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EAN : 9782954832876
172 pages
Éditions Luciférines (01/01/1900)
3.95/5   21 notes
Résumé :
Maximilien Fortis est négociant. Sa spécialité ? Un produit de luxe : la viande humaine. Quand un gros client lui passe commande pour un mets d’exception, une famille nourrie au bio, végétarienne et élevée en plein air, Fortis se trouve face à un véritable défi. Il s’agit d’une espèce bien protégée. Comment contourner les lois anti-cannibalisme pour dénicher les victimes idéales ? Épaulé par un chasseur fou, il se lance dans une traque à hauts-risques.

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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Ce sont les riches qui ont lancé la demande. Eux qui avaient envie de se mettre autre chose sous les dents afin de réveiller leurs papilles endormies par tant de fadaises nutritives. Et parce qu'il y avait beaucoup de fric à se faire, des salopards et des fumiers de toute sorte ont accouru pour les satisfaire. D'enlèvements à l'élevage (intensif, et a l'écart) en passant par la chasse syndicalisée, l'offre répondait bientôt à la demande... Enfin...presque ! Puisque les denrées 100% bio, pas encore labellisées, ne courent pas dans toutes les campagnes.
Maximilien Fortis, négociateur et dégustateur dans ce produit de luxe, va s'en rendre compte dans une opération commerciale bien sanglante !

Espérons que ce trafic se passe dans un monde parallèle et ne débordera pas sur le notre ! Espérons que ce court roman dérangeant, sordide, horrifique et amoral ne donne pas des idées de consommation a une poignée de pervers sadiques et affamés. Car même si l'auteur nous amène ce festin sur un plat arrosé de cynisme et d'humour très noir... qu'il nous sert cette "manne" dans un langage de béotien en nous bombardant de phrases courtes et percutantes...il s'agit quand même de la viande...humaine.

"...chéri ! J'ai faim...il nous reste un bout de cuisse de bébé rôti ?"
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Super bouquin que j'ai "dévoré" (badam tching !) en quelques heures !
Je pourrais dire que c'est incisif ou que ça à du mordant, mais ça serait plutôt téléphoné, non ?
Jerémy Bouquin nous livre ici un texte cru, trash, obscène, viscéral sur une traque cannibale traitée avec beaucoup de naturel. Déstabilisant.
J'ai adhéré dès les premières lignes et je n'ai pas décroché depuis. Le texte est court il faut dire, mais dynamique, impactant, avec une identité propre encrée dans un vision étrangement réaliste et déviante.
Le roman n'a pas de faiblesse en soit. Le côté vulgaire, carnassier pourrait déranger, mais dans ce cas, vous n'êtes clairement pas le public visé. Il y a quelques répétitions dans les idées exprimées mais je les prends comme l'illustration d'un personnage cadré qui se suffit à lui-même. Non, l'écriture est vraiment bien maîtrisée et appropriée.
Qui part à la chasse est un banquet froid et festif qui saura plaire aux fines bouches en quête de saveurs nouvelles. Bon appétit !
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J'ai découvert les Editions Luciférines avec une anthologie sur les maisons hantées et j'avais beaucoup aimé ma lecture. C'était bien écrit et hyper intéressant. Aussi, lorsque Livraddict a proposé un nouveau partenariat avec cette maison d'édition, j'ai tout de suite posé ma candidature. Et joie extrême, j'ai été sélectionnée ! J'ai donc reçu un exemplaire de "Qui part à la chasse ...", j'ai eu un peu peur lorsque j'ai reçu mon enveloppe parce qu'elle était un peu abîmée mais heureusement, mon livre était en parfait état et j'ai pu me plonger dedans.

Maximilien Fortis est négociant. Sa spécialité ? Un produit de luxe : la viande humaine. Quand un gros client lui passe commande pour un mets d'exception, une famille nourrie au bio, végétarienne et élevée en plein air, Fortis se trouve face à un véritable défi. Il s'agit d'une espèce bien protégée. Comment contourner les lois anti-cannibalisme pour dénicher les victimes idéales ? Épaulé par un chasseur fou, il se lance dans une traque à hauts-risques.

Pfiout ! Quelle lecture ! Jérémy Bouquin (nom prédestiné ou pseudo ?) nous propose un livre qui ne ressemble à aucun autre que j'ai pu lire jusqu'à présent. C'est un tout petit livre (170 pages environ) qui m'aura occupé quelques heures de mon dimanche après-midi. Dès le départ, ça décoiffe ! On fait la connaissance de Maximilien est qui un intermédiaire dans la vente de viande humaine. Beurk non ?

Et moi franchement, Maximilien je ne l'ai pas aimé. C'est un gars qui est totalement désinvolte, qui semble se moquer de tout à part de sa petite gueule. le genre de mec insupportable. Je ne comprends pas comment il a pu avoir un enfant avec quelqu'un alors qu'il est tellement antipathique. Il s'embarque dans une vente de viande biologique qui le conduit à une chasse à l'homme qui ne va pas forcément bien tourner ...

