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3,84

sur 14414 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne partage pas du tout l'engouement de certains pour l'Élégance du Hérisson. Au lieu d'un roman, j'ai cru lire le Bescherelle.

D'abord, j'ai pensé aux cours magistraux atroces de ma vieille prof de français de 4e, qui, complexée de son statut et fanatique de la grammaire, usait de mots improbables pour se donner l'allure d'une académicienne. le dos cambré, les lunettes en demi-lune au bout du nez, elle en prononçait chaque syllabe avec jouissance puis claquait sa langue, triomphant de son audience inculte.
Après « chuinter », je me suis dit que c'était pire encore et j'étais convaincu que la co-présentatrice de « Des Chiffres et des Lettres » avait écrit le livre en y plaçant sa collection privée de mots de 9 lettres à 7 consonnes.
Puis, je me suis fait une raison.

Heureusement, la profonde complexité des relations humaines fut subtilement dépeinte dans le roman avec les « méchants pas beaux » contre les « gentils mignons tout plein ».
Du côté des « gentils mignons tout plein », la concierge, forcément. Je dois bien admettre que l'idée d'une concierge brillante, férue d'Anna Karénine, était hors du commun et a attisé ma curiosité (ou peut-être c'était le présentoir à la Fnac, je ne sais plus). Mais après quelques pages, on se rend vite compte que la concierge inouïe se confond avec son stéréotype: antipathique, fermée d'esprit, repliée sur soi et maniaque (de la grammaire). Même remarque pour Paloma, la seconde héroïne du roman. L'adolescente surdouée qui se veut en dehors du troupeau est finalement le cliché même de la pré pubère en mal de devenir: « mes parents, c'est trop des cons d'abord, ils me comprennent pas, ma soeur est une pouffiasse, la société elle n'a que des problèmes et je veux me suicider ». Il ne manquait que Tokyo Hotel.
De l'autre côté, celui des « méchants pas beaux », les riches…évidemment, puisqu'il sont riches.

Enfin, l'amour du Japon, à la fois dans les références aux Soeurs Munakata et incarné dans la relation entre Renée et Kakuro, parachève le côté bobo du hérisson. Contrairement à iris, cette passion me parait terriblement banale de nos jours. Comble de l'originalité, il se tient même un salon exclusivement dédié au Japon aujourd'hui même.
A terme, si nos profs de philo se mettent au yoga et au feng shui, suivent la mode bobo obsédée par le bien-être oriental, la satisfaction béate et la « zen-attitude », oubliez les Kant, Nietzsche et Husserl, dans deux ans, on lira « Le Bonheur en 7 jours » , « Etre bien dans son corps et dans son esprit » et autres niaiseries en vogue.
Une petite diatribe de Mme Michel sur le tri sélectif des poubelles de l'immeuble et on avait la totale bobo…

Le style ampoulé et le ton péremptoire, les références pédantes et élitistes, pour tartiner sa culture et aboutir sur une histoire d'amour aussi enivrante qu'une relation minitel, sont une insulte à ces pauvres hérissons.
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Livre très pédant, où l'auteur a trop tendance à étaler sa culture élitiste. La première partie est limite ennuyeuse : le récit en parallèle de la jeune fille super intelligente et de la concierge hyper cultivée (2 personnages pas toujours très crédibles d'ailleurs), les deux cachant leurs grandes qualités intellectuelles et méprisant royalement tous ceux qui les entourent, tous plus idiots et superficiels les uns que les autres.
A la moitié du livre arrive le héros de ces dames, un vieux Japonais aussi intelligent et cultivé que riche et aimable. le récit devient un peu plus palpitant (c'est un grand mot) et les personnages principaux plus attachants car ils quittent leurs masques de froideur et de mépris pour se montrer tels qu'ils sont.
La fin est même touchante dans certains aspects.
L'auteur met aussi des touches d'humour dans son livre.
Je garde cependant une impression de grande déception par rapport au succès immense du livre auprès des libraires. Ce livre exclut, par ses références élitistes et ultra spécialisées (Ozu, littérature russe, réflexions sur l'art, etc.), une grande partie du public, le faisant passer pour sous-cultivé.
Assez désagréable…
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Dans la série des nanars vendus à des milliers d'exemplaires, après le Mec de la tombe d'à côté, La liste de mes envies et La vérité sur l'affaire Harry Quebert, on peut ajouter sans hésiter L'élégance du hérisson de la normalienne agrégée de philosophie, Muriel Barbery.

