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♫ But I'm a creep ♪ I'm a weirdo ♪ What the hell am I doing here? ♫ I don't belong here ♫ (*)

Creep désigne un insecte, une vermine mais aussi un sale type.

Pourtant, si Oxel Kärnhus a maintenant une sale tête, il n'en reste pas moins humain et pour ses enquêtes, il est perspicace.

Qu'est-ce qui pousse un jeune à se suicider et, deux mois plus tard, à ce que son pote fasse de même ? Je n'en avais pas la moindre idée, leurs mères non plus et Oxel va avoir bien du mal à comprendre.

Si je n'ai pas trop aimé les dessins (ce n'est pas rédhibitoire), j'ai apprécié les changements de trames et de tons lors des flash-back, ainsi que la mise en scène que les auteurs ont faite pour illustrer la folie du grand-père, qui se voit dans la neige, au temps du far-west.

Une enquête sur un des deux adolescents qui se sont suicidé… En commençant ma lecture, j'ai trouvé que ce comics avec une trame classique, comme dans bien des polars, et, en fin de compte, elle n'était pas aussi classique que je l'avais pensé. Tout ça grâce au dénouement, mais pas que !

Les auteurs ont su donner de l'épaisseur à Oxel, et ce, sans mauvais jeu de mot. En effet, atteint d'une maladie dégénérative, qui lui donne une apparence monstrueuse, Oxel a tout d'un monstre, pour les sales gamins de son quartier, qui lui mènent la vie dure. Il est sympathique, touchant, émouvant.

Vu sa carrure imposante, Oxel aurait pu être badass, un cogneur, un mec avec la haine, la rage, mais il n'en est rien. Timide, n'aimant pas le téléphone (nous sommes dans les années 80), mais possédant la ténacité d'un bouledogue et il faudra bien ça pour comprendre ce qui a poussé deux ados à se tirer une balle.

Un comics que j'ai pris plaisir à découvrir, notamment grâce à son détective hors-norme, émouvant, avec une sensibilité à fleur de peau, qui ne lâchera rien, même si, durant tout un temps, il avait baissé les bras.

Un polar qui semble classique, de prime abord, mais qui ne l'est pas. Un récit simple, efficace, sombre, avec un dénouement inattendu et un suspense bien maîtrisé.

Bref, un bon moment de lecture !

(*) Radiohead

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Oxel incarne parfaitement le détective dépressif, un peu paumé, regrettant son passé. Mais Oxel a toutes les raisons d'incarner ce topos parce qu'il souffre d'acromégalie et outre son impact esthétique qui génère des regards inquiets, cette maladie le fatigue fortement et l'handicape quotidiennement. Contactée par un amour de jeunesse, Oxel va devoir enquêter sur ce qui semble être une épidémie de suicide, et la réalité qu'il mettra à jour paraitra sortir tout droit d'un cauchemar ou d'un esprit aliéné.
Le récit s'installe progressivement, prend le temps de nous dépeindre chaque personnage, d'émettre des hypothèses, de comprendre un peu mieux ce que vit Oxel. Le tout porté par des graphismes et des plans fort réussis.
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J'avoue avoir bien aimé cette enquête d'un détective privé atteint d'une maladie dégénérative le rendant un peu hideux. Oxel a en effet le physique d'un monstre à la Frankenstein. Cependant, il est terriblement humain et perspicace dans ses enquêtes.

La trame de cette enquête a été assez classique mais j'ai bien aimé la mise en scène. Les auteurs maîtrisent à merveille les codes du genre polar. le graphisme est également à la hauteur de ce comics.

La fin permettra de comprendre les suicides à l'origine de l'enquête. On ne demandait que cela. On aurait sans doute espérer un peu plus. C'est bien ficelé et c'est ce qui compte.

En un mot pour résumer: classique mais efficace.
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Un adolescent ce suicide et quelle temps après son meilleur amis fait de même. La mère de ce garçon voit que les autorité ne sont pas compétente pour faire aboutir la vérité. Elle fait appel à son amour de jeunesse. L'homme quelle contact est atteint d'une maladie dégénérative qui lui à fait perdre sont job. Convertie en détective privé sa tâche est de découvrir se qui a poussé ses garçon au suicide. Très peu motivé au départ, les circonstances le pousse à continuer. Un comics à lire thriller palpitant une histoire simple. J'ai bien aimé les dix dernières pages qui est une galerie de couverture très bien dessiné.
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deux suicides d'adolescents de suite
le détective privé Oxel Kärnhus est mis sur l'enquête par Stéphanie un amour de jeunesse.
Un polar en 4 chapitres assez noir très graphique, les personnages ont des quelques soucis .
Une histoire assez classique mais à laquelle on s'accroche rapidement.
On passe de la couleur éclatante au presque noir et blanc excellent
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« Creep » n'est pas uniquement le titre d'une excellente chanson de Radiohead ou des Stone Temple Pilots, c'est également le surnom d'Oxel Karnhüs, un détective privé qui souffre d'une maladie dégénérative qui lui donne une apparence monstrueuse.

