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sur 2780 notes
Une pièce sans intérêt qui vous prend la tète des les début. Les professeurs des écoles ne devraient pas le faire lire en classe après on s'étonne que nos enfants n'aiment pas lire.
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Je ne savais pas trop par où commencer Balzac, il y en a tellement. J'ai décidé de commencé par "Le colonel Chabert" tout attiré que j'étais par ce titre.

Je ne connaissais absolument pas l'histoire et sortant le matin même des "trois mousquetaires", il me fallut une dizaine de pages avant d'être vraiment dedans.

C'est un roman qui se lit très facilement, étant assez court, et pourtant le texte demande beaucoup d'attention, tant les descriptions des personnages sont importantes (pour moi c'est d'ailleurs la partie la plus importante du roman). En effet, en dehors de l'histoire, c'est réellement les différentes personnalités (et il y en a beaucoup considérant que mon adaptation fait moins de 80 pages) qui construisent et donne tout son intérêt au récit. Des personnages les plus anecdotiques, comme les clercs, aux premiers rôles, comme Chabert, tous se coordonnent pour donner du sel à ce roman.
L'histoire, quand à elle, m'a laissé un peu perplexe par son déroulée et surtout par son dénouement, mais ce n'est que mon avis.

Pour moi ça reste une belle entrée en matière pour l'oeuvre de ce grand écrivain.

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Le Colonel Chabert, soldat à Eylau, est déclaré mort et jeté dans la fosse commune, il ne devra sa survie qu'à un couple de fermiers allemand. Après bien des péripéties, il réussi enfin à regagner la France et Paris mais sans aucune identité, et surtout sans existence.
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C'est mon tout premier Balzac, et effectivement la langue n'est pas vraiment facile, ce n'est pas ce qu'on rencontre tous les jours, mais j'ai réussi à aller au bout, ici ce sont de courtes histoires comparant la société animale et la société humaine, en tout cas pour les quatre premiers. On est avec les chats pour la première, les ânes pour la deuxième, dans la troisième on suit un moineau qui va observer le mode de vie des fourmis, puis des abeilles et enfin des loups. Et dans la quatrième on suivra un lion. Ce fut donc une agréable lecture, je ne sais pas si je lirai tous les Balzac mais en tout cas le colonel Chabert que j'ai aussi dans ce livre, le père Goriot qui est le plus connu, et sans doute la peau de chagrin au moins.
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j'ai eu à lire ce livre pour le programme de français. Je n'avais encore jamais lu De Balzac, et le début a été assez difficile. Au final, malgré quelques moments assez énervants à cause des personnages et du vocabulaire, j'ai plutôt bien apprécié ma lecture.
On découvre tout d'abord un cabinet de notaire et des personnages qui semblent ne rien avoir en commun avec le Colonel Chabert. Cette lecture m'a désarçonnée dès le début à cause de tout ce vocabulaire propre au travail de notaire et autre. Pour un paragraphe, il pouvait y avoir jusqu'à dix aides de vocabulaire. alors je vous dit pas la galère pour lire les définitions, les comprendre, se replonger dans le récit et comprendre ce que cherche à nous dire l'auteur ! Une fois que je me suis habituée à ce style d'écriture, ça va beaucoup plus vite et l'histoire devient plus prenante. C'est un sujet très intéressant et je l'ai trouvé assez bien exploité.
L'auteur ne cherche pas particulièrement à nous faire aimer ces personnages. Il veut montrer la réalité, et on sait bien que les Hommes ne sont pas parfaits. Il y adonc eu un passage où Balzac décrit la faiblesse du colonel Chabert face à sa femme, qui le manipule presque ouvertement. Ce passage m'a profondément agacé, et je suis heureuse qu'il ait finit par ouvrir les yeux. Malheureusement, l'histoire ne se finit pas bien pour lui, et son ex-femme triomphe. C'est aussi une des choses que j'ai regretté dans l'histoire.
le colonel Chabert est d'abord présenté comme faible, incapable de se défendre, mais, une fois que l'on connaît son histoire, il nous apparaît sous un tout autre jour. Cela montre autant la palette de sentiments qu'est capable de ressentir un être humain que le fait que l'on juge sur l'apparence et bien trop vite. J'ai bien apprécié le colonel Chabert, probablement à cause de sa bonté et de sa vie ratée, malgré son côté vraiment trop naïf. J'ai aussi beaucoup apprécié le notaire, que l'on retrouve tout au long du récit et qui est tout aussi bon que Chabert.
le style de l'auteur est une des choses qui a fait barrière entre moi et le livre, dans le sens où il y a des moments où ça devient trop pesant à lire et où il faut relire la page entière car je n'en ai pas compris le sens la première fois. le vocabulaire est riche et il y a beaucoup à apprendre ce roman, mais après, il faut voir si je vais arriver à retenir tous ces mots, ce n'est pas dit...
Pour conclure, cette lecture classique, qui date de presque deux siècles, peut en rebuter plus d'un mais ça fait partie de notre culture et, même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'ai essayé de l'apprécier à sa juste valeur.


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Quelle triste histoire qu'est celle du colonel. C'est un héros des guerres de Napoléon mais qui est enterré vivant dans un charnier. Il réussit à s'en sortir mais à son retour à Paris, personne ne le reconnait pour ce qu'il est. Sa femme s'est remariée et a reçu son héritage. le pauvre colonel devra donc se battre pour avoir son dû. Son problème est que le nouveau mari de sa femme est un proche du roi.

On ne peut faire autrement qu'avoir de la pitié pour Chabert en lisant ce roman. C'est histoire est typique De Balzac et c'est un de ces livres que je recommanderais pour s'initier à son écriture.
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Ce petit roman trainait dans ma bibliothèque, et ce n'est que six mois après avoir lu la Cousine Bette que je décidais de m'y mettre...