Afin de nous démontrer que la culture n'est pas une question de classe sociale et l'intelligence le privilège d'un âge ou d'une race, cet esprit supérieur a imaginé mettre en scène une concierge érudite qui parlerait comme elle, une adolescente surdouée mais suicidaire et un riche japonais amoureux de la première, les trois devenant amis pour la vie, enfin, jusqu'à la disparition tragique de l'un d'entre eux.

Je me dis qu'un tel casting pour un scénario aussi tiré par les cheveux ne peut naitre que dans le cerveau d'une ancienne élève de l'ENS dont les études ont retiré tout bon sens et contact avec une quelconque réalité, un peu inquiète quand même que cet éminent professeur forme les penseurs de demain.
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Ce bouquin est resté pendant six mois sur ma table de nuit, avec un marque-page glissé entre les pages 164 et 165. Et, pendant six mois, à chaque fois que je terminais un livre, je me demandais si j'allais reprendre "L'Elégance du Hérisson" ou commencer autre chose. Et je commençais toujours autre chose.
Alors évidemment, j'aurais pu m'arrêter avant la 165ème page ou, au contraire, oser aller jusqu'à la moitié (le livre compte 357 pages donc la moitié c'est 178,5 : je n'étais pas loin). En plus, à la moitié, il se passe toujours quelque chose d'extraordinaire dans les romans… ce qui aurait peut-être pu relancer mon intérêt. En plus, des milliers (millions?) de gens ont adoré ce livre, dont une personne que je connais très très très bien et qui m'avait chaudement recommandé cette lecture. Mais je n'ai pas pu.
Je crois que la principale raison est que les personnages ne m'ont pas accroché. Or, dans un roman basé uniquement sur les états d'âmes et la vie quotidienne des personnages et (un peu) sur les relations entre eux, si l'on ne se sent pas "accroché" par ces personnages, on ne risque pas de trouver le moindre intérêt.
Alors bien sûr, on peu aussi parler des pensées philosophiques, de la culture débordante, du style de Muriel Barbery, qui pourraient constituer une autre raison de s'accrocher. Ben non. Pas pour moi, en tout cas.
Mais procédons par ordre : parlons d'abord des personnages. Je ne vais pas entrer dans le détail, puisque des milliers (des millions ?) de gens savent déjà de quoi ça parle (et en plus, depuis le temps, j'ai oublié pas mal de choses). Mais bon, franchement, la concierge aussi repoussante à l'extérieur que raffinée à l'intérieur, je n'y ai pas cru une seconde. Ce n'est pas que les concierges n'aient pas le droit d'être cultivées, mais si elles le sont, elles peuvent le montrer, personne ne leur en voudra. Sauf peut-être dans les images d'Epinal où l'on se doit de respecter les poncifs. Poncifs que Madame Barbery manie avec talent : le descriptif extérieur, c'est le portrait robot de la concierge que l'on ne voit plus nulle part et le descriptif intérieur, c'est un galimatias culturel caricatural qui confine au snobisme. le message semble être : si vous voulez vous montrer cultivé, assurez-vous d'abord qu'il n'y a pas plus de huit personnes au monde qui savent de quoi vous parlez.
Même impression avec la jeune suicidaire, que j'ai jugée vraiment trop irréelle. Des ado, des pré-ado et même des enfants qui se suicident, ça existe, malheureusement. Mais je les imagine plus aisément poussés par un coup de tête ou, si ce n'est pas le cas, c'est-à-dire s'ils préparent leur acte pendant des mois, je les vois plus torturés, plus noirs, plus démoralisés que cette petite pimbêche suffisante. le suicide comme acte artistico-philosophico-protestataire c'est peut-être plus le fait de vieux écrivains revenus de tout ou blessés par la perte d'un amour, que de gamine surdouée de 12 ans.
Ensuite, passons à la culture pharaonique de Dame Barbery. A quoi ça sert ? A part à accrocher le lecteur (pas moi, les autres, ceux qui sont cultivés) en disant : "Tu vois, on aime le cinéma japonais tous les deux, donc tu dois lire mon livre, on aime ceci-cela, tu dois lire mon livre, etc".
En fait, j'écris "ceci-cela" parce que je ne me souviens pas trop des sources d'émotions de Renée la concierge. Parce que ça ne m'intéresse pas. Pour moi, ça ressemble ni plus ni moins à ce que l'on nomme le "name dropping" : l'auteur jette des noms comme des bouées auquel le lecteur peut se raccrocher pour avoir l'impression d'être dans un monde qu'il connait (et s'il ne connait pas, il est impressionné, se sent tout petit et continue sa lecture à genoux devant une photo de Muriel Barbery posée sur sa table de nuit, avec des cierges autour et de l'encens japonais qui emplit la pièce). Si l'on revient au cas du lecteur cultivé, cet étalage de références littéraires, cinématographiques et philosophiques est censé créer une empathie, une communion d'esprit entre les deux acteurs du livre (celui qui l'écrit et celui qui le lit).
A y bien réfléchir, Anna Gavalda fait la même chose, sauf que c'est avec des marques de chaussures. Et, en plus, je suis allé jusqu'au bout de son roman "Ensemble, c'est tout". Camille, sa femme de ménage portée sur les dessins à l'encre de chine et l'alcool était bien plus réaliste. Et surtout, on comprend assez rapidement la raison qui faisait qu'elle récurait les chiottes et se retenait de dessiner. Bon, bien sûr, je subodore qu'à la page 357 du Hérisson, on a la révélation et que l'on saisit alors les motivations profondes de la Renée. Peut-être. Mais je ne lirai jamais la page 357. Adieu le Hérisson.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Difficile de noter ce roman puisqu'il fait partie des rares ouvrages dont j'ai abandonné la lecture avant d'en avoir lu la moitié !

