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3,41

sur 737 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bordel, enfin ! J'ai mis 3 mois à lire ce livre.
Alors, pour vous mettre dans le contexte, l'auteure du livre, Emma Becker, décide de se prostituer et d'écrire un livre sur son expérience de pute dans les bordels de Berlin, et c'est super interessant.

La Maison est un livre fort et qui peut être dérangeant, surtout si l'ouverture d'esprit n'est pas votre fort.
Derrière ses dessous humoristiques, La Maison est un récit très humain qui cache sous ses airs « légers » une réflexion profonde et intelligente sur les femmes, leur condition ou sur l'idée que nous nous faisons d'elles.
La sexualité féminine, le désirs et cette liberté sans cesse à conquérir (acquérir?). Bien loin de l'autofiction racoleuse et provocante que d'autres voudraient y voir, ce livre tout en poésie en séduira plus d'un.
Si j'ai beaucoup aimé La Maison c'est parce qu'il est, je pense, d'un genre nouveau. C'est à dire de ceux qui laisse les femmes s'exprimé en paix et qui ne les censure pas. Mais si je n'ai pas mis toute les étoiles c'est pour une raison. le livre est un peu trop long à mon goût. Certes il y a matière à réfléchir mais parfois trop de détails, trop de phrases m'ont encombré l'esprit pendant ma lecture. Bref, je recommande.
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Je continue ma lancée sur des récits féministe et ce titre de livre est revenu à plusieurs reprises, j'ai donc réussi à emprunter ce livre à la bibliothèque, ne connaissant pas l'auteur mais comprenant rapidement rien qu'avec le titre ou ce récit allait me mener.

Emma Becker est une jeune femme et suite à ses relations amoureuses avec les hommes elle va d'abord avoir recours au service d'une jeune femme pour faire plaisir à son compagnon moyennant rétribution et par la suite elle va s'intéresser de plus près à ces relations tarifés.

Elle va donc se rendre en Allemagne ou les maisons closes sont légales, les prostitués payant même des impôts sur le revenu comme dans tout les autres jobs.

On découvre petit à petit les conditions de travail, les chambres, les autres filles, les horaires, les patrons mais surtout les clients et les différents types de clients comme nous pouvions nous en douter.

Si les clients plein aux as et aux pratiques extravagantes existent, il existe d'autres types de clients qui souhaite des "cours" de sexualité et ou qui demande plus à parler de leur vécu qu'autre chose.

Un récit intéressant à lire même si je n'ai rien appris de particulièrement nouveau à ce sujet. Certains évoque le côté cru du roman mais je trouve cela plutôt en adéquation avec le récit et le cadre ou celui-ci se déroule.
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Quand ce livre est sorti, il avait éveillé ma curiosité, à cause de son sujet bien sûr car il n'est pas commun qu'une jeune femme témoigne de son expérience heureuse de la prostitution, et à cause de ses bonnes critiques ensuite, car je m'étais dit qu'il devait être sacrément bon pour avoir d'aussi bonnes critiques sur un tel sujet en pleine vague metoo.
J'ai enfin eu l'occasion de le lire et j'en sors avec une impression mitigée. Je m'attendais à lire une sorte de témoignage, et en fait il s'agit d'un livre à l'écriture très littéraire, dont je comprends qu'elle puisse plaire, mais que pour ma part j'ai trouvé trop décousue. Cela m'a empêché de rentrer dans l'histoire et j'ai eu l'impression d'une succession de scènes sans ordre bien défini. Certains passages m'ont plu, d'autres non, mais globalement j'ai été déçue par le livre dans son ensemble dont je m'attendais à ce qu'il rende compte de l'expérience d'Emma Becker de manière plus complète et plus claire.
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Emma Becker a intégré volontairement les maisons closes Berlinoises durant deux ans. D'une part pour un travail d'investigation en vue de l'écriture de ce livre, et d'autre part, comme elle le dit si bien :"pour se sentir réellement femme".

Ici, il s'agit là d'une plongée dans le milieu de la prostitution légale.

Elle raconte le fonctionnement de ces établissements et comment les femmes sont traitées d'une maison à une autre.

"La Maison" est dépeinte comme un établissement familial bienveillant, laissant une certaine liberté aux professionnelles.

Au travers d'anecdotes sur les clients, les filles, leurs vies privées, on voit Emma évoluer dans ce milieu qui reste honteux et jugé par le commun des mortels .

Elle ne dissimule rien: ni le côté sombre de la prostitution et ses dangers, ni l'entraide entre les filles et ce lien particulier qui existe entre elles.

