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3,87

sur 342 notes
Lecture très agréable ; un roman historique sur un personnage qui n'a pas marqué l'histoire; sa tombe est envahie de mauvaises herbes...
Je trouvais que le contexte politique était peu évoqué dans la saga des déracinés, l'autrice dit que c'est parce que le dictateur a laissé tranquilles les "colons". Ici, au contraire, à travers le regard de sa fille qui l'aime désespérément , on découvre un des pires dictateurs qui soit.
C'est la fille aînée de T, celle qu'il a eue avec sa première femme , la douce et discrète Aminta. Flor de Oro admire son père et voudrait être aimée de lui qui l'envoie, à 9 ans, dans un pensionnat français pour qu'elle reçoive la meilleure éducation possible. Il la comble d'argent mais pas de tendresse...Jamais il ne la laissera faire des choix. Est-elle amoureuse, il la marie! Il lui imposera de nombreux mariages tous de courte durée: 9 mariages, 8 erreurs et un veuvage.
Pauvre petite fille riche, rebelle en secret: le comportement de son père la rend folle; il lui faudra même exécuter le salut nazi...
Elle se sent prisonnière de son père dans les moindres détails de sa vie globalement ratée. Elle sombre dans l'alcoolisme, les désordres alimentaires etc.
Je la plains mais elle m'a souvent agacée.
J'aime l'écriture de Catherine Bardon, fluide et claire.
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C'est vraiment ça qui me séduit dans la littérature, c'est cette possibilité de découvrir, surgie du néant, l'existence d'une personne que L Histoire n'a pas gardée en mémoire mais dont le destin peu banal mérite qu'on s'y arrête le temps d'une biographie.

Sous la plume de Catherine Bardon, autrice
francaise très attachée à l'histoire de l'île de la Dominique, Flor de Oro prend sa revanche et s'inscrit, à défaut de mémoire collective, dans celle des lecteurs qui découvriront son parcours chaotique et douloureux de fille de dictateur. Comment vivre une relation toxique et instable, et assumer sa filiation lorsque son géniteur n'est resté dans les mémoires que comme un tyran sans scrupule, un homme dur et pervers, surnommé « le bouc » pour ses déviances sexuelles, expert en tortures et répression de ses opposants ?
Pas facile de se construire de manière équilibrée dans un tel univers où l'argent et le chantage, la coercition et la peur, sont les modes de communication familiaux. D'ailleurs les agissements de Flor de Oro échappent bien souvent à l'entendement, signe s'il en fallait d'un déséquilibre psychologique certain.

Le destin mouvementé de l'enfance à la mort en 1978 de Flor de Oro, fille aînée d'un premier mariage de T, T pour Trujillot, sort de l'ombre grâce à Catherine Bardon qui lui redonne une voix par-delà un père tentaculaire qui lui a confisqué sa vie. En filigrane, on y découvre aussi la terrible histoire de la Dominique tombée aux mains du dictateur. Peut-être un peu trop factuel, pas assez creusé sur le plan analytique et /ou psychologique, donnant de Flor une image certes superficielle, ce portrait n'en est pas moins une intéressante découverte, moment de lecture que l'autrice a su rendre attrayant malgré le peu de documentation disponible.
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Vous avez forcément vu passer cette nouvelle.
Des logiciels d'intelligence artificielle permettant de détecter si un texte a été généré par une IA (on n'arrête pas le progrès 🤨).
Vous trouvez ça compliqué ?
Vous avez peur que vos élèves ou vos enfants copient astucieusement Wikipédia et passent à travers les mailles du filet ?
J'ai l'astuce ultime pour vous !!!
Gratuite !!
Garantie sans IA !!

Il suffit de demander à vos élèves, ou à vos enfants un exposé sur Flor de Oro Trujillo.
Si ce nom ne vous dit rien, c'est bien normal.
Elle ne possède même pas de page Wikipédia à son nom (ah, on fait moins la maligne là, Madame l'Intelligence artificielle 🤭).
Pour toujours, elle sera, fille de, femme de.
Et pourtant, Catherine Bardon a décidé de consacrer un livre à cette Flor, fille de Rafael Trujillo.