Le héros de ce one-shot imaginé par John Arcudi (« B.P.R.D. », « A God Somewhere ») n'est pourtant pas le salopard classique que l'on retrouve généralement dans un polar sombre. Il mène certes une existence solitaire et n'hésite pas à descendre des bonnes gorgées d'alcool, mais, derrière ces difformités, se cache un personnage très sensible, qui insuffle beaucoup d'humanité au récit. Avec un héros plus ‘bad-ass', la scène où il croise la petite crapule qui se moque quotidiennement de lui dans une ruelle sombre, aurait probablement pris une toute autre tournure. Cette approche permet non seulement de rendre le héros particulièrement attachant, mais contribue aussi au ton mélancolique du récit.

Le scénario est classique et efficace. le mystère, consistant à trouver ce qui a poussé deux jeunes garçons à se suicider à quelques semaines d'intervalle, tient le lecteur en haleine et l'emmène même vers un dénouement plutôt inattendu. La narration, qui dévoile progressivement le passé des deux adolescents à coups de flash-backs, fonctionne également à merveille. Visuellement, le trait réaliste de Jonathan Case n'en met pas plein la vue, mais colle parfaitement au scénario. Les changements de style lors des flash-backs et des passages issus de l'imagination des personnages, s'avèrent également très efficaces.

Un bon one-shot, classique et efficace !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Oxel est détective privé depuis qu'une maladie dégénérative entrainant fatigue et malformations physiques l'ont forcé à quitter son travail dans les assurances. Il reçoit une lettre d'un amour de jeunesse, Stéphanie, qui lui demande son aide : son fils unique s'est suicidé il y a peu et elle est convaincue qu'il y a une raison précise à ce geste car le meilleur ami de son fils s'est lui aussi suicidé deux mois avant. La police ne compte pas enquêter plus avant sur le sujet et Oxel reste le seul espoir de cette mère éplorée. Oxel va alors rejoindre la petite ville de Copiague dans le nord de l'état de New York pour enquêter …
Avec un titre pareil et cette couverture un peu inquiétante, je ne pouvais que lire cet album. En plus, j'avais lu un autre album du même scénariste mais ce dernier était inspiré d'une histoire vraie (Le tueur de la Green River) alors cette fois, j'étais curieuse de voir comment celui-ci allait s'en sortir avec une fiction sortie de son imagination. L'histoire est une enquête assez traditionnelle, menée par un détective privé miné par la maladie et que j'ai trouvé très attachant car il est très humain et surtout très solitaire. Pour moi, c'est lui qui donne la dimension la plus intéressante de l'album. le suspense est bien présent et on découvre par petites touches la vie des jeunes hommes morts, leurs relations familiales et amicales. Il y a des scènes qui paraissent oniriques et qu'on a du mal à rattacher à l'histoire, qui surgissent par moments au fil des pages mais on comprend leur raison d'être quand on arrive au dénouement. Celui-ci reste classique mais j'avoue que je ne m'y attendais pas vraiment sauf à quelques pages de la fin, quand on a déjà reçu beaucoup d'informations. Par contre, cette conclusion est un peu glauque et peut choquer les âmes sensibles et cela permet de comprendre pleinement les suicides. le graphisme est un peu différent du style habituel des comics. Je trouve qu'il lorgne plus vers la bande dessinée franco-belge, avec des dessins bien soulignés, bien délimités et un découpage classique. Qui plus est, les couleurs utilisées sont neutres, avec beaucoup de beige, de gris, de blanc et de marron. Par contre, quand l'histoire aborde le passé des protagonistes, on reconnaît plus un style graphique typiquement américain, plus nerveux et des couleurs plus vives. Cela permet de savoir immédiatement à quelle époque on est. Dans l'ensemble, c'est un album qui se lit très facilement, qui est très agréable, même si l'histoire reste peut-être un peu trop classique pour me séduire totalement (et ce malgré une fin qui sort un peu de l'ordinaire).
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"The Creep" est un polar sous forme d'une mini série de quatre épisodes écrites par John Arcudi ("B.P.R.D.", "A God Somewhere"), il constitue une sorte d'hommage aux histoires de privés tout en y apportant une touche personnel via Oxel, derrière son apparence de freaks...
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
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