré des circonvolutions machiavéliques d'un récit étoilé de nuances sanglantes et d'éclats de chair fraîche, révélant une plume alerte, inventive, sans concession.
Une prouesse littéraire.
Dire alors qu'on avait hâte de savoir à quelle sauce on serait mangé au retour de Priya est un euphémisme. Et la promesse tenue par le Silence des nonnes, ne tient pas seulement aux ingrédients d'une recette qui a déjà (abominablement) fait ses preuves, mais au contrepied facétieux pris par l'autrice dans son mode opératoire.
De l'objet-polar non-identifié du premier opus dont l'intrigue se développait avec la puissance d'une lame de fond tsunamique, le récit se dévore ici au rythme d'un page-turner hard-boiled frémissant. Là où La Fille du boucher exerçait son pouvoir de fascination notamment dans la sophistication picturale de ses scènes de crimes, le Silence des nonnes, sans pour autant ménager le lecteur, tient beaucoup à la jubilation procurée par le ballet d'une brochette de personnages aux archétypes mis en pièces sous le scalpel d'une plume démiurge–de la nymphette tordue à l'agent ex-toxico has-been, en passant par la monmon malbar revêche au coeur tendre, ou le rapace Hayamatsumi dont le charisme n'a rien à envier aux protagonistes de la fashion week- lesquels s'affranchissent à vue, pour évoluer sans filtre, libres et déjantés, entre les pages de ce noir polar.
Marie Capron confesse entendre les personnages prendre vie et parole dans sa tête. Surtout les « méchants », les ogres des contes pour enfants.
Et ce sont bien eux qui font le sel d'une intrigue balayée par le regard-radar d'une autrice qui twiste sans ménagement son époque en se payant le luxe d'un léger temps d'avance dystopique ; là où les dérélictions meurtrières, on l'imagine, agissent sur ses sens comme un antidote sorcier, un exorcisme pulp.
Ils installent ainsi officiellement Priya dans la récurrence d'une série policière qui prend aux tripes et dont on bouillonne de connaître la suite.
On s'en réjouit. On veut du rab.


Lien : https://www.instagram.com/ju..
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Priya, la commissaire née de la plume de Marie Capron est de retour pour une nouvelle enquête qui va la secouer ainsi que les lecteurs.

Tout va commencer avec un appel de son boss lui indiquant d'aller de toute urgence au Carmel de Montmartre où des religieuses sont prisonnières. Mais ce qu'elle va découvrir va bien au delà est c'est une scène d'horreur qu'elle aura sous les yeux.

Et ce ne sera que la première d'une série bien trop longue à son goût. Un couvent, un sauna ou encore une salle de classe ne sont pas normalement des lieux où se déroulent des crimes affreux et pourtant. Bientôt les recherches vont se diriger vers une terrible drogue qui se développe à vitesse grand V.

Il va vite falloir arrêter cela avant que ça ne dégénère de trop et cela va être une course contre la montre avec de nombreux bâtons dans les roues et des mensonges odieux.

Ce roman est dans le style pulp avec des crimes assez atroces et rapprochés, âme sensible s'abstenir, pour les autres vous allez adorer la plume de l'autrice et cette histoire folle qui vous restera en tête bien après la lecture.

J'ai déjà hâte de lire le prochain et de retrouver Priya et son équipe
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Quelle joie de retrouver Priya, cette commissaire forte et attachante, sensible et entière, aimante et combattante – mais heureusement pas parfaite. C'est elle et son équipe qui m'ont aidée à traverser des scènes de crime … comment dire … difficilement supportables, du moins pour la lectrice que je suis (càd. qui aime se cacher sous la couverture quand ça devient sanglant).

Marie Capron réussit à merveille à nous faire vivre une enquête passionnante aux ingrédients multiples, habilement mélangés: drogue et terreur, jeux de pouvoirs et boucs émissaires, traumatismes familiaux et défis maternels, exclusion sociale, craintes et préjugés dans une société à la dérive – et la géopolitique a aussi son mot à dire. L'écriture de Marie Capron est incisive, mordante, précise. Son humour noir est un régal.

Lecture hautement recommandée – et vivement la prochaine enquête de Priya !
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Un pur régal , ce Priya , le silence des nonnes  de Marie Capron.

Je le conseille aux amateurs de thrillers psychologiques et aux autres car nul ne peut être insensible :
• à la formidable galerie de personnages ,qui permettent un regard incisif sur notre société sur fond d'une trame dystopique,
• aux personnages féminins complexes et riches ,
• à une intrigue qui maintient le suspens sans céder à la facilité
• à l'expérience de la monstruosité ;-)

A lire frénétiquement, sans modération.
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Comment j'ai réussi à ne pas avoir la nausée en lisant ce livre ? Aucune idée. Ca relève du miracle. Dans des scènes poussées à l'extrême, dont les détails sont extrêmement précis (s'en est presque inquiétant pour l'auteure !), on nous amène à réfléchir sur des sujets contemporains.
L'approche des thématiques de la machination, du gouvernement, de la méfiance envers les gouvernements, la police, les soucis de racisme, tout y passe.
Et tout se fait avec une subtilité qu'on ne peut pas imaginer. La plume de Capron est aussi précise que le coup de sabre de Bérénice.
On a qu'une envie, c'est continuer à suivre Priya !
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