La
révolution ne se laisse pas commémorer, embaumer. le mot lui-même subit des attaques inlassables, « domestiqué dans les pages de papier glacé » sous couvert de publicité. de même que « réforme », longtemps porteur d'espoir d'émancipation, est aujourd'hui un « mot de passe et de passe-passe » qui emballe les décrets contre « tant d'acquis conçus pour vivre mieux », «
révolution » subit les contre-emplois, jusqu'au titre du livre de campagne d'
Emmanuel Macron.
Ludivine Bantigny a accepté de relever le défi « de s'emparer d'un mot dévoyé par la langue au pouvoir, de l'arracher à l'idéologie qu'il sert et à la soumission qu'il commande pour le rendre à ce qu'il veut dire », selon la déclaration d'intention de cette nouvelle collection fort judicieusement intitulée « le Mot est faible ».
(...)
En quelques dizaines de pages,
Ludivine Bantigny parvient à saisir la quintessence d'un terme dévoyé, à en proposer une réappropriation en le réinsérant dans une perspective historique qui semblait interrompue.
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