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Critique de Marti94


Même s'il était encore en vie Charles Bukowski n'aurait pas fait le Dry January, c'est certain. Car la devise du vieux dégueulasse, qui revendique son alcoolisme, est plutôt l'excès de tout, sexe, alcool, drogue.
C'est avant tout un provocateur qui est quand même assez fort dans son domaine et ses "Contes de la folie ordinaire" ont même réussi à me faire rire quand il met ses tripes sur la table voire d'autres organes.
D'ailleurs, il y a un côté fellinien dans ses parties de pattes en l'air que l'on retrouve dans les vingt nouvelles de ce recueil et si ses partenaires ont du tempérament, Bukowski semble avoir un désir sans limite de sexe mais aussi d'amour et de tendresse.

La légende de Bukowski grandit avec la Beat Generation des années 1970 et il n'oublie pas de croiser Ginsberg entre autres compagnons de bitures. Parce que la littérature a une place importante dans ce livre, l'écriture faisant partie des obsessions de l'auteur.
Et puis derrière le récit de ses aventures excentriques il y a le refus des normes sociales et politiques et l'expression d'un mal de vivre parfois brutale mais qui peut aussi être touchante vu son éclairage libre et original.


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