Pour débuter sur une comparaison avec ma seule autre lecture De Balzac, on notera tout de suite la différence de volume du récit; le colonel Chabert, en gros caractères, se monte difficilement à 200 pages tandis que la Cousine Bette est un gros pavé de 450 pages sauf erreur. le deuxième est donc beaucoup plus complet, mieux construit, plus soutenu par une myriade de personnages secondaires qui, sans occulter les figures principales, restent néanmoins portraiturées avec finesse.
Le passage de l'un à l'autre choque un peu, il faut le dire; leur écriture se sépare de 10 années (1832 pour le colonel Chabert, corrigé d'ailleurs en 1844, et 1847 pour La Cousine Bette).

Le Colonel Chabert se laisse néanmoins lire; il est agréable par le sujet qu'il place sur le devant de la scène, à savoir la réintégration des vétérans de guerre dans la société une fois la guerre terminée. Dans ce roman, l'on voit le Comte de Chabert, laissé pour mort durant la guerre qui opposa Français aux Allemands, qui rentre au bercail en espérant revoir sa femme, ainsi que sa confortable fortune. Mais à son arrivée le régime a changé; Napoléon n'est plus, tandis que sa femme, remariée et accouchée de deux enfants, a les pleins droits sur son capital...Entre alors en jeu un avocat en quête d'argent qui propose au colonel de regagner son dû, en tentant par la même occasion de se rapprocher de la comtesse afin de voir quel arrangement le servira le mieux.
La question de la reconnaissance envers les anciens combattants est soulevée, et l'on assiste à la déchéance d'un homme de loyauté qui avait tout donné à son général, et qui ne reçoit en retour que de bien maigres récompenses.

Plutôt court, le roman se lit vite, s'apprécie, mais ne laisse pas une grande impression, contrairement à la Cousine Bette que je lui ai de loin préféré.
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Imaginez, le XIX° siècle. Vous êtes un colonel, commandant le régiment de la cavalerie d'Eylau, un homme courageux,digne et honnête.
Suite à un vilain coup de sabre,votre mort a été annoncée à l'empereur un peu trop rapidement. Coup de chance vous survivez et réintégrez vos pénates, vieillard usé et désabusé, neuf ans plus tard. Coup de malchance, votre femme sans scrupule a profité de ce coup du sort pour s'approprier vos biens, se remarier et dans la foulée engendrer deux adorables angelots.
Reconnaissez l'absurde de la situation, sa cruauté même.
Que feriez vous?
Lutteriez vous contre la justice injuste?
Iriez vous trouver l'avoué Maître Derville de la comtesse Ferraud veuve du colonel Chabert pour parlementer?
Intenteriez vous un procés à celle qui "décidée à tout pour arriver à ses fins veut vous anéantir socialement" ou vous laisseriez vous grignoter, petit à petit, jusqu'à la moelle comme ce pauvre hère en disant: " J'ai été enterré sous les morts, maintenant je suis enterré sous des actes,sous des faits,sous la société tout entière qui veut me faire rentrer sous terre"?
Voilà fort bien rendu le colonel Chabert, l'un des types sociaux de la comédie humaine,cette fresque géante de scènes de vie,de peintures de la société du XIX° siècle qui a fait la gloire d'Honoré de Balzac après la publication de deux ouvrages philosophiques, puis des Chouans(roman historique) en 1829 et qui a organisé son oeuvre à partir de 1833.
Une approche psychologique fouillée des sentiments qui vont crescendo pour le colonel :de l'indignation à la colère,puis de la naïveté à la bonté et enfin au mépris et décrescendo pour la comtesse qui va de fourberie en hypocrisie,de rouerie en cruauté puis en méchanceté.
Un livre qui évoque de par le thème du retour l' excellent film de Daniel Vigne: le retour de Martin Guerre avec Nathalie Baye,Gérard Depardieu et Bernard Pierre Donadieu dans lequel il y aura deux retours dont un premier avec usurpation d'identité mais où contrairement au colonel Chabert, le vrai Martin Guerre se défendra par tous les moyens pour retrouver son du.
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Je l'ai vraiment trouvé un peu léger, un bon témoignage de l'époque peut-être, mais l'intrigue elle-même n'est pas très fouillée, et les actes et réactions des personnages pathétiques et dans le cas du colonel Chabert, peu dignes d'intêret.
La chute est vraiment prévisible et c'est ce qui a principalement fait ma déception.
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Un récit assez surprenant, tant par l'idée de l'auteur que par la façon d'écrire De Balzac. Il écrit comme l'on parlerai de son temps entre nous. Il écrit comme le reflet de la société de son temps parlais. Avec les rouailleries, les camaraderies ou la crudité du langage de son temps.

Imaginez vous : vous avez toujours été loyal à vos devoirs envers la France. Vous avez combattus et votre nom est illustre. Vous avez arraché votre vie à la limite de la mort. Et maintenant vous venez réclamer la légitimité, les compensations dues à votre rang, les économies et les biens que vous possédez. Eh bien vous ne pouvez plus rien obtenir car vous êtes mort ! Vous êtes mort civilement, sur le papier, écrit noir sur blanc ! Et pourtant bel et bien en chair et en os devant les institutions de l'état !
Que pouvez vous faire face à la machinerie implacable de l'état civil ? devant les avocats ? les tribunaux ? Et que pouvez vous faire devant votre ex-femme qui vous a vite oubliée ? Que pouvez vous faire quand personne ne vous croit ?
Il ne vous reste plus grand chose, si ce n'est la misère qui s'installe.
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