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Citations sur La dernière nymphe, tome 1 : Bellezza (16)

Parfois, la vengeance est la meilleure arme, mais elle n'a rien apporté de bon chez Callaghan.
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- Si cette nuit tu t'introduisais dans l'esprit de Callaghan, comment ferais-tu ?
- Je peux t'expliquer, mais il n'empêche que tu ne pourras jamais le faire, la taquinais-je.
- Dis toujours !
- Je ne sais pas trop comment t'expliquer, avouai-je.
- Arrête de faire la maligne alors ! Les nymphes sont célèbres pour leur physique de rêve, mais pour ce qui est de leurs neurones...

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- Sauf que maintenant, l'agent Callaghan - et sûrement toute l'Assemblée - sait qui tu es ! Tu ne peux pas éviter les personnes qui dirigent ce monde. Ce serait comme tenter d'éviter la pluie en pleine nature ! Les agents sont en terrain conquis, pas toi.
Je m'avançais jusqu'à sentir son souffle sur mon visage. la colère et la douleur se mêlaient en moi, créant un cocktail incendiaire.
- Alors tu proposes de gâcher ta vie pour moi ? Pourquoi ferais-tu ça ?
- Te protéger, ce n'est pas gâcher ma vie.
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- Vous êtes un mystère, répondit-elle d'une voix rauque qui me caressa de l'intérieur. Vous êtes ce souvenir qu'on essaye éperdument de se rappeler, qui nous titille et qui nous agace, mais qui nous suit partout, prêt à resurgir et à nous envahir.
Son léger accent donnait envie de l'entendre parler, encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un souffle à l'orée de sa bouche.
- Quoi d'autre ? l'encourageai-je en la regardant à travers mes cils.
Elle inspira et expira avec difficulté, son souffle effleura mon visage.
- Vous êtes ce genre d'homme intriguant et attirant, qui ne demande qu'à être séduit. Votre physique semble fait pour rattraper votre caractère désagréable.
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J'étais également sûre d'une chose, c'était que mes ailes resteraient à jamais mises à prix. Merci de prier pour qu'elles ne finissent pas sur une tête de lit.
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J’avais l’impression de ne pas vivre cet instant, que tout était irréel. Pourtant, c’était bien le cas. Eidon Callaghan, le meilleur agent tueur de nymphes de tout le pays, venait de m’avouer des choses impensables. Mais ces choses-là me réchauffaient le cœur. Malgré tout ce que nous avions vécu, tout ce qu’Eidon m’avait fait subir, je croyais en ses paroles.
— J’ai envie de te détester… répondis-je dans un souffle. Ses lèvres effleurèrent mon front et j’eus envie de pleurer à nouveau. Pas parce que j’étais triste, mais parce que je refusai d’éprouver autre chose que de la haine après tout ce qu’il avait fait…
— Alors déteste-moi. Et je te détesterai tout autant. Je redressai la tête, soudain consciente que ces quelques paroles avaient un tout autre sens. Le regard brûlant mais si tourmenté d’Eidon me le prouva. Détester n’était pas le bon mot.
— Je te déteste déjà, murmurai-je en pressant mes lèvres contre les siennes. Un soupir de soulagement s’échappa de sa bouche et ses mains me plaquèrent solidement contre lui. Ce baiser n’avait rien de tendre. Ce n’était qu’un besoin vital. Un besoin de ressentir notre brève fusion comme une promesse de réconciliation, malgré tout ce qui nous opposait. Dans le baiser d’Eidon, je ressentais son désespoir, la mélancolie qu’il éprouvait d’avoir autant besoin de me savoir vivante. Il me serrait si fort contre lui que c’en était douloureux. Je lui rendais ses baisers avec ardeur, le cœur serré. Je savais très bien ce que signifiaient toutes les émotions qu’il éveillait en moi. Toutes les résistances que j’avais érigées pour les refouler cédèrent une à une et je m’abandonnai corps et âme à ce baiser.
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Les nymphes n’étaient pas que des monstres, elles en avaient seulement une part. Comme nous en avions tous une, humains y compris. Cette prise de conscience me remua désagréablement les entrailles, comme si je venais soudain d’avaler des clous rouillés.
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"J'étais déjà assez angoissée, mais il avait fallu que ma vie se complique davantage. Les règles venaient de se compliquer et c'était loin d'être à mon avantage. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de perdre la partie, car ma vie était l'ultime gain à miser."
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J’avais l’impression de ne pas vivre cet instant, que tout était irréel. Pourtant, c’était bien le cas. Eidon Callaghan, le meilleur agent tueur de nymphes de tout le pays, venait de m’avouer des choses impensables. Mais ces choses-là me réchauffaient le cœur. Malgré tout ce que nous avions vécu, tout ce qu’Eidon m’avait fait subir, je croyais en ses paroles.
— J’ai envie de te détester… répondis-je dans un souffle. Ses lèvres effleurèrent mon front et j’eus envie de pleurer à nouveau. Pas parce que j’étais triste, mais parce que je refusai d’éprouver autre chose que de la haine après tout ce qu’il avait fait…
— Alors déteste-moi. Et je te détesterai tout autant. Je redressai la tête, soudain consciente que ces quelques paroles avaient un tout autre sens. Le regard brûlant mais si tourmenté d’Eidon me le prouva. Détester n’était pas le bon mot.
— Je te déteste déjà, murmurai-je en pressant mes lèvres contre les siennes. Un soupir de soulagement s’échappa de sa bouche et ses mains me plaquèrent solidement contre lui. Ce baiser n’avait rien de tendre. Ce n’était qu’un besoin vital. Un besoin de ressentir notre brève fusion comme une promesse de réconciliation, malgré tout ce qui nous opposait. Dans le baiser d’Eidon, je ressentais son désespoir, la mélancolie qu’il éprouvait d’avoir autant besoin de me savoir vivante. Il me serrait si fort contre lui que c’en était douloureux. Je lui rendais ses baisers avec ardeur, le cœur serré. Je savais très bien ce que signifiaient toutes les émotions qu’il éveillait en moi. Toutes les résistances que j’avais érigées pour les refouler cédèrent une à une et je m’abandonnai corps et âme à ce baiser.
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Je ne discernai que quelques humains dans la rame, la plupart de ses occupants étant des vampires – comme la plupart des habitants de cette ville se trouvaient en être, d’ailleurs. Une ville remplie de testostérone… Pourquoi les vampires n’étaient-ils que des hommes ? râlai-je intérieurement en grattant une tache du bout de ma chaussure. Cette question tournait en boucle dans ma tête depuis que mon corps avait découvert l’effet des hormones… Et que j’avais compris le fonctionnement de notre macabre société.
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