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sur 638 notes
Quatre filles et un jean, c'est un peu une série fétiche, une série qu'on suit du début à la fin avec impatience, une série fascinante car on voit les héroïnes grandir au fil du temps. Les quatre filles de la série deviennent en quelque sorte des proches, des personnages qu'on connaît de près, et qu'il est réconfortant de retrouver. La promesse du roman est donc alléchante : découvrir ce que sont devenues les quatre petites nanas, à l'âge de bientôt trente ans. Et c'est un vrai plaisir ! Même si ma lecture des tomes précédents date un peu, on se souvient sans mal de la personnalité et du parcours de chacune, grâce aux nombreux indices laissés par l'auteure. Par contre, ce qui surprend, c'est l'événement inattendu qui surgit au début du roman, et qui m'a laissée hébétée... Je n'en dis pas plus... La plume d'Ann Brashares est toujours aussi agréable à lire, et il est passionnant de rentrer dans les états d'âmes des quatre copines devenues femmes. L'émotion, très présente, m'a rappelé le ton d'un autre roman de l'auteure, Toi et moi à jamais, que j'avais beaucoup aimé aussi.
Cette série fait indéniablement partie de la mythologie de toute une génération de jeunes filles, qui ont suivi avec passion le parcours drôle et surtout émouvant de ces quatre héroïnes attachantes. Incontournable.
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J'avoue que j'étais un peu sceptique à l'idée de lire ce tome. D'ailleurs quand ma meilleure amie et moi étions en grande conversation de livres (une de nos passions communes) et qu'elle m'avait dit : « Tu savais que Ann Brashares avait écrit une suite à la série Quatre filles et un jean ?
J'avais répondu :
« Non, je savais pas. C'est quoi précisément ?
-Eh ben, dans ce tome, nos quatre héroïnes sont adultes, elles ont dix ans de plus ! J'ai vraiment envie de le lire !!!
-Ah ouais bof.
-Bah pourquoi ?
-Je vois pas trop l'intérêt de faire un livre quand elles sont plus grandes. Les quatre tomes, moi ça me suffisait largement. J'ai peur que ça gâche cette merveilleuse série.
-Ah d'accord. »

Mais, il y a quelques jours, ce livre m'attendait sagement au pied de mon sapin. Ne croyez pas que j'étais déçue quand j'ai ouvert mon paquet ! Au contraire, c'était une belle surprise, qu'il est malin ce père Noël ! Et puis, j'allais pouvoir me faire mon propre avis sur ce livre.

C'est donc, certes anxieuse mais joyeuse, que je commence ce livre.
Et là, surprise ! Je m'attendais à tout sauf à ça. Et c'est ce « ça » qui m'a accroché au livre. Se retrouver plongé dès les premiers chapitres dans le malheur que vivent nos chères héroïnes m'a tellement émue que je ne pouvais pas faire autrement que de continuer ce livre !
Mais je m'attendais à quoi précisément en fait ? Je sais pas, peut être juste de voir ce qu'elles étaient devenues, comment elles vivaient et c'est tout. J'ai trop sous estimé l'auteur et je m'en veux.

J'avoue que ce livre m'a arraché une larme. C'est un comble ! Moi, qui même émue, ne verse aucune larme, ce livre a réussi un véritable exploit !
Ce qui m'a fait pleurer dans ce livre, c'est le fait que l'on se centre sur comment les filles survivent à ce bouleversement et pas sur le drame en lui même et que justement cet événement représente un mystère ! Car dans d'autres livres que j'ai beaucoup aimé aussi (comme Divergente ou Nos Étoiles contraires), le drame est semblable mais, pour moi, on se concentre moins sur ce qui arrive aux personnages après que dans Quatre filles et un jean pour toujours !

J'ai beaucoup aimé que ce livre soit aussi fidèle aux autres tomes que ça. Je m'explique : malgré les années passées on reconnaît tout à fait les caractères de nos amies et en même temps, on remarque qu'elles ont grandi et mûri. Et ça, c'est fort !

