Dans cette salle énigmatique, intitulée Les Attracteurs étranges, se nouent des relations nouvelles entre biologie, mathématiques et poétique numérique. Les Attracteurs étranges sont des objets mathématiques propres aux systèmes chaotiques qui deviennent ici d’immenses volutes de couleur.
Montréal, UNE VILLE QUI BOUGE
À la découverte d’une nouvelle foire d’art contemporain, le visiteur en sort souvent déçu de n’avoir somme toute rien vu de nouveau. Force est de reconnaître que ce n’est pas là le sentiment de l’étranger qui découvre Papier, à Montréal, la plus ancienne des foires canadiennes avec Toronto et Vancouver. Normal, pourrait on dire, puisqu’elle est exclusivement une foire autochtone, ne réunissant que des galeries et des artistes canadiens. Nos amis d’Amérique du Nord seraient-ils chauvins ? Non, mais ils défendent mordicus leur identité, ayant réussi dans ce cadre-là à rassembler sous le même toit les bulles provinciales qui composent l’échiquier du pays à la feuille d’érable en regroupant une quarantaine de galeries venues des quatre coins de celui-ci.
Une grande exposition sur l’art numérique au Grand Palais ? D’emblée, cela sonne comme une bonne nouvelle. « Le numérique est encore marginalisé, avance Miguel Chevalier, pionnier bien connu de l’art numérique en France et conseiller artistique de l’exposition. Pourtant, il fait partie de notre environnement. L’art numérique doit sortir du champ dans lequel il est encore cantonné que sont les festivals, et se développer davantage dans les musées, les galeries et dans l’espace public.
L’exposition Artistes & Robots est une nouvelle étape de sa reconnaissance
auprès d’un plus large public. L’exposition a été programmée à Paris suite à son grand succès à Astana au Kazakhstan et elle a été étendue – avec le double d’espace, mais surtout avec de nouveaux artistes et de nouvelles approches, comme le corps augmenté et l’intelligence artificielle…