J'ai tout simplement dévoré cette série ! C'est tellement bien écrit !
Donc j'étais surexcitée de lire le dernier tome, en me demandant ce que l'avenir allait réserver aux "filles de septembre" !
Mais d'abord replantons le décor :
Lena, Bridget, Tibby et Carmen se connaissent depuis leur naissance (leurs mères étaient inscrites au même cours de gym pour femmes enceintes). Elles ont grandi et tout traversé ensemble. Et puis un jour, la veille de la première fois où elles se séparaient, elles découvrent qu'un des jeans de Carmen leur allait comme un gant à toutes les 4 ! Et c'est ainsi que commença la tradition du jean magique !
Nous avions quitté Len, Bee, Tibbou et Carma en Grèce, parties à la recherche du jean magique perdu par Effie, la soeur de Léna. Elles étaient heureuses d'enfin se retrouver mais tristes d'avoir perdu LE jean magique.
On retrouve donc les filles de septembre 10 ans plus tard, alors qu'elles vont sur leurs 30 ans (rappelons qu'elles sont toutes les quatres nées à 17 jours d'intervalle).
Elles sont toujours aussi inséparables, quoique un peu plus distantes qu'à l'ordinaire à cause de leurs vies très différentes et de la distance qui les séparent (Tibby vivant en Australie, ça ne facilite pas les choses !).
Nous retrouvons donc Lenny, Carma, Bee et Tibbs dans un 5eme et ultime tome aussi mouvementé que les précédents : Bee file toujours le parfait amour avec Eric et enchaîne les petits boulots, Carmen enchaîne les auditions (ou entretiens comme elle dit !), Lena a obtenu un poste de prof dans un atelier tout en continuant à peindre (ses pieds la plupart du temps certes, mais peindre quand même !) Et Tibby s'est installée avec Brian en Australie.
Mais "les filles de septembre" se manquent cruellement ! Tibby a alors l'idée qu'elles se retrouvent toutes en Grèce, sur l'île des grands parents de Léna. Elles sont toutes surexcitées à l'idée de se revoir ! Mais pourtant, un drame changera leurs vies à jamais ...
Dès leur arrivée (ou plutôt dès l'arrivée de la police) j'ai commencé à me mettre en colère après l'auteure : comment avait-elle pu faire ça ? Organiser cette tragédie ? (Je vais faire très attention à ne pas basculer dans le monde du spoil mais je ne promets rien !)
Et puis au fur et à mesure des pages, j'ai compris ! Ce drame allait les rapprocher (bien que je sois restée persuadée du contraire jusqu'au deux tiers du livre !). Elles cherchent chacune de leur côté leur part de vérité cherchent à comprendre comment elles avaient pu en arriver là, tout en essayant de continuer un train de vie à peu près normal. Lena tourne en rond dans son atelier, régulièrement en contact avec Kostos. Carmen, prête à se marier, remet tout en cause, jusqu'à sa carrière même ! Bridget, quand à elle, qui filait le parfait amour avec Eric a soudainement envie de bouger, de se retrouver.
Et puis j'ai adoré la fin ! Pouvoir toutes se retrouver quand elles veulent, avoir leur propre définition de "la maison", sentiment perdu depuis qu'elles étaient parties à la fac. Elles, mais aussi leurs nouvelles familles ! Forcément il en manquera toujours une, mais la vie est souvent capricieuse, elle ne fait pas souvent ce qu'on aimerait quelle fasse !
Je tires encore une fois mon chapeau à
Ann Brashares, qui encore une fois a réussi à me tirer une larme !