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EAN : 978B0019UCP8K
Ed. des cahiers libres (30/11/-1)
3/5   1 notes
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Mon peuple fantôme
A J. Déesse


Extrait 3

Là sur le promontoire j’attendais ces passages
D’îles : oiseaux étranges jaillis d’entre les cordes
Je te reconnaîtrai fantôme entre ces bâches
Des terres nomades. Là près du Peuple Etranger dont la patrie est
  morte
Est ma place. Là sur l’Ile fantôme
Je viendrai avec mes instruments de musique. Avec ma journée
  accomplie.

Temps d’exil ? Non. Fuite à travers les glaciers du "¨sommeil ? Non.
Le ver de la souffrance tordu dans la pomme de cette blessure.

Mais jusqu’alors : sans armes, sans outils, sur cette
Pierre : extrême limite du continent
Entre rochers et flots qui rejettent
Le lait blanc de l’écume jusqu’à ma faim, jusqu’au vent,

Ici. Loin de l’homme implacable. Loin
Des distributeurs de terre. Sans retour. Sans fuite.
La voix oubliée en moi comme une lettre dans un livre
J’attends mon peuple fantôme, mon île-fantôme.
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Mon peuple fantôme
A J. Déesse


Extrait 1

Entre mer et terre. Entre pierres et ciel.
Avec le pain jaune de la route. Avec le vin rouillé de la forêt
Voilà mon ouvrage accompli. Et les outils de travail
Sont devenus des instruments de musique.

C’est ainsi
Qu’à travers la flamme de la mémoire les objets se changent en
  paroles.
Sur le promontoire, ici, dernier vestige de l’homme.
Rencontre.
Le vent jette dans l’écume ses épées d’eaux
Solitude coupée géométriquement par les oiseaux
Qu’ici donc les visages de la vie se montrent.

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Mon peuple fantôme
A J. Déesse


Extrait 2

Le soleil tombé dans mon œil salé. Face
Aux algues chevelues et aux cortèges de poissons
Mon visage fêlé par le vent comme le bord d’une tasse,
Sur mes lèvres serrées : aube ou crépuscule comme un son.

Sans filets, sans armes
De chasse. Collé aux rochers. Vers le Sud
Les aigles d’écumes. Seul avec mon travail accompli entre terre
  et larmes.
Les cannes à pêche sont devenues des harpes. Les fusils des
  flûtes.

Mais le cœur est la barque éternelle d’Ulysse
Qui touche dans son rêve tant d’îles,
Dans les veines, de nouveaux archipels surgissent,
Une parole, un rire, font naître une ville.
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