Bref, je regrette mes préjugés sur ce livre que j'ai adoré ! Merci Ann Brashares pour ce moment délicieux !
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Les quatre filles et leur jean magique ont bercé mon adolescence, car oui je les ai lus à l'âge des protagonistes. Presque 10 ans après, comme dans le livre, me voilà avec cette suite dans les mains, m'attendant à une lecture sucrée d'amour et d'amitié en tout genre, de bons sentiments presque rédhibitoires.

Et bien je me suis prise une grande claque. Ann Brashares a osé l'inimaginable pour moi en brisant définitivement le groupe. La mort est une chose implacable et les filles vont y être confrontées de plein fouet. Alors bien sûr j'ai souffert avec elles de l'absence, je les ai maudites de s'éloigner quand elles avaient besoin plus que tout de rester soudées. J'ai compris certains de leurs choix, d'autres non, mais avec toutes ces filles différentes chaque lectrice a de quoi s'identifier. Les réalités de la vie sont souvent cruelles et Ann Brashares a décidé de ne pas épargner ses personnages pour le plus grand bonheur des lecteurs.

Son écriture est plus mature, tout comme ses personnages et son lectorat. Les sujets, aussi, ont évolués. Ce tome est épais. Mais je pense que cette quantité est nécessaire aux filles et aux femmes qui ont suivi les péripéties de Lena, Tibby, Bridget et Carmen pour leur dire au revoir et les laisser s'en aller. Ce tome conclu la série de façon émouvante et magistrale.
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Ce cinquième et dernier tome est sorti de nombreuses années après le quatrième, de façon assez inattendue. Entre les deux, une ellipse narrative de dix ans pour les quatre héroïnes. Nous les quittions alors qu'elles avaient 19 ans, nous les retrouvons à l'aube de leur 30 ans.
Je crois que j'ai bien fait d'attendre autant d'années (6 ans) pour découvrir ce dernier opus car mon âge coïncide un peu plus avec celui des quatre filles, c'est donc plus facile de s'identifier (ce que j'avais eu un peu de mal à faire dans le tome 4, par exemple). Et j'ai été très émue.

Les quatre amies ont bien grandi mais elles se sont un peu perdues de vue au fil des années. le téléphone et les mails sont là pour tenter de minimiser un petit peu la distance mais chacune a une vie bien remplie (ou pas) et les contacts s'estompent. Malgré tout, la promesse de retrouvailles organisées par Tibby les enthousiasment toutes ; c'est donc avec beaucoup de plaisir qu'elles s'envolent pour quelques jours de vacances en Grèce. Sur place, un drame les touche de plein fouet.
Après la joie de la réunion c'est la stupéfaction qui, à nouveau, les sépare. Chacune va vivre différemment la douleur de la perte et le deuil, chacune de son côté… mais l'amitié reprendra le dessus et leur permettra de dépasser la souffrance pour réapprendre à vivre et à aimer.

Ann Brashares utilise le même principe narratif que dans les tomes précédents. Chacune des quatre filles est traitée, d'un point de vue externe, selon l'alternance des chapitres. Aucune des quatre ne prend vraiment le dessus, toutes ont leur place et les lecteurs peuvent s'attacher à chacune d'entre elles. J'avais mes préférées dans les tomes précédents mais cette fois, je suis bien incapable de les départager. Toutes m'ont beaucoup émue et m'ont surprise à plusieurs reprises.
Lena est peut-être celle qui m'a un peu « déçue » : j'ai eu un peu de mal à accepter son apathie, son enlisement dans une vie fade et déprimante dont Kostos reste le fantôme inaccessible. J'avais envie de la secouer pour qu'elle ouvre les yeux et prenne enfin sa vie en main. Au contraire, Carmen, Tibby et Bridget ont su me surprendre positivement. Carmen semble avoir tout pour être heureuse : la célébrité, l'argent, l'amour, le confort… et pourtant ! Elle sait se remettre en question et attraper sa chance quand elle passe. Tibby a suivi son grand amour en Australie où ils ont construit une vie simple mais non dénuée de malheurs. Bridget m'a fait beaucoup de peine, la jolie blonde sportive semble tellement perdue et au bout de ses forces dans ce tome…

