C'est le journal d'
Henri Barbusse écrit du fond des tranchées, il s'engage volontairement à l'âge de 41 ans, il va y passer 22 mois
L'histoire… tout le monde a déjà entendu parler de cette histoire, notre histoire, notre triste histoire de France…
La guerre 14-18,
Première guerre mondiale,
la guerre des tranchées,
la guerre contre le froid, contre la pluie, contre la faim, se battre contre les rats, face à la maladie, face aux infections, combattre contre l'ennemi…
Et surtout une guerre d'épuisement physique et moral
La force de cette lecture réside dans le fait qu'elle nous prend aux tripes,
Que puis-je dire de cette écoute…
rien absolument rien…
il n'y a rien à rajouter
Juste à écouter
Quelle puissance dans ce récit
Le ton employé, ce patois, ce vieux français, cet argot nous maintient au plus proche de la réalité.
Les soldats sont le fermier, le boulanger du village, notre voisin, notre oncle, notre fils… ils vivent l'ennui, la peur, la faim, le froid… ils ne voient pas ce qui se passe autour d'eux, ils entendent, ils écoutent, chaque bruit est une alerte d'une attaque prochaine
Vont-ils réussir à y survivre ?
On ne s'attache pas forcément aux personnages, le récit n'est pas dans ce but, simplement à nous raconter des bribes de la vie inhumaine au fond des tranchées, seul un poilu, tel que l'a été
Henri Barbusse pouvait nous peindre ce tableau boueux qui nous bombarde en plein visage… vivre
l'enfer
Ce livre ne s'écoute pas, il résonne en nous, il se vit…
Une écoute au coeur de l'action, un narrateur,
Philippe Colin, exceptionnel
N'oublions pas