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EAN : 9782911944024
Delérins (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Juillet 1962, la guerre d’Algérie s’achève. Amédée-Dieudonné Fabreguettes, 30 ans, Vigneron et Plâtrier, s’arrache à sa terre natale. Il gagne Cantepie, le lointain berceau de sa famille, un village provençal du Luberon sur les bords de la Durance. Surprise ! Il y retrouve, pieusement conservée, l’empreinte de Léon son bisaïeul. 114 ans plus tôt, un jour d’octobre 1848, c’est de ce même village que partit Léon Fabreguettes, à la surprise générale, pour tenter l’aven... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'histoire de deux destins. Celui d'Amédée Dieudonné Fabreguettes, vigneron et plâtrier, qui en 1962 doit quitter l'Algérie, sa terre natale, pour un village du Lubéron, Cantepie, berceau de sa famille. Et celui de Léon, son bisaïeul, qui 114 ans plus tôt, un jour d'octobre 1848, partit de ce même village pour tenter l'aventure coloniale algérienne.

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Amédée-Dieudonné Fabreguettes, après en avoir délibéré le Tribunal de l’Histoire vous reconnaît coupable :
d’avoir, ensemble et de concert avec les membres décédés ou vivants de votre famille, confisqué à leurs légitimes propriétaires vingt-trois hectares de bonne terre de culture.
d’avoir en outre réalisé des profits importants et illicites en sous-payant notoirement les services rendus par vos employés.
d’avoir, de ce fait, largement contribué à développer dans le pays un état de misère et d’injustice générateur de troubles sanglants.

Par ces motifs, le Tribunal de l’Histoire vous condamne à la restitution immédiate de toutes les terres indûment acquises et désignées sous raison sociale “Domaine viticole Léon et Louis Fabreguettes”. Vous condamne en outre à l’EXIL.
Le jugement est définitif, sans appel ni recours possible. Il est immédiatement exécutoire.
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(...)il est consigné dans le rapport de police que vous disposez d’un assistant que vous rémunérez correctement et traitez en ami. Ce sont là éléments qui plaident en votre faveur. Je vous le demande, monsieur Fabreguettes dois-je comprendre que c’est à votre corps défendant que vous n’avez pas embrassé, à votre tour, le statut de vos ascendants ?
— C’est cela même, monsieur le président. Je suis en quelque sorte artisan plâtrier à façon par défaut. Le métier est estimable, certes, et il nourrit convenablement son homme. Je l’exerce avec goût depuis plus de dix années. Mais c’est “colon” et viticulteur que je voulais être. Et seulement cela.
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— Ainsi, Amédée-Dieudonné Fabreguettes, vous refusez l’assistance d’un avocat ! Non seulement vous n’avez pas choisi de défenseur, mais encore vous prétendez interdire de plaidoirie celui que le tribunal vous a commis d’office. Êtes-vous si assuré de votre impunité que vous agissiez de la sorte ?
La voix sinistre portait déjà une lourde condamnation. Elle tombait des nuées plombées que zébraient de rouges fulgurances d’Apocalypse.
— Je vous le demande à nouveau. Êtes-vous si assuré de votre impunité ?
— Non pas. Je suis pourtant innocent
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Malgré les vicissitudes de sa nouvelle existence, Léon Fabreguettes s’acquitta de sa dette envers l’État dans les délais impartis. En mil huit cent quarante-neuf, il épousa Marie-Josèphe Altenberger, laquelle décéda l’année suivante des suites de choléra, de dysenterie ou autre maladie épidémique qui décima la colonie. Jamais il ne se remaria. Avec l’assistance d’une famille voisine et amie, il éleva Louis, mon grand-père, l’enfant qui lui était né.
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— Innocent ! Vous reconnaissez bien être de la lignée des Fabreguettes, l’arrière-petit-fils de Léon, le petit-fils de Louis, le septième enfant de Baptiste, tous à présent décédés mais tous établis de leur vivant à Renan, en Algérie, en qualité de “colons” et singulièrement de viticulteurs.
— Je le reconnais, monsieur le président Et je le revendique.
— Votre cas s’en trouve aggravé, Amédée-Dieudonné Fabreguettes.
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