Vous l'aurez compris, beaucoup d'épreuves attendent les quatre filles (et les lecteurs) dans ce cinquième et dernier tome. Sortez les mouchoirs parce que l'autrice n'épargne rien à personne. le rebondissement en Grèce m'a laissée pantoise, je ne m'y attendais pas. Pas plus qu'à la suite des événements.
J'ai envie de faire le parallèle avec le livre (et l'adaptation) PS : I love you (écrit par Cecelia Ahern) qui, bien que complètement dramatique, nous laisse sur une impression positive. Comme toutes ces oeuvres « doudou » qui nous font du bien, malgré tout. C'est dur, terriblement émouvant, pas très drôle mais souvent très tendre.

C'est étrange de devoir dire au revoir à ces quatre filles que j'ai eu l'impression de voir grandir au fil des années. Elles sont devenues comme des amies auxquelles je m'étais beaucoup attachée. Les voir souffrir, pleurer, rire, aimer, évoluer… c'est un peu comme ci je le vivais moi aussi. C'est donc avec énormément d'émotions que j'ai découvert le dernier volet de leurs aventures et avec encore plus d'émotions que j'ai tourné la dernière page.
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10 ans, après leur dernier été avec le jean magique, on retrouve avec plaisir Carmen, Lena, Bee et Tibby.
En quelques pages, on a l'impression de ne jamais les avoir quittées. On apprend avec plaisir que les quatre amies ne se sont jamais perdues de vue, que leur amitié est toujours aussi importante dans leur vie.
Tout juste si, depuis deux ans, Tiby, partie en Australie, donne moins de nouvelles.

Mais justement Tiby propose à ses amies de se retrouver en Grèce. Toutes sont heureuses de cette rencontre, elles sentent qu'il est important de resserrer les liens.

On les suit dans leur voyage et on anticipe avec elle le plaisir de cette rencontre. Mais ce séjour ne se passe pas comme nos héroïnes et le lecteur l'espéraient et tout bascule dans le désespoir.




On ne s'attend pas à ce qui va se passer en Grèce. Pour les amies, comme pour le lecteur, c'est un choc.
Comme les héroïnes qui ne croient plus en leur amitié, on pense à arrêter la lecture mais c'est impossible, on est accroché et on ne peut plus quitter le livre. On assiste impuissant au chagrin des jeunes femmes et on partage leur détresse et leur colère.

Puis Ann Brashares réussi à reprendre ses personnages et le lecteur pour les amener à une fin pleine d'espoir. Et après avoir regretté d'avoir ouvert ce livre, on se surprend à espérer un sixième tome.

