Les richesses de ce trésor italien se trouvent assez heureusement réparties dans le temps et dans l'espace. Ainsi peut-on suivre dans sa continuité et ses cheminements divers l'esthétique du manuscrit et sa pratique « ultramontaine», depuis ses plus lointaines origines jusqu'au cœur de la Renaissance.
Les manifestations consacrées à l'enluminure médiévale, qui avaient fleuri
dans l'immédiat après-guerre, se sont faites plus rares de nos jours. On se félicitera donc de ce retour voulu à ce type de délectation qui n'enchante pas que les experts. Certes la présente exposition constitue un peu une gageure : les cent cinquante-neuf pièces dont elle se compose, non seulement prétendent retracer l'évolution de dix siècles d'enluminure italienne, mais elles procèdent des seules collections françaises, et principalement de celles du département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale.
Table ronde sur le thème des voyages avec Madeleine de Mille, Loustal, Ever Meulen, Joost Swarte et François Avril, aux Rencontres Chaland 2021 à Nérac