Bien entendu, ce roman parle de sexe, sans détour, avec des termes parfois crus.

Elle n'en fait pas l'apogée ni ne la condamne car la prostitution, comme elle le dit, est plus que nécessaire à la société.

Un peu à la manière d'un journal intime, elle couche sur le papier son expérience de prostituée Berlinoise et nous fait entrevoir ce milieu d'une autre manière.

Une lecture intéressante que je recommande vivement.

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Ce livre est une bizarrerie, inclassable ovni. Emma Becker est partie deux ans se prostituer à Berlin pour écrire un livre sur cette expérience. Elle a choisi Berlin parce qu'en Allemagne la prostitution est légale. Je ne peux pas dire que j'ai détesté ce récit, mais même si elle explique bien ses motivations, j'ai du mal à la comprendre. J'ai apprécié le ton, naturel, sans aucun faux-semblant et sans tabou, cru mais jamais vulgaire, tendre avec les putes (terme qu'elle préfère à celui de prostituée). le style est agréable, plein de qualités, quel que soit le registre (du soutenu au terre-à-terre). C'est plein d'humour pour dépeindre des scènes cocasses. C'est fluide, ça se lit tout seul et ce n'est pas du tout désagréable à lire, mais décidément je n'arrive pas à comprendre Emma Becker.
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Emma Becker est écrivaine. Je la découvre avec La Maison, qui est son 3e roman.
Je ne sais pas si j'ai aimé ou non cette lecture, je suis partagée.
D'abord gênée par l'inconvenante entrée en matière de ce roman : une gamine sous coke qui décide d'offrir une prostituée à son petit-ami, puis qui devient la maitresse d'un cinquantenaire marié… J'ai finalement réussi à persévérer jusqu'au récit de la maison pour lequel j'ai trouvé cette jeune femme, aux multiples personnages, sensible et attachante. Bien qu'elle dénonce en filigrane pas mal de choses sur le milieu de la prostitution, c'est le témoignage personnel et intime qui prône ici et le désir de rendre à ce milieu toute son humanité.

C'est l'histoire d'une jeune femme, à la fois enfantine et mature, et de son amour pour les corps, l'érotisme et le sexe. L'histoire singulière d'une écrivaine qui décide de se plonger à corps perdu dans les bordels berlinois pour en écrire un roman. de son fantasme pour ces femmes, de l'usage qu'elles font de leurs corps et de la nouvelle famille qu'elle trouve auprès d'elles. Enfin, de son attachement pour un lieu et de son envie d'immortaliser chaque instant vécu en prenant soin de décrire chaque odeur, chaque lumière et ambiance avec une nostalgie touchante.

Les passages que j'ai le plus apprécié sont les passages les moins crus, ceux où l'érotisme prône sur la description au microscope de la chair. Emma Becker enchaîne les récits anatomiques comme Justine enchaine les clients et cela fini par flanquer la nausée : bien qu'il ait peu de pages, j'ai trouvé ce roman trop long. Ensuite, je suis restée sur ma faim car je m'attendais à lire une réflexion plus poussée, plus féministe, plus sociologique et probablement moins fourre-tout (dans tous les sens du terme).
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C'était une idée à la con.
C'est Emma Becker qui le dit.
Elle a même du mal à comprendre ce qui, précisément, l'a poussée à accomplir son projet foireux.
Pour repousser ses limites, peut-être.
Voir si elle en était capable, sûrement.
Faire parler les bavards et rager les rageux, pourquoi pas.
Apprendre, certainement.
Toujours est-il qu'elle l'a fait, et pas à moitié.

L'idée à la con, c'était de partir pour Berlin avec son allemand boiteux, ses quelques appréhensions, sa soif d'en savoir plus et peut-être même d'en découdre.
Là-bas, la prostitution est légale.
Là-bas, elle va rejoindre une maison close, avec ses préjugés et ses carnets de notes, et faire plus que se plonger dans la peau des travailleuses du sexe qui y exercent : devenir l'une d'entre elles et documenter son expérience, parce que c'est ce qu'elle fait, écrire, et puis parce que ça la fait marrer, parce qu'elle a des choses à prouver à son ego, parce qu'elle a envie de pouvoir défendre l'idée que se prostituer n'équivaut pas forcément à vendre son âme.

