Héraclite, le sujet

La figure d' Héraclite a hanté l'histoire de la philosophie européenne. Platon, disciple de Socrate, l'a compté au nombre des grands précurseurs. ON l'a angé parmi les "précurseurs" mais, dans l'Athène du IVe siècle, on ne le comprenait plus.

Il y a deux guerres. La première est celle qui règne au sein du langage, et donc au sein des mondes qu'il engendre. (...). L'autre guerre est celle qui règne entre nos mondes et la réalité.

" Ceux qui pensent juste doivent tirer leur force de ce qui fonde toutes choses comme la cité doit tireer la sienne de ses lois - car les lois humaines se nourrissent d'une seule, la loi divine, qui est toute puissante, suffit à tout et surpasse tour." (114-12) C'est pourqui "le peuple doit se bâttre pour ses lois comme pour ses emparts (44-37) Sur cette dimensioon de sa pensée, nous n'en savons hélas pas plus.

Ils agissent et parlent comme des enfants qui immitent leurs parents.

Je l'ai d'abord fait par jeu [réoganisation totale des fragments d'Héraclite pour en trouver une signification] pui mon intuition s'est confirmée et je me suis en outre aperçu que la vision d'Héraclite coïncidait avec celle que l'ai dévelopée dans de précéents essais, principalement dans Un paadigme, Esquisses et le Propos du sujet, Héraclite la confirmait et me fournissait un argument historique ; cette coïncidence signifiait que cette vision ne dépendant ni du lieu ni du temps. [François Billeter lit couramment le chinois, même ancien, donc oui, il est habitué à mettre des symboles en mots, et à retranscrire le CHinois en Français ce qui demande une gymnastique quotidienne de changement d'ordre des mots qui permet à plus que n'importe qui de remettre des pharses dans l'ordre pour en retrouver le raisonnement, et François Billeter n'est pas le seul à rapprocher Héraclite de la réflextion chinoise, un médecin américain étudiant la médecine chinoise en Chine, TED J. KAPTCHUK O.M.D. fait un rapporchement similaire, (voir comprendre la médecine chinoise la toile sans tisserand ed SATAS) c'est donc une hypothèse à prendre très au sérieux. Bien plus que cela en a l'air.]
je me suis alors souvenu d'un texte qui figure dans le chapitre 2 du Tchouang-tseu, que j'avais étudié près de trente ans plus tôt, et qui, je m'en apercevais maintenant à ma grande surprise et mon bonheur, dit sur le sujet humain dans un langage certainement très différents, la même chose qu'Héraclite.

Il y a quelque temps, je suis tombé dans une librairie sur Héraclite l'Obscur, de Marc Froment-Meurisse, un auteur qui m'était inconnu. [...]
Ils [Walter Kran et Diels- Kran] en ont dénombré 126, les ont numérotées de 1 à 126 et cette numérotation, ainsi que cet ordre, sont devenus canoniques.M. Froment-Meurisse a eu l'idée de les remettre dans un ordre propreà faire apparaître la cohérence de la pensée d'Héraclite et en proposé une interprétation fondée sur cet ordre. Avant lui, pour autant que je sache, cela n'avait jamais été fait.

Parler est autre chose que souffler.

Pour comprendre ce que dit Héraclite, nous devons à notre tour cessez de discourir et nous arrêter. Nous devons observer et apprendre à voir. [ c'est ce que tente de nous apprendre la concentration en un point, c'est à dire la méditation. C'et à vivre, on ne comprend pas tant qu'on ne l'a pas vécut.]

En suspendant le langage, nous suspendons le monde qu'il produit en nous. Nous nous ovrons à la rréalité, le plus souvent de façon momentanée, le temps que se produise l'effet attendu. [l'intuition qui dépasse les mots]

L'autre guerre est celle qui règne ente nos mondes et la réalité. Héraclite ne la nomme pas "guerre", mais elle est au centre de sa pensée. Elle est un conflit logé au coeur de nous mêmes, auquel nous ne pouvons pas échapperr, mais dont nous devons prendre conscience pour bien penser et nous connaitre.