Toujours curieuse de la diversité de la B.D américaine, je me suis intéressée à
Gabrielle Bell. «
Cecil et Jordan à New-york » est un recueil d'histoires courtes, certaines en couleurs, d'autres en noir et blanc. le bilan de ma lecture est mitigé. Il y a de très bonnes choses et un trait épuré agréable à l'oeil mais l'ensemble n'est pas vraiment abouti et certaines histoires ne m'ont pas plu du tout.
Les histoires que j'ai préférées sont celles qui sont très ancrées dans le quotidien. Dans ces récits réalistes, je trouve que Bell évoque avec beaucoup de justesse la solitude dans les grandes villes et propose de jolis portraits de personnages. En revanche, dès qu'elle s'essaie à une forme de poésie surréaliste, je trouve que Bell rate le coche, ces histoires-là ne m'ont pas touchée et m'ont même ennuyée tant j'ai trouvé qu'il y avait un côté forcé, artificiel.
Bien que je n'ai pas été emballée, «
Cecil et Jordan à New-York » porte suffisamment de promesses pour que j'ai envie de découvrir d'autres ouvrages de
Gabrielle Bell.