Un roman très très émouvant, ne l'ouvrez pas sans avoir préparé vos mouchoirs.
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J'ai tout simplement dévoré cette série ! C'est tellement bien écrit !
Donc j'étais surexcitée de lire le dernier tome, en me demandant ce que l'avenir allait réserver aux "filles de septembre" !
Mais d'abord replantons le décor :
Lena, Bridget, Tibby et Carmen se connaissent depuis leur naissance (leurs mères étaient inscrites au même cours de gym pour femmes enceintes). Elles ont grandi et tout traversé ensemble. Et puis un jour, la veille de la première fois où elles se séparaient, elles découvrent qu'un des jeans de Carmen leur allait comme un gant à toutes les 4 ! Et c'est ainsi que commença la tradition du jean magique !
Nous avions quitté Len, Bee, Tibbou et Carma en Grèce, parties à la recherche du jean magique perdu par Effie, la soeur de Léna. Elles étaient heureuses d'enfin se retrouver mais tristes d'avoir perdu LE jean magique.
On retrouve donc les filles de septembre 10 ans plus tard, alors qu'elles vont sur leurs 30 ans (rappelons qu'elles sont toutes les quatres nées à 17 jours d'intervalle).
Elles sont toujours aussi inséparables, quoique un peu plus distantes qu'à l'ordinaire à cause de leurs vies très différentes et de la distance qui les séparent (Tibby vivant en Australie, ça ne facilite pas les choses !).
Nous retrouvons donc Lenny, Carma, Bee et Tibbs dans un 5eme et ultime tome aussi mouvementé que les précédents : Bee file toujours le parfait amour avec Eric et enchaîne les petits boulots, Carmen enchaîne les auditions (ou entretiens comme elle dit !), Lena a obtenu un poste de prof dans un atelier tout en continuant à peindre (ses pieds la plupart du temps certes, mais peindre quand même !) Et Tibby s'est installée avec Brian en Australie.
Mais "les filles de septembre" se manquent cruellement ! Tibby a alors l'idée qu'elles se retrouvent toutes en Grèce, sur l'île des grands parents de Léna. Elles sont toutes surexcitées à l'idée de se revoir ! Mais pourtant, un drame changera leurs vies à jamais ...
Dès leur arrivée (ou plutôt dès l'arrivée de la police) j'ai commencé à me mettre en colère après l'auteure : comment avait-elle pu faire ça ? Organiser cette tragédie ? (Je vais faire très attention à ne pas basculer dans le monde du spoil mais je ne promets rien !)
Et puis au fur et à mesure des pages, j'ai compris ! Ce drame allait les rapprocher (bien que je sois restée persuadée du contraire jusqu'au deux tiers du livre !). Elles cherchent chacune de leur côté leur part de vérité cherchent à comprendre comment elles avaient pu en arriver là, tout en essayant de continuer un train de vie à peu près normal. Lena tourne en rond dans son atelier, régulièrement en contact avec Kostos. Carmen, prête à se marier, remet tout en cause, jusqu'à sa carrière même ! Bridget, quand à elle, qui filait le parfait amour avec Eric a soudainement envie de bouger, de se retrouver.
Et puis j'ai adoré la fin ! Pouvoir toutes se retrouver quand elles veulent, avoir leur propre définition de "la maison", sentiment perdu depuis qu'elles étaient parties à la fac. Elles, mais aussi leurs nouvelles familles ! Forcément il en manquera toujours une, mais la vie est souvent capricieuse, elle ne fait pas souvent ce qu'on aimerait quelle fasse !
Je tires encore une fois mon chapeau à Ann Brashares, qui encore une fois a réussi à me tirer une larme !
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Cinq ans après avoir clôturé son cycle de quatre tomes sur les quatre filles à l'amitié indéfectible, Ann Brashares a décidé de reprendre leur histoire pour une ultime fois. Personnellement, à l'époque, je ne savais pas du tout que ce tome était prévu et je suis tombée dessus par hasard en librairie. Je ne suis même pas sûre que c'était prévu dans la tête de l'auteure de sortir ce cinquième tome, à la base. Quoi qu'il en soit, celui-ci va tout chambouler.



Attention, je pars du principe que tous les autres tomes ont déjà été lus. Je ne vais déjà pas pouvoir en dire beaucoup sur ce tome 5, donc je ne vais pas pouvoir faire trop attention aux précédents.



Les quatre filles, sont maintenant de jeunes femmes. Elles ont 29 ans et se rapprochent très vite des 30. Elles sont toujours amies, mais leur relation a évolué. Leurs carrières, leurs vies amoureuses ou familiales, les ont tout de même un peu éloignées. Elles essaient de se réunir autant que possible, mais cela fait déjà deux ans qu'elles n'ont pas pu se voir à quatre.

Carmen a continué sa carrière de scène. Elle a actuellement un rôle dans une série policière télévisée et commence à être connue. Elle n'est pas tout à fait une starlette qui fait des caprices, mais parfois elle n'en est pas loin. Elle a un compagnon, Jones, de 10 ans son aîné, grand producteur reconnu. Ils sont fiancés, mais ses trois amies n'aiment pas vraiment ce prétendant.