Dans la première maison close, personne ne se parle. Les filles sont en compétition, et Emma en perdition. Ca ne lui inspire rien, sinon du désemparement, alors elle plie bagage, et découvre ainsi la Maison, un établissement aux codes parfois un peu datés mais qu'elle se surprend à embrasser en un rien de temps. Très vite, la Maison devient la sienne, avec ses beautés, ses surprises, ses bizarreries aussi, ses dégoûts parfois, ses moments d'inspiration comme de découragement, son côté sublime et son absurdité en arrière-plan. Emma devient Justine, découvre la routine hors-cadre des prostituées, leurs longues plages d'ennui, leurs barricades émotionnelles plus ou moins hermétiques, leurs petites manies aussi nécessaires qu'attachantes, leur résignation, leur enthousiasme, leur cynisme, ça dépend des jours, parce qu'au fond, en tout cas c'est ce qu'Emma/Justine perçoit petit à petit, c'est un taf, différent des autres certes, mais un taf, avec ses codes, ses jours avec et ses jours sans, ses avantages et ses inconvénients, ses douleurs et ses consignes qu'on transgresse de temps en temps.

Elle est pute, maintenant. Ça la change, un peu. Pas complètement.
Elle ne bascule pas dans une damnation éternelle, pas plus qu'elle ne traverse d'épiphanie grandiose.
Elle est juste elle.
Un peu plus lucide.
Fatiguée, souvent.
Émue, parfois.
Bouleversée par les autres, surtout.
Les filles.
Plus ou moins jeunes, vieilles, éblouissantes, enthousiastes, grosses, taiseuses, malpolies, gracieuses, désinvoltes, mais toujours et avant tout dans une compréhension tacite et constante de leur vécu commun.
Une compagnie improbable et salvatrice.
Très vite, pour Emma, une forme nouvelle de sororité à laquelle rien ni personne n'aurait pu la préparer à devenir aussi attachée.

C'est risqué, comme démarche, devenir prostituée pour en faire un livre.
Ça pose question.
Ça peut repousser le lecteur.
Ça charrie tout un tas d'écueils.
Faire le plaidoyer de la prostitution, ou au contraire, la condamner catégoriquement, en jetant tous ses acteurs et actrices avec l'eau du bain.
Il s'agit de trouver un entre-deux, et Emma Becker, avec ses errements, ses hésitations et ses contradictions, semble y être plutôt bien parvenue - et même plutôt très bien.

L'expérience de l'autrice est individuelle, biaisée, et surtout privilégiée, ce qu'elle reconnaît et souligne à chaque instant. La maison close, c'était aussi la garantie d'une sécurité, d'une protection, d'une forme de soutien tangible bien qu'imprévisible. Jamais elle n'a risqué sa vie comme c'est le cas d'une infinité d'autres travailleuses du sexe ; elle a certes connu des moments de doute, de solitude, voire de rares épisodes de franche violence, mais son expérience est restée relativement préservée, et elle veille à le rappeler autant que possible, tout en mettant en évidence les nombreux abus dont elle a été témoin direct ou indirect. La prostitution peut être exploitation, elle l'est même souvent - la plupart du temps ? -, et il n'est pas question de nier ça, mais ce que l'écrivaine affirme avec un aplomb assez impressionnant, c'est qu'il est également possible d'y trouver une forme de satisfaction, voire d'épanouissement.

La prostitution, c'est la vie, c'est fait par des gens, des gens réels comme on en croise constamment dans la rue, et ça veut dire quelque chose de notre monde, qu'on le veuille ou non. La prostitution existe depuis longtemps, sinon depuis toujours, elle continuera d'exister, et ce qu'Emma Becker raconte avec une transparence remarquable et une lucidité plutôt pertinente, c'est qu'il est possible de l'imaginer autrement, de la rendre aussi sécurisante que possible pour les personnes qui l'exercent.

