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4,12

sur 1504 notes
Je dois reconnaître que je ne connaissais Anaïs Nin.
Ce livre m'aura permis de combler cette lacune. Cet ouvrage est une splendeur et il permet de découvrir ce personnage tourmenté, aux multiples facettes. Personnage complexe dont je n'ai pas pour autant l'envie de persévérer dans sa découverte.

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On l'a beaucoup vu passer sur les réseaux, j'ai eu un vrai coup de coeur pour les dessins, c'est sensuel, poétique et flamboyant. Je ne connaissais pas bien Anaïs Nin, cette BD m'a permise de mieux cerner une partie de son vécu. Je m'interroge sur le "fanatisme" que cette femme a l'air de déclencher chez certain.e.s... Beaucoup de personnes conseillent la lecture de ses journaux, je creuserai le sujet à l'occasion...
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Je ne connais pas Anais Nin avant de commencer cette bande dessinée.

J'ai été très surprise de découvrir cette histoire, car je m'attendais à autre chose, mais après tout c'est son histoire à elle.

J'ai été prise dans l'histoire du début à la fin, car je voulais comprendre Anais, voir la suite de l'histoire :)
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Les dessins sont d'une grande beauté et pleins d'originalité. Je suis ravie d'avoir découvert la vie et l'intériorité complexe de cette autrice, et ça m'a donné envie de lire ses livres ! J'ai notamment apprécié les nombreuses réflexions sur la création, l'écriture et, bien sûr, l'amour.
Je dois juste prévenir qu'il y a des thématiques assez "dark", notamment en lien avec la sexualité, que la couverture ne m'avait pas laissé présager.
C'est une lecture fascinante qui ne peut laisser personne indifférent !
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Waouh ! Alors là je suis...sur le cul. Y a pas d'autres mots.

Quelle femme. Quelle histoire.
Je ne sais pas si cette adaptation est une version romancée et imagée de la vie d'Anaïs Nin ou si c'est la retranscription fidèle de sa vie...et je vais rester volontairement sans le savoir pour garder intact mon ressenti de lecture.

C'est fort, inattendu, déstabilisant par moments mais terriblement beau. Et captivant surtout ..je ne l'ai pas lâché !

Et les illustrations sont à la hauteur de l'histoire. Les pleines pages encore plus particulièrement.
Une vraie réussite !

A lire.
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Anaïs Nin, je l'ai découverte adolescente lorsque, dans la bibliothèque de ma grand-mère, je suis tombée sur un livre reprenant sa correspondance avec Henry Miller. Je devais voir 16 ans tout au plus et j'ai dévoré ma lecture. J'étais subjuguée par cet échange érotique, tout en écrivant si bien. Je l'ai lu il y a 16 ans, mais j'en garde un excellent souvenir et je vous le recommande !

Cela faisait un moment que je voyais passer ce roman graphique sur Anaïs Non, alors quand je suis tombée dessus l'autre jour, je n'ai pas hésité longtemps (genre pas du tout) avant de la prendre.

Déjà, parlons des dessins. Tout en crayon de couleurs, c'est juste magnifique. J'adore les traits, j'adore la façon de dessiner cette femme forte et créative, la force de son regard qui laisse deviner une grande force de caractère.

Dans cette BD, on découvre une femme qui évolue dans un monde régit par le patriarcat, qui cède a des hommes parce qu'elle a pitié de les avoir excités et qui découvre tout le pouvoir de sa propre sensualité. On assiste avec elle à ce sexisme qui prend toute la place.

Une femme ne peut pas écrire, elle ne peut pas avoir cette créativité (c'est d'ailleurs pour ça qu'un jour il a été décidé que le mot « autrice » n'existerait plus). Mais Anaïs est entourée d'hommes fascinés par elle et qui vont l'aider à donner le meilleur d'elle-même. Mention spéciale à Henry Miller.

À travers cette BD, on découvre bien des aspects sur la vie d'Anaïs Nin, on comprend certaines choses qui expliquent sa personnalité sulfureuse. On assiste au pire et en même temps, difficile de la juger.

C'est un véritable coup de coeur pour moi, quel beau roman graphique !
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Je suis très divisé par cette lecture.
J'avais vu, à travers les vitrines des libraires et les coupures de presse, le succès commercial de cette bande-dessinée, alors même que l'autrice me semblait inconnue au bataillon. J'ai laissé passé le temps avant de m'y plonger, et je comprends aujourd'hui sans mal ce qui a séduit, mais je suis un peu préoccupé par ce qui semble avoir été oublié voire occulté.

Tout d'abord, je le dis sans détour, j'ai rarement vu une BD aussi bien dessinée dans son genre. Ce style tout en lumière et en clarté, laissant transparaître la perception obsédée de la narratrice interne pour les personnes et les symboles plutôt que pour les décors et les contextes, demeure envoutant de la première à la dernière planche. Les passages se déroulant dans l'imagination hallucinée d'Anaïs sont déroutants, mêlant le mystique et le naturel, comme si une force cosmique habitait ce personnage. C'est sublime, on en a plein les yeux, et on rêve de voir des formats d'exposition dans une galerie pour contempler la dynamique des éléments tant le trait, pourtant si peu attaché au réalisme, semble donner vie aux corps de crayon et de papier.

