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00:00:00 - 00:09:30 : Lancement
00:09:30 : Introduction
00:10:50 : Musique - DJ Set Etienne de Crécy
00:22:48 : présentation de l'événement
00:30:45 : Musique - Ditter
00:42:00 : Julia Cagé, économiste
00:47:39 : Patrick Boucheron, historien
00:50:55 : Annie Ernaux, autrice et prix nobel de littérature
00:57:22 : Rokhaya Diallo, journaliste, militante féministe et antiraciste
01:02:52 : Musique - Mauvais oeil
01:11:15 : Dominique Sopo, président de SOS Racisme
01:14:20 : Pierre Rosanvallon, historien et sociologue
01:17:31 : Josiane Balasko, comédienne
01:19:01 : Musique - Voyou
01:31:07 : intervention sur les luttes sociales, par des militants de SOS Racisme et Samir Benyahya, délégué syndical chez Metex
01:40:30 : Intervention commune de l'intersyndicale
01:49:54 : Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits
01:53:40 : Musique - Martin Luminet
02:06:57 : Cyril Dion et Claire Nouvian
02:13:40 : Sarah Forever, drag queen, et du collectif les Inverti.e.s
02:22:26 : Frah, chanteur des Shaka Ponk
02:26:00 : intervention commune de la société civile
02:32:59 : Agnès Jaoui, actrice et scénariste
02:38:04 : Musique - Piche, drag queen
02:46:24 : Musique - Mélissa Laveaux
02:58:14 : Raí, footballeur, ancien joueur du PSG
03:02:32 : Intervention sur la liberté de la presse
03:12:00 : Musique - plateau RAP, avec Grünt
03:40:30 : Judith Godrèche, actrice, scénariste et réalisatrice
03:51:55 : Nadège Beausson-Diagne, actrice, chanteuse et chroniqueuse
03:59:50 : Michèle Ray-Gavras, productrice
04:07:22 : Musique - Gauvain Sers
04:13:38 : Musique - Sidi Wacho
04:24:47 : Aïssa Maïga, actrice et réalisatrice
04:29:09 : Swann Arlaud, acteur
04:38:07 : Musique - Lulu van Trapp
04:50:44 : Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice
04:53:55 : Musique - Bagarre, Zaho de Sagazan, Izia
05:25:10 : Conclusion de l'événement
05:35:26 : Musique - Thomas de Pourquery
Rokhaya DialloJean Baubérot/5
5 notes
Résumé :
Citoyenneté, liberté, justice, loi, respect... autant de mots que nous entendons chaque jour et autant d'expressions qui ne semblent plus dire grand-chose aujourd'hui. Il est donc impérieux de parler de laïcité en ce moment, à la maison ou à l'école. Rokhaya Diallo et Jean Baubérot, les auteurs, abordent tout d'abord l'histoire et les grands principes de la laïcité. Puis à l'aide de quinze fiches illustrées, ils proposent un parcours au coeur de nos institutions en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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J'ai apprécié lire ce petit livre car même (ou parce que) s'il s'adresse aux enfants, sa pédagogie permet une compréhension simple de ce qu'est la laïcité.
Les auteurs synthétisent la notion de la laïcité de manière simple, précise et imagée :
On peut la synthétiser par 4 grands principes.
2 concernent ses finalités :
– la liberté de conscience (le droit de croire et de ne pas croire) ;
– l'égalité devant la loi sans condition de religion ou de conviction (la non-discrimination pour
raison religieuse).
Deux autres principes concernent les moyens :
– la séparation de la religion et de l'État ;
– la neutralité de la puissance publique.
L'image du match de football :
Pour comprendre ce que signifie concrètement ces deux moyens, on peut prendre l'image du match de football.
L'arbitre court sur le terrain, il est actif. Toutefois, il ne tape pas dans le ballon et ne porte pas le maillot d'une des équipes en présence. La plupart du temps, il laisse les footballeurs jouer sans intervenir. Mais si un joueur ne respecte pas la règle, il siffle. Chaque camp de supporters a tendance à croire qu'il favorise l'équipe adverse. En fait tout bon arbitre est impartial, veille à ce que le jeu se déroule loyalement.
Les règles sont les mêmes dans les différents matchs, quelles que soient les équipes aux prises (= la loi).
