Mon père m'a donné un cœur, mais vous l'avez fait battre.
Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller toujours en ligne droite, un niais qui croit à l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements ; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, les peuples n'en changeraient pas comme nous changeons de chemises
Une lettre est une âme, elle est un si fidèle écho de la voix qui parle que les esprits délicats la comptent parmi les plus riches trésors de l'amour...
Les belles âmes ne peuvent pas rester longtemps en ce monde.
Si le coeur humain trouve des repos en montant les hauteurs de l'affection, il s'arrete rarement sur la pente rapide des sentiments haineux.
Vous qui tenez ce livre d'une main blanche, vous qui vous enfoncez dans un moelleux fauteuil en vous disant : Peut-être ceci va m'amuser. Après avoir lu les secrètes infort du Père Goriot, vous dînerez avec appétit en mettent votre insensibilité sur le compte de l'auteur, en le taxant d'exagération, en l'accusant de poésie. Ah ! Sachez-le : ce drame n'est ni une fiction, ni un roman. All is true.
Vous devenez si économe que vous finirez par trouver le moyen de vous nourrir en humant l'air de la cuisine.
"Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller toujours en ligne droite, un niais qui croit à l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements ; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, les peuples n'en changeraient pas comme nous changeons de chemises"
Mon père m'a donné un cœur, mais vous l'avez fait battre.
Ah ! sachez-le : ce drame n'est ni une fiction, ni un roman. All is true, il est si véritable que chacun peut en reconnaître les éléments chez soi, dans son coeur peut-être.
Chapitre I