A la fin de ses études, Lena est devenue professeure dans une école d'art. Elle aime ce travail même s'il est parfois routinier et que ces quelques heures de cours ne lui rapportent pas beaucoup. Son talent est reconnu et elle est très appréciée dans son école, les élèves se battent pour l'avoir comme professeure. Elle tente également de se faire connaître autrement dans le monde de l'art et continue de peindre à côté de ses cours. Mais elle ne fait pas d'exposition et sa carrière dans ce domaine a donc du mal à décoller. Ses parents s'inquiètent pour elle car elle est très casanière, n'a pas vraiment de vie sociale ou familiale. Au contraire de sa soeur Effie, journaliste reconnue à Manhattan. Après 10 ans, Lena pense toujours à Kostos.

Bridget vit avec Eric. Ce dernier est avocat, mais ne gagne pas forcément sa vie comme il le souhaiterait, car il accepte souvent de travailler à bas frais pour sauver « la veuve et l'orphelin ». Quant à Bridget, on ne sait pas trop ce qu'elle fait comme boulot. Elle est inscrite dans ce qui correspondrait à une agence d'intérim en France. Elle ne tient pas en place et avec Eric ils déménagent souvent. Entre la vie pépère qu'il souhaiterait mener, et la fougue dont fait preuve Bridget dans tout ce qu'elle entreprend, ils se complètent, finalement.


Enfin, Tibby. Elle vit avec Brian depuis longtemps, mais ils ne sont pas mariés. Il y a deux ans de cela, elle l'a suivi en Australie pour un job qui ne devait durer que quelques mois, mais qui apparemment s'est prolongé. Il travaille dans la création de logiciels informatiques et gagne très bien sa vie car il est très doué et donc très demandé. Tibby a continué à tourner des courts-métrages et écrire des scénarios, mais aucun d'entre eux n'a trouvé de producteur. Depuis qu'elle est partie en Australie, elle est restée très silencieuse et a donné peu de nouvelles à ses amies.

Jusqu'au jour où elle envoie trois lettres à Bridget, Lena et Carmen. Elle les invite à se retrouver à quatre en Grèce, dans l'ancienne maison des grands-parents de Lena. Elle a tout prévu et a même payé le billet d'avion de chacune d'entre elles. Elle se rend à Santorin en premier et y attend ses trois amies qui arrivent quelques jours plus tard. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu. Une tragédie arrive et un lourd secret va peu à peu être découvert. C'est un tournant décisif dans la vie de ces jeunes femmes. Leurs existences ne seront plus jamais les mêmes.

Je ne peux que commencer en disant qu'en plus de chambouler la vie des quatre filles, ce tome bouleversera celle des lecteurs qui ont été très pris par les premiers tomes. Je dois avouer qu'à ma deuxième lecture, je n'ai pas ressenti autant d'émotions qu'à la première, tout simplement parce que je me souvenais approximativement de ce qui allait se passer. Mais quand je repense à ce que j'ai ressenti il y a quatre ans, quand je l'ai lu pour la première fois et que je découvrais donc ce qui se passait au fur et à mesure, j'en ai encore des frissons.

Ce tome est réellement bouleversant. On ne peut s'empêcher de se dire « mais comment l'auteure a-t-elle pu faire ça à ses personnages ? » et en même temps « quelle fin merveilleuse finalement ». J'ai pleuré à plusieurs reprises à la lecture de ce cinquième tome. de peine, mais aussi de joie. Au moment le plus tragique, j'ai même dû arrêter ma lecture et aller me faire consoler. Oui, oui, comme un gros bébé, je l'avoue. Voilà, c'est horrible, maintenant vous ne pouvez vous empêcher de vous demander ce qui se passe (et moi je suis diabolique, je suis très fière de moi :p ).

Sans se pencher plus sur les bouleversements de ce tome, je peux vous en dire un peu plus.

C'est tout simplement un délice de se replonger dans la vie des quatre amies. La coupure des dix ans n'est absolument pas gênante et on les retrouve comme si on avait bu un café avec elles la veille. On se souvient de chacun de leur caractère et celui-ci, même s'il a obligatoirement subi de petites évolutions avec les dix années passées, reste tout de même intacte dans le fond et on se réattache donc très vite aux personnages.