Mais ce n'est pas une exposition. C'est un récit, avec une unité narrative. Et c'est là que le bât blesse. La séquentialité est parfois brouillonne. On saute plusieurs jours, plusieurs mois, sans forcément s'en rendre compte, souvent au bout d'une demi douzaine de planches. Les actions sont figées, comme des photographies. le mouvement est saccadé, brisé, alors qu'on sent que ces corps pourraient bouger. Cela peut être un parti pris artistique, je le conçois, et je ne souhaite donc pas le critiquer pour ce qu'il est mais plutôt pour ce qu'il produit comme impression...

Tout semble inconséquent. La protagoniste enchaine les drames, allant jusqu'à se complaire dans les plus profonds de ses traumatismes avec une fluidité théâtrale. Tromperie, trahison, frustration, oppression psychologique, inceste, avortement... Lorsque les évènements se déroulent, on capte toute leur intensité, mais une fois qu'ils sont passés, on dirait que l'un chasse l'autre, sans gravité dans l'accumulation. Et les personnages secondaires semblent alors complètement désincarnés. Admettons qu'Anaïs ait en elle cette résilience ou cette fluidité dans la réaction, ou bien que nous n'ayons accès qu'à une partie de ses pensées. Mais qu'en est-il de sa mère, de son cousin, de son mari, de ses amants ? Ses gens vont très sûrement être brisés par ces évènements. Même s'ils n'ont pas la même implication qu'elle, ils ont leur part d'engagement dans ces actions. Mais rien. Jude disparait comme elle est apparue, sans qu'on questionne sa détresse et son apparente toxicomanie, ni même l'homosexualité d'Anaïs et elle. le cousin devient hétéro comme on décide un jour de se mettre à la guitare. Hugo accepte tous les mensonges de son épouse mais tout va bien parce qu'il exprime de temps en temps son art, et puis tant pis pour l'avortement qui glisse sur lui en cinq cases. Henry qui semble un pénis sur pattes, très jovial et volontaire, mais qui ne semble jamais souffrir d'être l'amant, ou d'être apparemment précaire financièrement, ou d'être expatrié, ou quoique ce soit. Les psys qui ne sont pas du tout inquiétés par leurs relations sexuelles avec leur patiente qui s'établissent comme si de rien n'était (fausse citation mais vrai ressenti "Aujourd'hui j'ai acheté des olives, et couché avec Mme Nin, ma patiente clairement en souffrance psychologique qui a relation incestueuse avec son père, ma vie est normale")... Bref, on ne ressent aucune forme d'enjeu dans cette histoire. Anaïs est bouleversé dans son rapport aux autres et à elle-même, elle le reste mais à la différence que tout le monde l'accepte, malgré les innombrables souffrances que cela pourrait lui causer à elle et aux autres...

Parce qu'il y a dans cette BD la persistance de ce spectre que je m'évertue toujours de chasser, celui qui suggère que la fibre artistique et la sensibilité sont indiscutablement liées à la liberté et à la folie. Ce mythe romantique de la jouissance par le détachement à toute souffrance terrestre et par l'acceptation d'une nature profonde... Je ne sais pas si ce propos provient directement du journal intime d'Anaïs Nin, ou bien de la lecture et de la création de Léonie Bischoff, et je ne sais pas si je dois saluer la fidélité ou bien critiquer l'interprétation et le propos politique individualiste qu'elle sous-entend.

Pour finir, les dialogues sont creux. Certaines bulles sont si peu pertinentes qu'on aurait préféré des planches muettes. Léonie Bischoff dessine magnifiquement bien, mais l'écriture ne semble pas être son fort. Peut-être est-ce encore une fois une adaptation du style d'Anaïs Nin.

Un somptueux livre à admirer, mais une bien mauvaise histoire à lire selon moi.
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Des graphismes sublimes, une âme torturée, passionnée, multiple et ardente. Une BD biographique qui donne envie d'aller découvrir cette autrice à la complexité réelle. Une façon de concevoir l'amour bien loin des stéréotypes. Quand l'âme rencontre les amours. Une femme sous toutes ses facettes.
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Dans cette bande dessinée, le lecteur assiste à la rencontre entre Anaïs Nin et Henry Miller à Paris dans les années 1930. Nous suivons les aspirations littéraires d'Anaïs qui souhaite écrire un roman et ne pas se contenter seulement de son journal intime et personnel ou de son essai sur D.H. Lawrence. Petit à petit, elle s'ouvre à la sensualité et répond aux désirs des hommes.

