Citations sur Oedipe sur la route (71)
Votre vie n'est pas à vous, elle n'est pas votre bien, et celui qui vit dans l'instant comment pourrait-il déchiffrer la langue épineuse du temps ? La vie, la mort, la maladie sont de grands fauves, d'intrépides joueuses qui lancent leurs dés sans hésiter.
Sans la mort quels terribles combats entre ceux qui ne mourraient plus et ceux qui grandissent, avides de terres et de liberté.
Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.
Il est parsemé de ces pierres à demi cachées [...], c'est un sentier comme il y en a beaucoup en Grèce. Un chemin qui n'est jamais, qui serpente indéfiniment et sans dire d'avance où il va.
Chapitre 16 : Le chemin du soleil.
Chacun va bientôt devoir retrouver l’itinéraire de ses songes et tracer sur la terre et dans le ciel le chemin inconnu qui correspond à son image intérieure
(Le Labyrinthe, J’ai lu, p. 132)
Le matin, nous nous éveillons avec le désir que ce soit déjà le soir, et nous nous endormons le soir en espérant ne plus nous réveiller
(Chap. 8, Calliope et les pestiférés, J’ai Lu, p.152)
Le travail vous soumet à ses lois, vous lime, vous renforce, mais vous demeurez le même. Tandis que l'amour, tel qu'Antigone l'a connu cette nuit, tel qu'elle le connaît sans le savoir depuis longtemps, cette certitude d'être attendue dans l'ardeur, c'est un autre niveau de la vie, ou de ce qui est plus que la vie.
Chapitre 14 : La route de Colone.
Elle voudrait lui raconter son rêve, mais elle a peur de l'affaiblir en le faisant entrer dans le tissu incertain des mots.
Chapitre 5 : La vague.
Le naufrage est sûr, vous êtes déjà tout engourdi par les vagues glacées qui vous assaillent, mais en somme tant qu'on crie, on est vivant.
Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.
" Prier, toujours prier, ça sert à quoi ? " La réponse est sans hésitation : " Ça sert à prier. "
Chapitre 7 : Le labyrinthe.
Le tonnerre retentit pour la deuxième fois, sans troubler Œdipe. Il est toujours celui qui a pu, sur le cap, dominer et faire retomber dans la mer l'énorme vague de la folie.
Chapitre 16 : Le chemin du soleil.
- La maladie, Calliope, travaille à la fois le champ de la vie et celui de la mort. Elle nous fait peur, elle nous égare, mais l'existence n'est-elle pas troublante, exigeante comme le petit enfant. La maladie est vigilante, elle nous prévient, elle sait combien le mal est nécessaire et secourable au bien.
Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.