On pensera ce qu'on voudra de la démarche de l'écrivaine. On y verra au mieux une analyse passionnante des complexités du désir féminin, au pire un brûlot pro-prostitution ou un ego-trip intenable, ou bien quelque chose de moins tranché, un reportage accidenté, une autofiction influencée, un essai admirablement documenté, une question flamboyante posée à une société hypocrite. Un roman qui se sait privé et assume d'être politique, sans jamais chercher à se poser comme universel et moralisateur. Une expérience à la première personne, dont on ne peut que saluer la sincérité, et un ouvrage final qui donne avant tout l'envie de lancer de longs, passionnants et complexes débats sur un sujet qu'il serait beaucoup trop facile (et surtout dangereux) de ne considérer que comme l'histoire d'une simple niche, ou la toile de fond de quelques faits divers sordides.
Lien : https://mademoisellebouquine..
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François Busnel ,dans la Grande librairie parle d'un grand livre sur le désir féminin . A mon avis ( il s'agit là d'une opinion toute personnelle ! )ce livre me semble plutôt analyser le désir masculin ,désirs ,on ne peut plus variés!!
L'auteure elle-même, dit qu'elle écrit surtout sur les femmes ,en effet elle parle de la femme ,de son statut dans la société ,des femmes qui se prostituent ,qui se font payer pour satisfaire le désir masculin justement.
Son enquête de journaliste d'investigation,de journalisme gonzo ,comme disent les américains, nous entraîne dans une maison close à Berlin où ces maisons sont autorisées ,contrairement à la France .
Elle décrit l' itinéraire des prostituées ,le sien à elle aussi, ce qui les a amenées à pratiquer ce job : besoin d'argent, raisons familiales ou autres ,argent que l'on peut qualifier parfois de facile ,malgré les dangers inhérents à la fonction ,de l'exploitation ,des abus dont ces femmes peuvent être victimes .
Elle se demande également ce qu'il adviendra de ces femmes lorsque le désir masculin, lui justement, ne sera plus au rendez -vous.
Dans ce témoignage je n'ai pas constaté un désir particulier,sexuel ou autre , pour la gent masculine, à part les relations qu'elle a pu avoir dans sa vie privée avec son ami de coeur .
Enfin ce récit parle d'humains ,quels qu'ils soient ,et ce sans jugement et s'en est le bon côté !
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Un livre qui fait beaucoup parler de lui au milieu de cette rentrée littéraire 2019. J'en ai entendu du bien, du moins bien et je me suis donc lancé dans cette lecture impatient de me faire ma propre idée sur ce livre.

Force est de constater que je me place au milieu et que je n'ai pas d'avis très tranché.

Je vais commencer par le positif d'abord : livre original, très engagé avec une réelle démarche de l'auteur. Emma Becker nous parle ici de son expérience, quelque chose de réellement vécu de l'intérieur et cela se ressent.

Par ailleurs, c'est bien écrit et agréable à lire. J'ai pu lire quelques critiques reprochant le langage parfois fleuri, cela ne m'a pas dérangé, ce livre n'est pas vulgaire du tout à mon sens et c'est d'ailleurs un vrai tour de force de ne pas tomber dans une certaine facilité stylistique pendant ces 400 pages.

Autre point intéressant, on passe par plusieurs sentiments pendant la lecture, c'est parfois drôle, parfois révoltant, après on a le droit d'être plus ou moins d'accord avec l'auteur sur certains points mais ce livre fait réfléchir, interroge sur plusieurs sujets (et pas que sur la prostitution d'ailleurs) et en ça c'est plutôt réussi.

Le point négatif tient pour moi à la longueur du récit et à sa construction. Il m'a manqué un vrai fil rouge narratif avec peut-être une chronologie un peu plus présente. J'ai eu l'impression d'un ensemble assez décousu avec une succession de fait, amenant à une pensée, une réflexion avec parfois de grosses digressions. J'ai compris la démarche, j'ai apprécié la lecture car ce roman a de réelles qualités littéraires mais j'ai eu du mal à voir ou le récit allait nous conduire. Ceci dit, c'est sûrement recherché par l'auteur mais ça m'a quand même à un certain moment donné l'impression de tourner un peu en rond.
Une meilleure structuration où bien un récit un peu plus court aurait peut-être été préférable.

Au final, c'est une lecture intéressante, avec une belle écriture maîtrisée et qui pousse le lecteur à s'interroger. le côté un peu trop décousu avec cette succession de faits et de réflexions sans réel fil conducteur (comprendre sans réel lien entre les chapitres, car il y a quand même un fil rouge avec la thématique) m'a un peu perdu et c'est bien dommage.

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Arrivée poussivement au terme de la Maison, je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce livre. En tous les cas, il est loin des critiques flatteuses qui ont accompagné sa sortie en librairie. Entre réalité et fantasmes, je ne peux pas me décider.
Chaque chapitre est l'occasion de décrire des prestations, des tarifs, des fantasmes masculins et parfois des réflexions sur la condition de prostituée avec le vocabulaire adéquat à ces pratiques. J'ai du mal avec les mots style bite, queue, sucer qui apparaissent à foison au fil des pages.
Comme je ne recherchais dans cette lecture aucune lubricité ni avidité particulière de sexe, j'ai lu La Maison comme un reportage sur deux maisons closes de Berlin, le Manège et la Maison où l'auteure a officié pendant deux ans.
Son but était d'en faire un livre. Voilà qui est fait, voilà qui est lu.
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