L'écriture de l'auteur m'a surpris, je l'ai trouvé presque vulgaire mais j'ai fini par m'y faire. Au final, j'ai trouvé ma lecture agréable et fluide. le récit est rythmé, il y a pas mal de dialogues qui permettent d'avancer rapidement dans notre histoire sordide. Et oui, les Hommes ont pris pour habitude de manger leurs semblables. La viande humaine est même devenue un mets très recherché. Ce qui permet à l'auteur de nous gratifier de descriptions bien ... comment dire ... de descriptions qui soulèvent le coeur. J'ai parfois eu du mal à lire certains passages, ils sont bien entendu indispensables à la compréhension de l'histoire mais je les ai trouvé un poil éprouvants.

Je vais faire un peu ma chochotte mais j'ai même été choquée par certains mots utilisés pour qualifier la famille biologiques qu'ils ont l'intention de faire passer à la casserole. Je sais bien que ça fait partie de l'histoire, mais j'ai vraiment eu du mal ... Je sais, je sais, je suis une petite nature mais le parallèle avec les élevages d'animaux m'a fait froid dans le dos. Faut pas se leurrer, c'est aussi le but recherché par l'auteur je pense.

Malgré tout, j'ai vraiment apprécié ma lecture et je suis totalement convaincue par ce thriller horrifique que je suis ravie d'avoir pu découvrir. Je remercie donc grandement les Editions Luciférines (et leurs couvertures hyper jolies) et Livraddict de m'avoir donné la chance de découvrir la plume incisive de Jérémy Bouquin.
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Un négociant en chair humaine part à la chasse au végétarien avec un braconnier sociopathe.
L'histoire est simple, vicieuse, efficace, cynique, violente.
Le style lapidaire sert à merveille le propos. Les évocations font mouche ; l'auteur nous répugne sans se perdre en descriptions.
Bref et intense, le récit ne souffre pas de temps morts et se dévore d'une traite.
Le tout aurait presque un arrière-goût de trop peu. On en redemande.
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Qui part à la chasse… démarre brutalement sur pas mal de plans : au niveau du style, au niveau du fond. Mais là où on attendait surtout du gore, Jérémy Bouquin nous offre aussi du malaise. Malaise par rapport à ce qu'on rejette en bloc dans le cannibalisme organisé qu'il met en place, malaise par rapport à son étrange similarité avec notre mode de consommation. C'est là que le livre fait fort ; sans jamais verser dans la réflexion pompeuse, ce roman noir nous met face à nos propres contradictions, titille là où ça dérange. L'intrigue, quant à elle, coule, limpide, s'alimente sans cesse jusqu'à tout écraser dans un final explosif. le pire, c'est peut-être qu'on s'accoutume à l'horreur à mesure qu'on tourne fébrilement les pages pour savoir comment va finir cette étrange chasse. Deux heures de lecture fiévreuse et plein de choses à ruminer.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quel cauchemar je vais devoir affronter ? Je suis un animal, je reste un animal. J'ai peur. Il y a toujours plus fort que soi, un prédateur au-dessus de chaque prédateur.
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Plusieurs des femelles ont les mains coupées. Elles ont les moignons protégés par d'énormes pansements.
Roger s'explique rapidement :
"Elles se cognent dessus pour manger. Elles se griffent, depuis quelque temps. J'ai décidé de leur couper les mains."
Il s'approche d'une nouvelle femelle, il lui prend le visage, lui ouvre de force la bouche. La mâchoire est vide.
"Je leur arrache aussi les dents, comme cela pas de problème !"
Efficace ce Roger !
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Imaginez, le doux goût sucré et fondant d'un foie d'adolescente sur son nid de purée crémeuse de pommes de terre nouvelles, un cervelet d'enfant vinaigrette assaisonné d'un poivre rare de Cayenne, un rôti Horlof d'un jogger, une rate au court-bouillon mariné, un poumon de nouveau-né braisé, un assortiment de tripes yougoslaves préparées dans du calvados...
J'en salive.
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"Pas trop de différence entre le cochon et l'humain. C'est quasiment pareil."
Roger est fier de son élevage. J'ai droit à la visite à chaque fois.
"Tout est bon dans le couillon !"
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C'est qu'il ne passe pas inaperçu mon trappeur de la ville. Son treillis dégueulasse, il empeste le fauve, on croirait qu'il a baisé un âne mort... J'ai même des doutes, je l'en crois capable.
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Videos de Jérémy Bouquin (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jérémy Bouquin
Jérémy Bouquin, "Sois belle et t'es toi !", Editions Lajouanie, 20 mai 2016
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