Edgar Rice Burroughs, dans une préface malicieuse dédiée à son fils Jack, raconte comment il a connu, étant encore petit garçon, le capitaine Carter et, de quelle manière il a hérité du manuscrit original, qu'il nous livre avec cet ouvrage.
Le capitaine Carter, devenu un très vieil homme, raconte.
Il nous fait un récit surprenant, mais d'après lui, strictement authentique.
A la fin de la guerre de Sécession, John Carter s'associe avec un autre officier confédéré, James K Powell, pour rechercher de l'or quelque part dans le sud-ouest des États-Unis.
Ils découvrent un filon qui dépasse toutes leurs espérances mais sont poursuivis par les apaches. Powell est tué, le corps hérissé des flèches ennemies, et Carter se réfugie dans une grotte.
Assiégé, il se sent soudain paralysé et, alors que les Apaches fuient un nouveau danger mystérieux, il aperçoit une légère vapeur âcre qui emplit la caverne et qui le fait entrer dans une somnolence inévitable.
A son réveil, il ouvre les yeux sur un étrange et fantastique paysage : la Planète Mars...
Et
Edgar Rice Burroughs entame alors, avec ce premier tome le cycle des "Conquérants de Mars".
Plein de rebondissements, ce récit de science-fiction, très classique puisqu'il date de 1912, est passionnant. Il a vieilli, bien sûr, mais il n'a pris que de belles rides.
On lit ce texte comme on regarderait au cinéma une vieille série B et on se laisse emmener avec plaisir dans ces aventures trépidantes.
Et l'on découvre que l'expression "les petits hommes verts de Mars" provient sûrement de l'inconscient de cet ouvrage, mis à part que les petits hommes sont très grands !