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Critique de Davjo


Aussitôt commencé, aussitôt fini. On est emporté dans le monde dingo et imagé de Joseph Bialot.
Ça commence par un accident de la route, une gamine renversée.

Ça continue avec un homme qui écrit le mot chômeur sur une étoile jaune avant de péter un cable et devenir un forcené qui tire sur les objets électroniques et les télés en particulier.
Pour payer un flacon de parfum au muguet à leur copine accidentée, une bande d'enfant cherche un stratagème pour obtenir de l'argent. Nino le rêveur va fourbir un plan aux petits oignons pour faire un hold up dans une gare...Il faudra le faire un lundi car « on vote dimanche, donc pas d'école lundi matin puisqu'on désinfecte toujours après les élections. »
Espérons qu'il ait plus de chance que son grand frère, le type même de ce que les flics appellent un petit casseur. Il est rencardé et fournit un faussaire et recéleur, le légendaire Kili des Puces. Et on n'oubliera pas Max et son tueur, le pitbull Rosko.
Joseph Bialot Rue du chat crevé, ça sonnait bien et j'ai passé deux heures emporté dans la trombe d'un monde coloré où des enfants jouent aux adultes en mettant des masques de carnaval, kidnappent des chiens, où les pit-bull tuent sans pitié dobermans, berger allemand et vieil homme, et où une gamine n'aura jamais son flacon de parfum. A la fin, il ne reste qu'un conte cruel. Une belle découverte. Pour comparer, c'est comme un Pennac en plus cruel et plus rapide.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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