Rafael Trujillo, son nom non plus ne me disait rien.
Et pourtant, lui, il en possède bien une, de page Wikipédia (oui, bah ca va l'IA, on ne peut pas connaître tout Wikipédia, nous 🙄).
Surnommé « l'Ogre des Caraïbes », il a été président, sans opposition possible, de 1930 à 1961 de la Républicaine dominicaine.
Son règne, aux allures de dictatures, sera marqué par la violence, la répression de l'opposition,
Mais aussi, il faut le reconnaître,
Par l'essor économique du pays.

Comment grandir et évoluer dans l'ombre d'un père autoritaire qui contrôle nos moindres faits et gestes, tout comme il contrôle les citoyens de son pays ?
Cela donne une destinée qui, si elle n'avait pas été réelle, aurait été bien difficile à croire, voir même, à imaginer.
Et il fallait bien toutes les pages de ce livre pour la raconter.

ChatGPT, bien en peine quand je lui ai demandé qui était Flor de Oro Trujillo, m'a dit :« Si vous souhaitez en savoir plus sur elle, je vous recommande de consulter des sources locales ou des médias spécialisés pour obtenir des informations précises sur son parcours et ses réalisations. ».
ChatGPT, sans vouloir paraître présomptueuse, je crois que tu as oublié quelque chose.
Pour en savoir plus sur Flor de Oro Trujillo, il suffit d'une chose :
Passer la porte d'une librairie.
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Flor de Oro est née en 1915, à San Cristóbal, en République dominicaine. Elle est la fille d'Aminata, une femme douce qui porte une douleur que ses yeux ne parviennent pas à cacher. Quant à son père, T, il est un ancien télégraphiste, qui a fait de la prison. Il a, ensuite, intégré l'académie militaire de Haina, dans laquelle « les marines américains forment les officiers de la future armée dominicaine. » (p. 10) Il gravit brillamment les échelons militaires et lorsque, en 1924, les Américains quittent l'île, il ambitionne de prendre la tête de l'armée. Il est persuadé qu'il dirigera le pays. Aussi, sa fille doit recevoir la meilleure éducation et s'endurcir. Flor de Oro intègre le collège féminin de Bouffémont, situé en France. « cette déchirure, cette séparation signifient la fin de son enfance, cette solitude signifie les prémices de la douleur, la douleur qui se taira parfois, gommée par des bonheurs éphémères, la douleur qui plus jamais ne la quittera. » (p. 22) Ce n'est qu'au bout de trois ans qu'elle retourne sur son île, pour les vacances. Pendant trois ans, elle n'a pas vu ses parents.


En 1930, le comportement de ses camarades change : Flor est, maintenant, la fille du président de République dominicaine. A la fin de ses études, en 1932, elle rentre dans son île. Pendant la réception fêtant son retour, son regard croise celui de Porfirio Rubirosa, celui qui sera le premier de ses neuf maris. le trouble qu'elle ressent, ce jour-là, ne la quittera jamais.


Flor de Oro a été, pendant longtemps, l'enfant unique de Rafael Leonidas Trujillo Molina, un grand dictateur, surnommé « l'Ogre des Caraïbes ». Appelé Bienfaiteur de la Patrie, il a, cependant, torturé son peuple. Il a régné de 1930 à 1961. « Un des pires dictateurs que le monde ait connu, cruel, manipulateur, pervers, sanguinaire, assassin, tortionnaire, violeur. Comment appeler papa un tel homme ? » (p. 376) Sa fille aînée a aimé le père et détesté le dictateur. Toute sa vie, elle a espéré une déclaration d'amour, mais la tyrannie de T s'exerçait aussi au sein de sa famille. Manipulateur, il a décidé du destin de Flor et de sa vie amoureuse. Elle avait une grande soif de liberté, elle refusait la dictature qui s'exerçait sur son peuple, mais elle n'a jamais été libre. Déchirée entre l'envie de satisfaire son père et celle de faire ses propres choix, parfois courtisée pour de mauvaises raisons, elle a tenté de s'émanciper. Hélas, d'autres chaînes se sont refermées sur elle : celles de la passion dévorante. T n'était jamais loin… Elle a essayé de s'échapper dans une relation choisie : le Jefe était toujours proche. Elle a épousé neuf hommes.


