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PAR-DESSUS TERRE


Ce n'est plus le temps de lilas
  (Ferme au grand vent la porte)
Quatre roses se meurent là
  Où tant d'autres sont mortes.

Les feuilles jadis vertes sont
  Comme la terre brunes.
Le sourire âcre de la lune
  Se déchire aux buissons.

— Mais as-tu songé comme en nous
  Temps et Mort sont des leurres ?
Nous regardons un fauve : l'Heure
  Qui rampe à nos genoux.

Viens au mont par-dessus les hommes
  Le ciel bleuit tes yeux.
Le soleil s'élargit. Nous sommes
  Comme en face de Dieu.

Nous danseront dans l'herbe où rit
  Le myosotis. Écoute :
Le vent comme un simple d'esprit
  Crie au tournant des routes.
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Suis-je encor celui-là qui découvrait la terre ?...


Suis-je encor celui-là qui découvrait la terre ?
Sais-je encor chanter comme un Dieu,
Ecouter se frôler en sifflant les fougères,
Regarder monter dans les cieux

L’escadre s’imposant l’horizon pour rivage,
Inlassable comme le temps,
L’escadre vaporeuse et vaste des nuages
Au-dessus du monde flottant ? –

Je ne sais si vers eux, je lève encor la tête…
Mon front se penche si souvent.
‒ Dis, mon cœur, suis-je encor ce merveilleux poète,
Suis-je encor vraiment cet enfant ?
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Suis-je vraiment encor l’enfant…


Suis-je vraiment encor l’enfant
Qui noircissait sa bouche en mangeant des myrtilles
Et qui buvait avidement
L’eau froide du ruisseau dans ses paumes unies ?

Je m’en allais vers les jardins,
Vers les vergers où, dans les vagues dénouées
De la lumière du matin,
Les pommiers ronds flottaient, immobiles bouées.

Je m’en allais, tremblant et fier.
J’étais grand comme un arbre et beau comme une bête.
Mes cris comme un essaim de flèches trouaient l’air.
J’étais enfant, j’étais poète.

Mais maintenant le suis-je encor ?
Celui qui s’en allait, ayant comme couronne
Tout autour de son front noué des anémones,
Cet enfant-là n’est-il pas mort ?
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