« La seule personne a qui je n’ai jamais su cacher cet effroi état mais mere. Pour m’apaiser, elle me disait de sa voix la plus douce : « la nuit, les étoiles brillent car le soleil, parti se reposer, les éclaire. Tant que tu verras les étoiles scintiller, le soleil ne sera jamais bien loin de toi. Il doit juste dormir, comme nous tous, pour pouvoir briller plus encore le lendemain ». En repensant à elle, mon esprit semble se tranquilliser et mon corps, épuisé, s’étale le lentement sur le sol terreux. »
N'avez-vous jamais eu l'impression, lorsque vous vous couchez le soir, que vous vous retrouvez seul avec vous-même, que votre vie est irréelle ?
N'ace-vous jamais eu la sensation que tout ce qui vous entoure n'existe pas ?
Que vous n'êtes que le pion d'un jeu dont vous ignorez l'existence ?
Et si tout cela n'était pas qu'une impression ?
Nous ne nous retrouvons jamais sur le chemin tortueux de la trahison par hasard. Nous nous dirigeons consciemment vers lui. Avec plus ou moins de craintes. Plus ou moins de remords. Mais la fatalité n'existe pas, nous empruntons toujours les chemins que nous avons bien voulu emprunter.
Mon monde me parait aussi réel que ce que vous parait le vôtre. Mais qu'est-ce qui vous dit que je déforme la réalité et que ce n'est pas vous qui la déformez ? Personne ne pourra jamais nous dire avec certitude lequel d'entre nous était dans le vrai...