J'ignorais que la République dominicaine avait été dirigée par un dictateur et j'ai été glacée par les exactions de ce dernier envers son peuple et envers ses proches. La fille de L'Ogre raconte l'Histoire de l'île et l'histoire d'une femme prisonnière de celle de son pays et de sa filiation. Dans cette biographie romancée, Catherine Baron donne vie à Flor. Je me suis attachée à elle, ses sentiments m'ont semblé authentiques et j'ai été touchée par ses meurtrissures. C'est une femme qui se rêvait libre, qui aimait son île et ses habitants, mais qui portait le poids incommensurable de sa naissance. Malgré ses douleurs, ce qui interpelle sur les photographies sur lesquelles elle apparaît, c'est son sourire, si grand et communicatif. C'est une face de sa personnalité et de son existence. J'ai adoré ce roman dans lequel la terreur et un souffle de féminisme luttent à armes inégales.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Catherine Bardon sait raconter les histoires comme la grande Histoire. Voilà que nous suivons Flor de Oro Trujillo, de son enfance à la fin de sa vie. Mais qui est cette femme oubliée de tous ? L'autrice a exhumé le passé de Flor de Oro pour retracé sa vie ainsi que celle de la République Dominicaine. Car une chose est sûr : son destin est intrinsèquement lié à celui de son pays. Elle se révèle être la fille de Rafael Trujillo, l'Ogre des Caraïbes. Voulant tout faire pour plaire à ce père plus exigeant, elle ne cessera tout au long de sa vie de lui obéir et dans un même temps de tenter de lui échapper. La, liberté voilà le vrai sujet de ce roman. Flor de Oro n'a jamais pu faire ses propres choix. Quand elle a essayé, les conséquences ont été plus que catastrophiques. Cette fille de dictateur, qui détenait des millions, n'a jamais connu la définition de bonheur, loin de là. Elle nous prouve que l'argent ne fait pas le bonheur. Beaucoup l'ont courtisé d'ailleurs pour cette richesse, son nom prestigieux. Presque tous s'y sont pourtant brulés les ailes. Pas moins de neuf ont pris sa main, ayant de réel sentiment ou subissant une pression exercée par le T.
Ce livre m'a transporté. L'écriture nous fait tout de suite rentrer dans le bouquin, les pages se tournent toutes seules. J'ai appris tant de choses. Je ne connaissais ni le passé de la République Dominicaine ni ce dictateur des Caraïbes. Alors le destin de sa fille encore moins. Pourtant, elle m'a touché au plus haut point. Elle va me marquer je pense pendant quelques années. A chaque fin de livre tel que celui-ci, je me penche sur la réalité historique, sur des documentaires, des pages internets pour tenter d'en savoir plus. Quelle ne fut pas ma déception de ne pas trouver de documentaire en français sur cette période. Je me suis contenté de Wikipédia. Et là encore, la douche froide : la plupart des hommes qui ont gravité autour de Flor de Oro Trujillo ont un encart mais elle, sa vie se résume à quelques lignes. Nous ne pouvons que remercier Catherine Bardon de donner la voix à cette femme de l'Histoire. Merci aux Escales aussi de publier des textes aussi important.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de biographie. Celle-ci m'a fait connaître un personnage de l'Histoire pour le moins manipulateur et détestable : Rafael Trujillo, dictateur de la République dominicaine dans les années 30-40. L'ogre c'est lui. le récit se concentre sur sa fille, Flor, née en 1915, alors que son père n'est qu'un ancien voyou devenu militaire.

Elle va grandir dans l'ombre de ce père à la fois omniprésent et absent, un père qu'elle admire et qu'elle craint, un père dont elle guettera toute sa vie le moindre signe d'intérêt. Heureusement elle pourra compter sur l'amour de sa mère,  femme effacée et délaissée.