C'est vraiment contraire à mes habitudes, je lâche rarement prise ; je m'avoue rarement vaincue. De plus, dans le cas présent, il s'agissait d'un cadeau de ma meilleure amie, mais non, je n'ai pas du tout accroché. Autant le personnage de la concierge pouvait à la rigueur m'être sympathique mais pas celui de cette pré-adolescente surdouée qui pose un regard philosophe sur tout ce qui l'entoure.

Je ne connaîtrais donc jamais la fin de cette histoire de rencontre improbable entre deux êtres que tout sépare. Si le style m'avait plu, j'aurais persévéré mais il m'a surtout paru très pédant et ne m'a pas charmée une seconde.
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Renée est la concierge quinquagénaire un peu rustre d'un bel immeuble parisien. Paloma est la jolie gamine de douze ans un peu bizarre qui l'habite. Ça, c'est pour les stéréotypes. Mais sous sa carapace, Renée est une érudite aux goûts raffinés. Mais sous son minois juvénile, Paloma est un petit génie à la pensée bien aiguisée. Toutes deux sont perdues dans un monde pour lequel elles ne sont pas taillées, dans un monde qui ne croit que ce qu'il voit...

La qualité d'un texte se mesure-t-elle à la proportion de mots rares et précieux qu'il contient ? La réponse est bien évidemment non.

- Ah bon ??? s'exclame Mumu.

- Bah oui, ma poule. Mais laisse-moi continuer, je vais dire des trucs intéressants, j'ai appris le mot "argumenter" en 4ème.

