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Citations sur Du plomb dans la tête (19)

Je les trouve tous les deux assez attendrissants de se cacher comme ça, mais d'après A ..., pour être élu il faut être hétéro ... Je n'en suis pas certaine : on est au XXI siècle quand même !

Pourtant ... j'ai encore le souvenir d'une conversation entre mes parents et leurs amis un soir de réveillon, durant laquelle une dinde autre que celle qui était dans nos assiettes a dit quelque chose comme « Oh non, surtout pas Delanoë à la mairie de Paris ! Il nous faut un vrai homme à la tête de la ville !», et tout le monde avait l'air d'accord.

Sur le moment, c'est surtout le « nous » qui m'avait étonnée : comme si Paris était Fontainebleau. Ce n'est que plus tard, en apprenant que Delanoë était homo, que i'ai compris que j'avais manqué l'essentiel...
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Je n'ai aucun ami ... pas d'amant non plus et ça ne me manque pas. Les quelques personnes avec qui j ai eu des rapprochements sont passées comme des comètes. Sitôt arrivées, sitôt reparties.

Je finis toujours par les trouver encombrantes. Elles posent des questions, elles s'inquiètent, elles forcent l'intimité en déroulant toute leur vie sous mes yeux, en espérant sans doute que je me confie à mon tour. Mais qu'y aurait-il à raconter ? Une vie solitaire et sans éclat ... Faudrait-il que j'invente des alibis pour justifier de ceci ou de cela ? Que je mente pour rendre mon existence plus présentable, plus conforme ? ...

"Tu n'es vraiment pas comme tout le monde" me répétait sans cesse Sophia... Elle est morte d'un cancer foudroyant. Une pierre tombale parmi tant d'autres.

Une chose est sûre : je finirai comme elle. Comme tout le monde.
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- Si on était dans un roman, on en serait au moins à la page cent quatre-vingt-six, et vous savez quoi ? Le lecteur serait en train de s’ennuyer ! Il faut qu’un truc arrive.
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Toulouze a autant d'humour qu'une sardine, ça a quelque chose de fascinant et de déconcertant à la fois. Parrot ne peut pas s'empêcher de le provoquer sur ce terrain là. S'il a renoncé depuis longtemps à le faire rire, il espère encore apercevoir l'ébauche d'un sourire. Il se contenterait même d'un subtil plissement au coin de l'oeil, quelque chose qui montrerait que le lieutenant est capable de trouver quelque chose... non, pas de drôle, il ne faut pas exagérer, mais d'amusant .
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Je n'ai pas rencontré que des lumières dans la police, mais le lieutenant William Toulouze bat tous les records d'obscurité. Il n'y a pas la moindre loupiote allumée dans la mousse amorphe qui lui sert de cerveau. Dans le dictionnaire, à "extinction des feux", il devrait y avoir sa photo.
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«Me voilà une fois de plus en train de pleurer sans larmes. Le plomb a détruit mes canaux lacrymaux. » (p258)
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Mon bourreau est resté longtemps à mes côtés, sans un mot. Assis sur une chaise qui grinçait, il fumait des cigarettes qui dégageaient une odeur douceâtre de tabac jaune. Je crois qu’il a pris des photos.
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Sortie de secours

Je suis presque certain qu’il fait nuit. Je l’entends. Ces bestioles qui font crouic-crouic dehors, des grillons, des criquets, je ne sais pas. Et les oiseaux qui se sont tus. Ils doivent dormir. Un oiseau, ça dort en silence. Ça ne ronfle pas. Faut faire gaffe aux prédateurs.
Quand on a tellement mal qu’on croit basculer dans la folie, on n’entend plus rien. La douleur brute est un cri assourdissant. J’ignore si j’ai hurlé. Est-ce que j’ai dit quelque chose ? supplié ? imploré ? insulté ? J’ai cru le faire.
Mais ça va mieux maintenant. Je ne suis plus dans l’insupportable, juste dans son écho. Ça va et vient par vagues, douleur, panique, abrutissement… Depuis quelques heures, par intermittence, je peux prêter attention à ce qui se passe autour de moi.
Mon bourreau est resté longtemps à mes côtés, sans un mot. Assis sur une chaise qui grinçait, il fumait des cigarettes qui dégageaient une odeur douceâtre de tabac jaune. Je crois qu’il a pris des photos.
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Ça va et vient par vagues, douleur, panique, abrutissement… Depuis quelques heures, par intermittence, je peux prêter attention à ce qui se passe autour de moi.
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Quand on a tellement mal qu’on croit basculer dans la folie, on n’entend plus rien. La douleur brute est un cri assourdissant. J’ignore si j’ai hurlé. Est-ce que j’ai dit quelque chose ? supplié ? imploré ? insulté ? J’ai cru le faire.
Mais ça va mieux maintenant. Je ne suis plus dans l’insupportable, juste dans son écho
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