Flor ne connaît pas grand chose à la vie lorsqu'elle tombe amoureuse de Porfirio Rubirosa,  un homme charismatique et séducteur. Élevée dans un pensionnat religieux français, c'est avec une grande naïveté qu'elle va découvrir l'amour.

Entre Paris, l'Allemagne, New-York et Cuba, nous suivons Flor dans ses pérégrinations, principalement teintées de souffrance, d'excès, de solitude et de questionnements. Comment peut on être heureuse, tout simplement s'aimer avec un tel père? Un homme qui va régenter jusque les moindres détails de votre vie, y compris quand vous fuyez à l'autre bout de la planète? Un homme qui vous tient à travers l'argent, la domination, la perversité.

Flor est terriblement attachante. Elle se bat, essaye de construire sa propre vie, recherche dans le regard des hommes l'amour dont elle a manqué petite fille. Sensuelle, intelligente, tour à tour rebelle et soumise, j'ai ressenti beaucoup d'empathie et de tristesse à son égard.


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J'ai littéralement "dévoré" la fille de l'ogre des Caraïbes ! 😉
Un coup de ❤
Merci @unlivre_unetisane

C'est une biographie romancée du destin dramatique de Flor de Oro (Fleur D or) Trujillo.
(Fille ainée du terrible dictateur sanguinaire de la République dominicaine, Rafael Trujillo (T dans le roman) qui fera régner la terreur pendant 30 ans de 1930 à 1961 date de son assassinat.
Paradoxalement le pays connaîtra pourtant un vrai essor économique.)

Flor recherchera toute sa vie l'amour de ce père qui ne l'aime pas car elle a le malheur d'avoir une goutte de sang noir ... tout comme lui ...
Voulant en faire une femme à la hauteur de son ambition, il l'envoie dans un pensionnat en France pendant plusieurs années alors qu'elle n'était encore qu'une enfant ...
Un déchirement pour elle que de quitter sa mère et son papi mais elle est prête à tous les sacrifices pour ne pas le décevoir ...
Elle ne rentrera dans son île que lorsque son père prendra le pouvoir.
Il contrôlera sa vie comme il a contrôlé celle de toutes ses femmes et de son peuple, les Dominicains étaient entièrement soumis au "Jefe".

Flor pourtant si souriante au bras de son père sur la couverture de ce roman ...
Elle vivra une emprise permanente sous le joug de T qui l'enfermera dans une prison dorée, même mariée ...
Le 1er de ses 9 maris, Porfirio Rubirosa qu'elle épousera à 17 ans, sera son grand amour, un play-boy gigolo et espion ...
8 autres maris suivront dont 7 que son père l'obligera à épouser à chaque fois sitôt rencontrés car la fille du Jefe se doit d'être une femme respectable ...
Un triste destin ...
D'hommes en hommes
De bonheurs fugaces en malheurs récurrents
De mariages en divorces
De pays en pays
L'alcool, le tabac, la fête ...
La lente descente aux enfers ...
De l'argent à gogo mais Flor ne recherchera toute sa vie qu'une seule chose, la liberté et être aimée ... jusqu'à se brûler les ailes ...

J'ai vraiment été happée par ce récit passionnant !
Un destin de femme détruite par 2 hommes ...

"Elle a haï son père pour ce qu'il était
Elle l'a aimé en dépit de ce qu'il était"

"Son amour pour T a été un châtiment sans fin, celui pour Porfirio une malédiction"

On imagine le travail de recherches que l'auteure a du mener s'agissant d'une personne méconnue !
Chapeau bas Catherine Bardon 👏

J'ai lu les 2 premiers tomes des "déracinés", le 3ème est dans ma pal depuis trop longtemps, mon engouement pour la fille de l'ogre me fait dire qu'il va être temps de le "déraciner" 😉📚
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C'est l'histoire tragique d'une femme que Catherine Bardon nous narre dans ce nouveau roman, une femme dont le nom a priori parlera à peu de monde mais une femme attachante au destin incroyable.

