>
Critique de tamara29
Je souhaite tout d'abord remercier Babelio et Les éditions Bruno Doucey pour ce livre de poèmes de Jeanne Benameur « Notre nom est une île » reçu lors d'une opération Masse Critique.
Je connaissais cette auteure pour avoir lu « les insurrections singulières » et pour souhaiter lire « Profanes ». Alors j'ai eu envie de lire ces poèmes, cette autre forme d'écriture, de dévoilement, plus profonde et intérieure peut-être que le roman.
Alors, il n'est guère aisé pour moi d'écrire un billet sur des poésies car c'est une histoire de sensations, une histoire personnelle, presque intime. Et il est difficile parfois de partager cela parce qu'on ne peut pas toujours mettre des mots sur ce ressenti.
Les poèmes de Jeanne Benameur sont courts, dépouillés, délicats, sans rimes mais non dénués de rythme et tout aussi opérants.
J'ai commencé à lire ces poèmes dans le métro, en me disant que ce lieu ne se prêtait pas à une telle lecture, et que j'aurai besoin sûrement de les lire ailleurs, loin des autres, dans le silence et l'isolement. Et pourtant, cela n'a pas été nécessaire. En quelques secondes, ses mots ont amené en moi ce silence, cette tranquillité et m'a fait oublier la présence des autres voyageurs, leur mouvement, leur voix.
Les poèmes de Benameur sont courts, dépouillés. Ils parlent de corps, de souffle, de vie, de l'autre. Ils amènent à l'introspection, au silence, à un rythme lent.
Et c'est lentement que j'ai lu ces poèmes, relisant ensuite chaque mot plusieurs fois comme pour mieux m'en imprégner, pour mieux le lier au suivant…
L'éditeur parle de ses mots comme d' « une écriture précise, limpide ». Pour ma part, j'aurai eu besoin de plus de mots comme pour m'assurer du sens des premiers, m'assurer de là où souhaitait nous emmener Jeanne Benameur.
Alors, il me reste cette évidence que cette lecture m'a portée ailleurs et c'est déjà ça la force de la poésie. Ce voyage donne aussi envie d'en lire d'autres prochainement pour retrouver cette atmosphère. Et rien que pour cela je souhaite remercier l'éditeur qui permet et offre ces moments aux lecteurs, peut-être de plus en plus rares face au tumulte du monde et bien sûr remercier aussi Jeanne Benameur.
Je connaissais cette auteure pour avoir lu « les insurrections singulières » et pour souhaiter lire « Profanes ». Alors j'ai eu envie de lire ces poèmes, cette autre forme d'écriture, de dévoilement, plus profonde et intérieure peut-être que le roman.
Alors, il n'est guère aisé pour moi d'écrire un billet sur des poésies car c'est une histoire de sensations, une histoire personnelle, presque intime. Et il est difficile parfois de partager cela parce qu'on ne peut pas toujours mettre des mots sur ce ressenti.
Les poèmes de Jeanne Benameur sont courts, dépouillés, délicats, sans rimes mais non dénués de rythme et tout aussi opérants.
J'ai commencé à lire ces poèmes dans le métro, en me disant que ce lieu ne se prêtait pas à une telle lecture, et que j'aurai besoin sûrement de les lire ailleurs, loin des autres, dans le silence et l'isolement. Et pourtant, cela n'a pas été nécessaire. En quelques secondes, ses mots ont amené en moi ce silence, cette tranquillité et m'a fait oublier la présence des autres voyageurs, leur mouvement, leur voix.
Les poèmes de Benameur sont courts, dépouillés. Ils parlent de corps, de souffle, de vie, de l'autre. Ils amènent à l'introspection, au silence, à un rythme lent.
Et c'est lentement que j'ai lu ces poèmes, relisant ensuite chaque mot plusieurs fois comme pour mieux m'en imprégner, pour mieux le lier au suivant…
L'éditeur parle de ses mots comme d' « une écriture précise, limpide ». Pour ma part, j'aurai eu besoin de plus de mots comme pour m'assurer du sens des premiers, m'assurer de là où souhaitait nous emmener Jeanne Benameur.
Alors, il me reste cette évidence que cette lecture m'a portée ailleurs et c'est déjà ça la force de la poésie. Ce voyage donne aussi envie d'en lire d'autres prochainement pour retrouver cette atmosphère. Et rien que pour cela je souhaite remercier l'éditeur qui permet et offre ces moments aux lecteurs, peut-être de plus en plus rares face au tumulte du monde et bien sûr remercier aussi Jeanne Benameur.
