Lagos lady

« Lagos lady » est un polar plutôt conventionnel montrant les démêlés d'un « bon petit blanc » d'Anglais dans un pays dont il ne maitrise pas les codes et qui se révèle aussi dangereux qu'attirant pour lui.

Si on peut regretter certaines facilités comme l'histoire d'amour « bateau » entre le journaliste gaffeur et la femme fatale nigériane ou d'horribles trafiquants de femmes, « Lagos lady » dépeint avec un certain réalisme et une certaine efficacité les inégalités de Lagos, entre riches hommes d'affaires de Victoria island, trafiquants ultra violents, police pratiquant la torture et l'assassinat.

Pas suffisant cependant pour en faire le polar de l'année pour moi !
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A peine découvert sur la liste des meilleurs polars 2016 selon le Monde, que je réservais cet ouvrage.

Je m'y plongeais sitôt réceptionné à la médiathèque ... 

Mais j'ai eu beaucoup de mal à y entrer : ambiance, personnages, narration en boucle passant d'un protagoniste à l'autre sans que je ne sache bien dans quel milieu on se trouvait, histoires parallèles dont je ne captais pas les connexions ... 

Jusqu'aux derniers chapitres où tout s'est mis en place ! 

Bref, un bon roman bien que touffu ! 

Guy Collins, journaliste en baisse de forme professionnelle débarque à Lagos pour couvrir les élections présidentielles. A peine arrivé, il se trouve embarqué dans une affaire des plus louches mettant en scène sorcellerie-vaudou locale, corps mutilés, société des plus riches au luxe insolent,  sur fond de trafic de prostituées ... 

Je vais quand même attendre la prochaine production de cet auteur nigérian. 
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Voici Lagos Lady de Leye ADENLE, un polar africain qui ne m'a pas séduite. Tout d'abord le résumé, avant la mise au bûcher ! Un jeune journaliste s'embarque pour le Nigeria afin d'y couvrir les élections locales. Une fois sur place il s'en va boire un verre dans un bar et à la sortie, le cadavre d'une prostituée, dont on a précautionneusement retiré les seins. S'ensuit alors une enquête alambiquée afin de trouver le coupable de l'assassinat. Mafia nigériane, sexe, fric et policiers ripoux quoi !!
Alors c'est pas mal me direz vous ? Eh bien... nan. Pas pour moi. Tout d'abord il faut savoir que le journaliste se porte volontaire pour partir simplement dans le but de reconquérir son ex petite amie qui est issue d'un métissage nigérian. Ça fait léger !! Ensuite les personnages : le journaliste est un mou du bulbe et du genou, sans carrure, ni charisme. Alors oui, il est terriblement humain. Mais c'est un polar pas une romance. Et la femme africaine à qui il sera associé le long de cette enquête a, quant à elle, une paire de c......s plus grosse encore que sa poitrine c'est vous dire ! Bref des personnages peu crédibles, de fait, et malgré la violence des scènes, la dose de sexe qui ne manque pas, je doute qu'il soit le meilleur polar 2018 de chez Points ! Il trouvera son public, mais je n'en fait pas partie.