Derrière ses petits airs de récit philosophique, on ne trouve qu'une pâle copie de la fameuse trilogie de Katherine Pancol (celle où les titres comptent plus de mots que les doigts des mains) en mode élitiste (j'ai appris le mot en 1ère) : un récit dans lequel il ne se passe rien, où les personnages ont des conversations triviales autour de madeleines (j'en reste encore coite - j'ai appris ce mot en terminale - et toute moite que l'auteur n'ait pas mentionné Proust à ce moment-là) et dont la vaine fin met sur le tapis de par son inutilité et sa morale à deux balles.
Paloma, cette gamine de 12 ans qui parle comme si elle en avait 30 et critique absolument tout tout en croyant qu'elle vaut mieux que tout le monde, a de forts relents d'Hortense et n'a néanmoins rien de si extraordinaire, vu que c'est une adolescente comme tous les adolescents qui ne peut pas blairer sa famille dans sa phase "de toute façon, personne me comprend". On a tous été comme ça, les nouvelles générations le seront aussi, ne vous fourvoyez pas (j'ai appris ce mot en 3ème), nouveaux parents ! Et puis si Joséphine parlait aux petites étoiles dans des séquences émotion absolument larmoyantes, Renée, elle, parle à la pluie, vit la pluie, sent la pluie, chérit la pluie, dans des moments d'absolue et surtout chiantissime introspection. Toutes deux ne cessent de gloser (j'ai appris ce mot en licence), de pérorer (j'ai appris ce mot dans un livre toute-seule-comme-une-grande-je-suis-trop-forte-putain) sur la vie ou les Arts, d'une façon boulimique qui donne surtout envie de fuir.
Et puis, Barbery casse-t-elle vraiment les mythes ? Elle ne cesse au contraire d'enfoncer le clou en faisant constamment répéter à son personnage "moi, Renée, super intelligente mais vieille concierge moche", entérinant (j'ai appris ce mot dans un autre livre, incroyable je lis !) le stéréotype en qualifiant tous les gens riches de l'immeuble de nantis aux vies vides qui n'ont rien d'autre à faire que de jacasser sur la vie des autres... Faut-il réellement poursuivre ?
Qu'est-ce que ça donne au final ? Un roman de gare déguisé en conte philosophique avec un costume au rabais et un maquillage raté qui se veut intelligent et cherche à s'adresser à une population même pas plus érudite mais en la prenant elle-même de haut, tout en lui faisant croire qu'elle lit un truc plus intelligent.
Qu'est-ce que ça donne au final ? Un auteur qui pète plus haut que ses petites fesses roses en débitant des références comme si seuls les gens lettrés pouvaient comprendre, s'adressant en particulier à tous les lecteurs-savants qui ont les mêmes goûts que lui et envoyant un message d'avertissement à tous les autres qui dit "moi je sais, admire-moi, lis mon livre mieux que ceux des autres parce qu'il respire la culture".
Le livre alterne donc entre passages théorico-profonds (genre si tu connais pas la thèse kantienne t'es un naze, ou que si t'as jamais vu un film japonais en noir et blanc dans la langue c'est la honte, ou encore que si tu connais pas Balzac par coeur c'est la disgrâce, voire même que si tu mets pas la double négation comme je le fais ici c'est juste une ignominie totale), passages super profonds d'ailleurs intitulés avec culot "pensées profondes" comme si c'en était de réelles et pourtant dignes du journal intime de la populace de base, et passages chiants hautement profonds du quotidien qui te laissent savourer des dialogues qui n'ont rien de folichon dans une forme aussi abjecte que celle des essais.
Finalement, que reste-t-il de positif ? Quelques idées intéressantes, c'est tout. Ce n'est qu'un autre livre de plage qui ne mérite pas tout le bruit qu'il a pu générer. Peut-être, tout au plus, vous donnera-t-il envie de manger portugais ou d'étaler toute votre science en énumérant les pages du dictionnaire.

- Mumu ?

- Oui ?

- Sais-tu que tu connais tout si tu sais que tu ne connais rien ?

- Hein ?! Euh...

- C'est bien ce qui me semblait.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Hey bien, j'en suis à la page 60. Et je pense m'arrêter là après avoir lu les critiques.