Flor de Oro Trujillo n'est alors qu'une toute petite fille lorsque nous la rencontrons. Elle vie auprès d'une mère aimante, discrète et d'un père autoritaire, à l'ambition dévorante et d'une mégalomanie indéniable : il parviendra à prendre le pouvoir en République dominicaine et en restera le dictateur durant plus de 30 ans.
Ce père ne cessera jusqu'à sa mort de gérer la vie de sa fille, la récompensant ou la punissant selon ses humeurs; la dépression, l'alcoolisme, l'anorexie de sa fille ne suffiront pas à toucher celui que l'on surnommera très vite l'Ogre des Caraïbes.

Dénigrer les personnes, les humilier, les faire se sentir insignifiantes, anéantir leur estime de soi, dissoudre les sentiments, le Jefe sera maître dans ce jeu sadique avec Flor, les maris de celle-ci (elle en aura 9) mais également ses maîtresses et enfants illégitimes.

Ce roman, à la limite d'une biographie, est celui d'une fille qui va haïr son père pour ce qu'il est, d'une fille qui va aimer son père en dépit de ce qu'il est, d'une fille qui ne pourra dire à son père son amour et c'est aussi l'histoire d'un père qui n'aura jamais dit à sa fille qu'il l'aimait.

Pourquoi ce père ne peut-il laisser Flor vivre en paix? comment vivre en étant la fille d'un dictateur? est-il possible d'aimer un homme lorsque l'on est soit-même privé d'amour?

Ce roman est prenant; Catherine Bardon ne cesse de nous faire voyager comme dans ses romans précédents le tout dans un style toujours aussi fluide et travaillé; elle parvient adroitement à mêler la petite et la grande histoire faisant de Flor de Oro le témoin d'un XXème siècle marqué par de nombreux chamboulements.

A découvrir!




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Flor de Oro... Fleur D or ... Un joli prénom plein de douceur.
La République Dominicaine... ses plages de sable blanc, ses cocotiers, la mer turquoise...

Un gout de paradis.

Mais le nom de famille de Flor de Oro est Trujillo, un des plus sinistres dictateurs que la terre ait porté. Il a régné sur le pays de 1930 à 1961.

Quelle peut être la vie de la fille d'un dictateur ?

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'écriture de Catherine Bardon, mais je n'ai pas été séduite par ce récit.
La vie de Flor de Oro est ponctuée de mariages et de divorces. J'ai eu le sentiment de lire plusieurs fois le même chapitre.
Même si cela représente la réalité, Flor de Oro vivant toute sa vie sous le joug de son père, même après la mort de ce dernier et dans le souvenir de son premier amour, noyant ses chagrins dans l'alcool, sa biographie est peu captivante.

Malgré cette déception, j'espère retrouver au plus vite le talent de Catherine Bardon.

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La fille de l'ogre, c'est Flor de Oro et l'ogre c'est Rafael Leonidas Trujillo, un dictateur Dominicain, installé dans le pouvoir de 1930 à 1961, date de son assassinat. Habitué au pouvoir, il contrôle son pays comme il contrôle les vies de ses femmes dont sa fille Flor. Prisonnière de son enfance, puis de sa vie d'adultes, l'auteure Catherine Bardon, que l'on a pu découvrir grâce aux déracinés, se penche sur le destin dramatique de cette femme éprise de liberté.
On y retrouve la République Dominicaine que l'auteure vénère et qui a été le personnage principal des 4 tomes consacrés à la vie d'Almah. Longtemps baroudeuse, elle a écrit pour de nombreux guides touristiques et c'est la République Dominicaine, qu'elle aura toujours à coeur de décrire dans ses romans .
je n'ai pas été aussi emballée par ce récit que ces 4 précédents romans. Je pense que le personnage de Flor y est pour beaucoup. Même si l'histoire du pays en filigrane est intéressante et que la vie de Flor, par bien des côtés, est bien plus mouvementée que celle d'autres héroïnes, je n'ai pas réellement ressenti d'empathie vis à vis de ce personnage bien que passionnant et bien réel. J'ai trouvé le roman finalement très descriptif et moins dans l'émotion, ce qui m'a peut être un peu perturbée.
Toutefois, c'est une histoire digne d'intérêt et qui saura conquérir le public féminin.
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