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée. le dessin est vraiment magnifique, très coloré. L'idée de donner corps à une seconde Anaïs, de papier, est ingénieuse. le journal devient ainsi un personnage à part entière de l'histoire.
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Anaïs Nin est une bande dessinée de Léonie Bischoff publiée aux Éditions Casterman. Cette oeuvre récompensée par le festival de la BD d'Angoulême évoque la vie d'Anaïs Nin, femme proche des surréalistes et auteure d'ouvrages érotiques et de ses fougueux journaux. La lecture en vaut le coup d'oeil et le travail de huit années de Léonie Bischoff subjuguera ses lecteurs.

RÉSUMÉ D'ANAÏS NIN
Anaïs Nin est l'écrivaine d'un ouvrage intitulé D.H. Lawrence : une étude non professionnelle proposant sa perception de l'oeuvre de Lawrence Durrell, mais aujourd'hui, elle souhaite écrire un roman sorti de son imaginaire qui pourrait marquer les esprits. Cependant, elle n'y parvient pas. Sa plume ne sait écrire que ses journaux intimes qu'elle garde précieusement, en deux exemplaires : celui qui est montré à son mari et le second plus secret qu'elle présente comme un journal de ses fantasmes.

Les hommes qui l'entourent l'encouragent pourtant, ils apprécient son travail bien qu'ils tentent parfois d'y apporter leurs modifications. Toutefois, Anaïs veut écrire comme une femme et se libérer des contraintes imposées par les hommes. Son écriture laisse d'ailleurs parfois les hommes partagés et certains conflits émergent à propos de la façon dont parler d'une personne transformée en personnage. C'est l'écriture nébuleuse contre la dissection de ce qu'est le personnage.

Cependant, la part la plus importante de cette BD touche à la libération sexuelle de cette femme. Elle sent qu'elle n'est pas épanouie et cherche à se libérer par les expériences. Anaïs Nin découvre alors sa sexualité et sa sensualité à travers des expériences avec des amis qui la désire et qu'elle désire également. Elle se découvre autrement, désirée et désireuse, quitte à franchir certaines limites qu'elle n'était pas certaine de vouloir transgresser…

QUI EST ANAÏS NIN ?
Anaïs Nin est un auteur franco-américain de nombreux romans et récits érotiques qui lui sont souvent réclamés sous la forme de commande. C'est d'ailleurs l'une des premières femmes à écrire de la littérature érotique. Elle a gagné sa notoriété grâce à la publication de ses journaux intimes qui offrent une vision personnelle et complète de sa vie privée, de ses relations et de ses fantasmes.

Elle a commencé à écrire ses journaux à l'âge de 11 ans, lorsque son père quitte sa mère et qu'elle perd contacte avec lui. La fin de sa relation avec ce père pourtant destructeur et séducteur portera les fruits de la plume d'Anaïs qui, depuis, n'arrêtera plus d'écrire ses journaux jusqu'à la fin de sa vie.

D'ailleurs, certaines de ses fréquentations demeurent assez connues aujourd'hui. Parmi celles-ci, nous comptons Henry Miller, Lawrence Durrell, Otto Rank, Antonin Artaud et Edmund Wilson. Elle entretenait également des rapports intimes avec Henry Miller et sa femme June pour qui elle ressentait une grande amitié passionnelle. Ces deux personnes participent grandement à l'évolution du style d'Anaïs et à sa libération personnelle. Ils deviennent des figures phares de sa vie et de l'oeuvre produite par Léonie Bischoff.

LA TRANSFORMATION D'UN JOURNAL INTIME EN UNE NOTE BIBLIOGRAPHIQUE
Cette BD relève donc de la bibliographie imagée créée à partir des journaux intimes d'Anaïs Nin. Cette femme entretenait précieusement ses journaux depuis l'âge de 11 ans et dans cette oeuvre, L. Bischoff offre à Anaïs la possibilité de s'entretenir avec son écriture et ses carnets. Nous découvrons à la fois les doutes et les plaisirs de cette femme qui se cherche encore.

Attention, nous ne découvrons pas toute la vie de cette femme, seulement une période prolifique littérairement et personnellement parlant. Il s'agit d'une période précise qui a marqué la vie de l'autrice et permet de comprendre comment Anaïs Nin s'est transformée pour devenir cette femme fatale et fougueuse que nous connaissons.

Cette BD présente également Anaïs Nin comme une représentante (malgré elle) de la lutte féministe. Elle tient à imposer son style et son travail, sa vision des choses et non plus seulement celle de ses amants et des hommes de ce monde. Elle évoque la créativité et sa quête de liberté, aussi bien dans la littérature que dans sa vie – notamment sexuelle. Elle parle aussi de sujets qui étaient tus en France à son époque comme l'inceste et l'avortement tardif. Mise en garde toutefois pour le lecteur : il faudra être prêt à assister à ce genre de scènes qui font bel et bien partie de la vie d'Anaïs Nin.

IMAGES, SENSUALITÉ ET THÈMES DIFFICILES

[...]

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