Le premier fils de
Roy Braverman, présentation
Tibre, Buenos Aires, Maria sort d'un long arrêt maladie
après avoir reçu deux balles dans le dos. Elle a survécu mais est encore faible. Elle assiste au décès d'un jeune garçon pour lequel elle s'est prise d'affection.
Christine est adjudante chef. Elle entretient une relation avec Giovanna. Trois morts à Guernesey dont un enfant, Patxi, 8 ans.
Karakozian est en planque avec un collègue, pour surveiller une famille
Avis
le premier fils de
Roy Braverman
Deux enfants, deux garçons, assassinés par une balle de sniper à deux endroits différents du monde. Kara est en planque, avec un de ses collègues. Ils assistent à l'assassinat d'un bébé et le suicide en suivant de sa mère. Les deux hommes sont poursuivis par la famille du bébé. L'un deux est tué.
Karakozian menace le père de l'enfant et lui promet de le tuer lorsque l'enquête sera finie. Car Karakozian, agent secret, enquête sur les trafics d'armes de cette famille.
Les meurtres de ces trois enfants vont être au coeur d'une enquête internationale. Kara va rencontrer les différents protagonistes, échanger avec ces deux femmes qui se sont occupées de ces enquêtes.
Très vite, la personnalité de Maalouf, le chef de famille est au coeur de tout. Qui est cet homme ? Quel est son passé ? Pourquoi ne retrouve-t-on rien, à part les dernières années ? Son fils, avec l'aide de Kara, va aller de surprises en surprises. Il ne comprend rien car il est considéré comme adopté, mais Maalouf est bel et bien son père.
Les morts jonchent ce roman. Des enfants sont encore tués. le passé de chaque famille, notamment les grands-pères vont démontrer qu'ils ont été au coeur de violences, de meurtres. Kara et ses collègues sont suivis, poursuivis par différentes organisations, plusieurs services secrets.
Roy Braverman nous offre un roman à la violence à l'état pur, brute, sans compromission. Ses personnages sont tous très attachants et au caractère bien trempé, comme Kara, son héros arménien. On comprend mieux les liens qu'il entretien avec Duvauchel, son chef. le rythme est très enlevé. Les mots défilent, tout comme les situations. La France, les Etats-Unis, le Liban, Israël, un roman politique, des Etats voyous, des Etats qui font en sorte que la paix ne fonctionne pas. Les politiciens sont corrompus, les trafiquants d'armes en profitent. Et ce n'est pas grave qu'un enfant en meure. Mais la vengeance peut durer extrêmement longtemps. Même si c'est romancé, on peut se rendre compte que l'on ne sait pas grand chose sur tout ça.
La fin est menée tambour battant, tout comme le roman dans son intégralité. Il faut arrêter ce tueur, avant qu'il ne s'en prenne à un autre enfant. J'ai tellement été transportée par
le premier fils qu'il m'est très difficile d'écrire une critique, sans trop en dévoiler. Mais je retrouve le style, comme toujours, de
Roy Braverman, aka
Ian Manook. Il a une telle facilité d'écriture, quel que soit le sujet abordé.
Roy Braverman n'oublie pas sa pointe d'humour acérée, d'ironie, qui fait sourire son lecteur. Egalement une référence à son autre nom d'auteur et à
Stephen King, j'ai adoré.
Le premier fils est un coup de coeur. J'espère retrouver Kara, comme le fait très souvent l'auteur avec ses séries. Mais je pense que cela ne sera pas le cas.
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