Le surréalisme est l'inspiration reconnue, acceptée et pratiquée. Non plus comme une visitation inexplicable mais comme une faculté qui s'exerce.
La poésie est par essence orageuse et chaque image doit produire un cataclysme. Il faut que ça brûle !
Il y a entre la véritable expression poétique, je ne dis aucunement le poème, et les autres expressions la distance de la pensée aux bavardages.
J'ai bien l'honneur, chez moi dans ce livre, à cette place, de dire que, très consciemment, je conchie l'armée française dans sa totalité.
On peut mesurer l'influence et la force d'un esprit à la quantité de bêtises qu'il fait éclore.
On peut mesurer l'influence et la force d'un esprit à la quantité de bêtises qu'il fait éclore.
On peut mesurer l'influence et la force d'un esprit à la quantité de bêtises qu'il fait éclore.
La vie d'un homme, on me permettra cette remarque, n'est pas plus à l'échelle d'une phrase qu'à celle de la critique de cette phrase. Je me révolterai toujours contre tout essai de réduction d'un être vivant à une sorte de mannequin, dont les faits et gestes seraient compréhensibles à la façon des faits et gestes des monarques notés au jour le jour d'après des communiqués officiels.
Paradis artificiels. C'est un pléonasme.
Je foule systématiquement au pied sur le feuillage noir de ce qui est sacré -la syntaxe. Systématiquement. [...] Je piétine la syntaxe parce qu'elle doit être piétinée. C'est du raisin. Vous saisissez. Les phrases fautives ou vicieuses [...], le manque de prévoyance à l'égard de ce qu'on va dire [...], l'inattention à la règle, les cascades [...], tous les procédés similaires, analogues à la vieille plaisanterie d'allumer sans qu'il s'en rende compte le journal que lit votre voisin [...], mettre les coudes sur la table [...], ne pas essuyer ses pieds, voilà mon caractère.