Les joueurs appartiennent à différentes équipes (= les convictions et les religions) et chaque joueur a sa propre façon de jouer (= chacun peut avoir un rapport personnel distinct aux religions et aux convictions).
En France, la religion est une « affaire privée » (= un choix volontaire, un domaine où l'État n'a pas à s'immiscer).
Les religions sont des organisations de « droit privé » (= elles n'ont pas de lien formel avec la puissance publique).
Pour autant, la religion n'est pas confinée dans la « sphère privée », réduite à « l'intimité ». Ce serait alors tendre à un athéisme d'État.
Comme d'autres convictions, les religions sont porteuses de visions du monde qui peuvent conduire leurs adeptes ou leurs représentants à s'exprimer publiquement sur les principaux problèmes de la vie en société.
La limite est de ne pas chercher à imposer ses propres vues à tout le monde.
La laïcité est donc une loi défendant la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Les auteurs cite l'article 9 de Convention européenne des droits de l'homme, qui a autorité en France :
« Toute personne a le droit a la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites. »
Cependant, la vie en société nécessite des limites à cette liberté.
L'article 9 continue ainsi :
« La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique,
à la sécurité publique,
à la protection de l'ordre,
de la santé ou de la morale publiques,
ou à la protection des droits et des libertés d'autrui »
Les auteurs synthétisent la notion de la laïcité de manière simple, précise et imagée :
On peut la synthétiser par 4 grands principes.
2 concernent ses finalités :
– la liberté de conscience (le droit de croire et de ne pas croire) ;
– l'égalité devant la loi sans condition de religion ou de conviction (la non-discrimination pour
raison religieuse).
Deux autres principes concernent les moyens :
– la séparation de la religion et de l'État ;
– la neutralité de la puissance publique.
L'image du match de football :
Pour comprendre ce que signifie concrètement ces deux moyens, on peut prendre l'image du match de football.
L'arbitre court sur le terrain, il est actif. Toutefois, il ne tape pas dans le ballon et ne porte pas le maillot d'une des équipes en présence. La plupart du temps, il laisse les footballeurs jouer sans intervenir. Mais si un joueur ne respecte pas la règle, il siffle. Chaque camp de supporters a tendance à croire qu'il favorise l'équipe adverse. En fait tout bon arbitre est impartial, veille à ce que le jeu se déroule loyalement.
Les règles sont les mêmes dans les différents matchs, quelles que soient les équipes aux prises (= la loi).
Les joueurs appartiennent à différentes équipes (= les convictions et les religions) et chaque joueur a sa propre façon de jouer (= chacun peut avoir un rapport personnel distinct aux religions et aux convictions).
En France, la religion est une « affaire privée » (= un choix volontaire, un domaine où l'État n'a pas à s'immiscer).
Les religions sont des organisations de « droit privé » (= elles n'ont pas de lien formel avec la puissance publique).
Pour autant, la religion n'est pas confinée dans la « sphère privée », réduite à « l'intimité ». Ce serait alors tendre à un athéisme d'État.
Comme d'autres convictions, les religions sont porteuses de visions du monde qui peuvent conduire leurs adeptes ou leurs représentants à s'exprimer publiquement sur les principaux problèmes de la vie en société.
La limite est de ne pas chercher à imposer ses propres vues à tout le monde.
La laïcité est donc une loi défendant la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Les auteurs cite l'article 9 de Convention européenne des droits de l'homme, qui a autorité en France :
« Toute personne a le droit a la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites. »
Cependant, la vie en société nécessite des limites à cette liberté.
L'article 9 continue ainsi :
« La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique,
à la sécurité publique,
à la protection de l'ordre,
de la santé ou de la morale publiques,
ou à la protection des droits et des libertés d'autrui »
Un petit livre intéressant adapté aux enfants. La première partie est consacrée à la République, ses valeurs et ses principes puis l'ouvrage s'organise en fiches concernant divers aspects de la laïcité. Celles-ci sont organisées en âge afin de permettre de donner des réponses adaptés aux enfants...Je ne serais trop conseiller cet ouvrage aux élèves afin de consolider le cours d'EMC et leurs connaissances de la République dans laquelle nous vivons. Les adultes en feront un excellent usage pour renforcer leurs connaissances de l'Etat, de ses valeurs et principes...
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