Je me disais en lisant ce livre qu'il fallait sortir d'Hypocagne et avoir un gros bagage de philosophie avec soi pour comprendre les mots, les idées... et que cet étalage de connaissances et de savoirs n'étaient au service d'aucune histoire sensée (une gamine de 12 ans avec cette maturité et cette analyse de la société? Bien sur que les surdoués existent, mais au-delà de l'extrême intelligence ou de l'extrême capacité à retenir les choses, il faut de la maturité pour analyser à la façon d'un philosophe). Et puis j'ai lu les critiques et ce que je pensais du livre a été confirmé. Ouf ! Je suis soulagée ! Je pensais être une ignarde peu courageuse. Je suis juste un peu plus "normale". Donc, je passe ma route, sans écraser le hérisson, mais sans non plus le prendre avec moi.
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L'élégance du hérisson est un des livres les plus ennuyeux qu'il m'ait été donnée de lire depuis longtemps.
L'histoire, de prime abord très attirante, n'est qu'un prétexte donné à l'auteur pour étaler sa culture. Des écrivains russes, en passant par les peintres hollandais et le cinéma japonais jusqu'aux compositeurs allemands, c'est un vrai tour du monde artistique que nous propose Muriel Barbery. Un tour du monde ennuyeux parce que pompeux, pédant et élitiste.
En outre l'écrivain emploie de mots compliqués qui obligent le lecteur à utiliser un dictionnaire à chaque phrase ou presque (lecteur qui, dès lors, se sent totalement idiot). Tout cet étalage de connaissances ne sert qu'à remplir les vides du récit.
En effet, il ne se passe pas grand chose : une concierge maligne rencontre une petite fille qui l'est encore plus. Petite fille bien évidemment incomprise par le reste du monde. En milieu de parcours la concierge rencontre un japonais plus cultivé qu'un champ de maïs, ils s'apprécient et... c'est à peu près tout. Les personnages sont froids, imbus d'eux-mêmes, ils n'inspirent que le mépris. Ils sont tellement détestables qu'on se fiche bien de leur destin et on referme le livre avec l'idée qu'on a perdu de précieuses heures à lire les élucubrations d'une enseignante qui a cru qu'il suffisait d'avoir un style ampoulé et des références culturelles pour se prétendre écrivain.
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Ouf, enfin au bout... mon Dieu quel ennui ce bouquin ! 411 Pages d'ennui, ou presque !

Le style est lourd, lourd de descriptions, de pensées philosophiques, de métaphores sans queue ni tête.
L'histoire est très banale finalement, ce sont 2 histoires qui se racontent en parallèle, celle d'une concierge, c'est presque plaisant si ce n'est ce style lourd, et celle d'une gamine de 12 ans qui passe son temps à juger la vie des autres, on a presque envie de dire "pauvre petite fille riche" elle a des commentaires à faire sur la vie de tout le monde, y compris sur celle de ses parents.
Je ne sais pas si c'est le fait d'être parent d'ado, et donc d'être confrontée à ce comportement de jugement facile et de "moi je ferais mieux" qui m'a agacé dans le comportement de cette gamine. Il y a parfois des livres qui ne plaisent pas parce qu'on les lit à un mauvais moment. Néanmoins, je ne pense pas que si je relisais ce bouquin dans 10 ans il arriverait à me séduire.
La seule partie que j'ai trouvée agréable, ce sont les 40 dernières pages à peu près. Ceux qui ont lu le livre (les courageux qui ont tenu jusqu'au bout) savent pourquoi. le style était plus léger, moins philo à 2 balles, il y avais plus de mouvement dans cette partie.
Une déception et un sentiment de temps perdu pour moi au niveau de ce roman
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Un somnifère au goût cynique.
Tout oppose Rénée et Paloma. L'une est concierge d'un immeuble chic et l'autre est la fille d'habitants de cet immeuble. Toutefois les deux partagent une immense culture et une vision noire du monde. Elles finiront par se rencontrer. Cette rencontre sera décisive pour toutes les deux.
Je n'ai pas aimé ce roman, j'ai trouvé l'ensemble des personnages caricaturaux et j'ai eu du mal à trouver crédible les deux personnages principaux. de plus une partie du roman ne semble n'être qu'un prétexte pour citer le plus possible d'oeuvres et de concepts divers. Cela rend la lecture indigeste. Enfin, j'ai trouvé que le propos général ainsi que la conclusion étaient trop convenus et simplistes.
Cette lecture est donc pour moi totalement oubliable.
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