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Critique de jlvlivres
« Molloy », « Malone Meurt » et « L'innommable » respectivement (51, Editions de Minuit, 298 p.), (51, Editions de Minuit, 192 p.) et (53, Editions de Minuit, 216 p.) forment une trilogie dans laquelle les personnages tournent en rond, un cercle de plus en plus petit, sorte de spirale vers un trou noir où il n'y a rien.
Mallone, lui n'a pas de bicyclette, mais est figé dans son lit, attendant sa mort prochaine. « Cette fois je sais où je vais. ». Cependant il possède un crayon et un cahier. Il va donc écrire et surtout inventer. « Vivre et inventer. (...) vivre, faire vivre, être autrui, en moi, en autrui ». Ce qui va lui redonner un peu d'espace « Et doucement mon petit espace vrombit, à nouveau. ». Mais lui aussi sait il qui il est ? Est il Sapo, fils des Sapocast ou Mallone, fils des Macmann ? « Vais-je être incapable, jusqu'à la fin, de mentir sur autre chose ? » Il est même parfois incapable d'écrire. « Je viens de passer deux jours inoubliables dont nous ne saurons rien. ». Et le temps s'écoule sans que rien n'en change le déroulement. « Monde mort, sans eau, sans air. C'est ça, tes souvenirs. de loin en loin, au fond d'un cirque, l'ombre d'un lichen flétri. Et nuits de trois cents heures. ». Au bout on sent qu'il n'y a et n'y aura rien. « Ça passait le temps, j'étais le temps, je mangeais l'univers. Plus maintenant. On change. En vieillissant. ».
Mallone, lui n'a pas de bicyclette, mais est figé dans son lit, attendant sa mort prochaine. « Cette fois je sais où je vais. ». Cependant il possède un crayon et un cahier. Il va donc écrire et surtout inventer. « Vivre et inventer. (...) vivre, faire vivre, être autrui, en moi, en autrui ». Ce qui va lui redonner un peu d'espace « Et doucement mon petit espace vrombit, à nouveau. ». Mais lui aussi sait il qui il est ? Est il Sapo, fils des Sapocast ou Mallone, fils des Macmann ? « Vais-je être incapable, jusqu'à la fin, de mentir sur autre chose ? » Il est même parfois incapable d'écrire. « Je viens de passer deux jours inoubliables dont nous ne saurons rien. ». Et le temps s'écoule sans que rien n'en change le déroulement. « Monde mort, sans eau, sans air. C'est ça, tes souvenirs. de loin en loin, au fond d'un cirque, l'ombre d'un lichen flétri. Et nuits de trois cents heures. ». Au bout on sent qu'il n'y a et n'y aura rien. « Ça passait le temps, j'étais le temps, je mangeais l'univers. Plus maintenant. On change. En vieillissant. ».
