"Mme Pontier me parla beaucoup de littérature, du mauvais goût de Victor Hugo qui se permettait de ne pas calquer Racine, de la démence d'Alexandre Dumas, de la sublime grandeur des poètes de l'Empire et, par-dessus tout, de l'immoralité de Mme Sand, qui écrivait comme une cuisinière et pensait comme une poissarde. Ma chère tante m'assura qu'on ne recevait cette dame dans aucun salon honnête de La Châtre, que les femmes qui se respectaient ne savaient même pas son nom, et qu'elle venait de se brouiller, je crois, avec un sous-préfet qui avait voulu perdre M. Pontier en lui prêtant une œuvre infâme qui s'appelait Lélia. J'osai lui avouer que j'avais lu Indiana. Elle leva les yeux au ciel... "