J'ai beaucoup aimé le fait que malgré le passage à la vie adulte, les filles aient encore des failles, des doutes. L'auteure nous montre bien que ce ne sont pas que les ados qui peuvent avoir des problèmes identitaires ou des questions farfelues sur leur existence qui pointent le bout de leur nez. Un adulte aussi est faillible, on ne fait pas tous les bons choix et la vie est une suite d'expériences, parfois douloureuses. Ann Brashares a su jongler très finement avec l'obligatoire maturité dont font preuve désormais les quatre jeunes femmes, et leur côté qui est resté enfantin, sensible et qui se raccroche à l'amitié qu'elles ont pu avoir lors de leur adolescence.

D'ailleurs cette amitié a évolué aussi. On ne reste pas dans le côté complètement gnangnan du « meilleures amies pour la vie quoi qu'il arrive » en les voyant toujours aussi soudées qu'avant. Non, leur amitié a aussi subi les affres du temps. Elles ne se voient plus aussi souvent, et cette fois l'écart est dur à combler. le jean n'est plus là pour les unir même loin les unes des autres.

On apprécie aussi le fait que la vie de ces jeunes femmes ne soit pas toute rose. Elles n'ont pas toutes des métiers déments après avoir réussi leurs études brillamment. Elles n'ont pas toutes déjà fondées une famille parfaite et bien rangée avec mari, bébé et belle maison. Ça augmente l'identification possible à l'une d'entre elles (ou à plusieurs). C'est d'ailleurs beaucoup plus crédible comme ça. Au vu des caractères que chacune avait dans les tomes précédents, il y en a certaines que l'on voyait mal déjà bien casées comme il faut dans une vie tranquille.

Pour la fin de la critique, rendez-vous sur notre site !

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on retrouve les quatre amies 10 ans plus tard, dans une histoire triste et difficile mais malgré tout magnifique !!!! c'est un livre qui fait pleurer mais il est beau... ce n'est plus le même univers que les autres livres... ce n'est plus les histoires d'ados qui sont abordées mais des histoires plus graves !!!

je tiens un blog où on peut lire pleins d'autres critiques de livres que j'ai lu...
l'adresse : lecturesisters.skyrock.com
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e viens à peine de terminer ce livre et des 4 c'est celui qui m'a le plus ému pour une raison particulière que seuls ceux qui ont lu le livre peuvent comprendre. On retrouve nos héroines à l'aube de leurs 30 ans qui restent nostalgiques de leur adolescence avec le jean magique et qui vont être confrontés à une dure épreuve qui va les ébranler de manière différence. Un livre coup de poing.
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J'étais très impatiente de voir comment cette série allait se conclure. J'avais adoré suivre les aventures d'adolescente des quatre filles de septembre, alors je me devais de savoir ce qu'elles étaient devenues dix ans plus tard.

Il faut dire qu'elles ont changé et qu'elles se sont éloignées. Surtout Carmen, qui est devenue une actrice très populaire et accro à son iPhone (cet aspect m'a vraiment énervée !) et pour qui la vie a plutôt changé. Tibby décide donc de renoncer à la situation dans laquelle elles sont, c'est-à-dire dans une "amitié distante", et envoie à chacune des trois filles un billet pour la Grèce, question de se retrouver. Mais les choses ne se passeront pas du tout comme prévu, car une tragédie frappe les filles... Ce qui, on peut le dire, modifiera totalement le cours des choses. Je m'attendais à ce que ce soit ce genre de tragédie, mais je n'en ai pas été moins touchée pour autant, car c'était bouleversant.

Par la suite, les filles se sont encore plus éloignées et se murent dans leurs questions... Mais j'ai vraiment aimé ce qu'on découvre par la suite, surtout à travers le périple de Bridget, qui comme toujours ne peut rester en place ! Celle-ci nous réserve bien des surprises... J'ai adoré les lettres de Tibby, elles ont su tout arranger. Finalement, j'ai beaucoup aimé la fin du roman, qui était superbe mais aussi touchante. Elle répond aussi (enfin !) à toutes nos questions, concernant Kostos et Lena, entre autres... Je ne peux que recommander ce tome à celles qui ont lu les précédents, car il conclut très bien la série, malgré la tragédie !
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