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3,61

sur 720 notes
Sur la côte méditerranéenne, en cet hiver, les touristes sont rares. Les plages et les paillottes à l'abandon. Les hôtels déserts. Ne restent ici que les locaux qui peinent à profiter de la mer, devenue presque invisible à leurs yeux. Parce qu'ils ne vivent pas dans les yachts, ne trinquent pas au champagne, ceux-là ont du mal à joindre les deux bouts. Qu'on soit face à la mer ou pas, les galères sont les mêmes pour tout un chacun. Les découverts à chaque fin de mois, les divorces douloureux, les mauvaises combines, les amours refoulés ou frustrés, les deux boulots accumulés pour subvenir aux besoins de la marmaille. Marmaille qui s'étiole petit à petit, qui fugue ou se rebelle. Et cette mer, aujourd'hui déchaînée par la tempête, qui deviendra le théâtre de scènes violentes.
Tout commence par Antoine... Gardien du camping, future star locale du ballon rond, il repeint pour le mafieux du coin les mobil-homes. Parce qu'il aura eu un geste déplacé lors du dernier match, il est mis sur la touche. Victime d'une agression par deux hommes cagoulés, il est laissé pour mort aux portes des urgences. Autour de lui gravitent son ami Jeff qui tient la paillotte, son ex recasée avec un vendeur de voitures, son fils Nino en admiration devant ce père pourtant si absent, ce couple de retraités à la dérive, cette interne de l'hôpital fracassée, cet entraineur de foot égaré dans sa propre vie ou bien cette écrivaine lesbienne venue se ressourcer près de la mer...

Olivier Adam nous plonge littéralement dans ce roman choral où il dresse le portrait de 22 personnes. Elles se connaissent ou pas, se croisent, s'effleurent, s'aiment ou se déchirent. L'auteur leur donne la parole, chacune leur tour et l'on est pris dans un tourbillon de mélodrames, d'effusions de sentiments, de rencontres tantôt émouvantes tantôt plus tragiques, de rêves, d'espoirs parfois déchus. Ce roman terriblement humain et pénétrant nous touche au plus profond tant il est empli d'émotions. La mer, ce personnage à part entière, engloutit tout sur son passage et nous submerge. Les phrases courtes ne laissent aucun répit, les descriptions colorées sont omniprésentes malgré cette France en plein désarroi. Les mots sont si mesurés et l'écriture si agile et intense qu'il en ressort une certaine musicalité. de part sa construction si originale et travaillée, ce roman prégnant et poétique est tout sauf une peine perdue pour le lecteur...
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Je ne ferai pas un long commentaire car tout a déjà été ecrit. Olivier Adam se fait le porte parole, le témoin attentif et convaincant d'une foule de gens dont on ne parle jamais, que l'on ne voit pas, d'une troupe qui l'accompagne depuis ...son premier livre.....il nous dresse de courts portraits bouleversants de justesse et de précision,d'une vingtaine de personnes dans la grisaille de leurs jours avec leurs limites, leurs failles, leurs fêlures.....Par opposition à la lumiére bleue intense de cette station balnéaire, au bord de la Méditerranée, près des bosquets d'arbres transpercés de soleil, des cactus énormes, des massifs de rhododendrons et de lauriers -roses, de mimosas et d'eucalyptus, le clapotis des vagues, la douceur des étés insouciants qui finissent....malgré la mer qui s'étend partout....
Un contraste violent, douloureux mais humain, trés sensible, âpre, noir, magistral, une immense solitude sociale, les notions de perte, de deuil, de culpabilité mêlés , des familles cassées, recomposées ou explosées , des êtres au crépuscule de leur vie, des survivants involontaires, des infirmières sans cesse débordées, des vies de chien, des vies en miettes, éparpillés en "dedans", des vies en cage,des mal aimés, des frères et des soeurs qui peinent à se quitter, soudés à la vie à la mort, tout un pan de la société qui se débrouille avec ce qu'elle n'a pas , manquant d'argent, de douceur, de temps, de chance, d'espoir, surtout d'espoir.....des couples qui peinent à se parler, des gens solitaires enfermés dans leur mobil home qui prend l'eau, de vieux amants prêts à mourir ensemble pour ne pas finir seuls puis......le rescapé de la noyade voulue:silencieux, hagard, égaré, perdu sans sa femme, dans la profondeur de son chagrin, le mépris qu'il avait alors pour lui même, la valse à trois temps - sidération- culpabilité - colère......
L'auteur donne la parole à tour de rôle à tous ces gens recroquevillés sur leur vie et leurs espoirs plus ou moins rabotés, leurs amours compliquées ou cachées ...étouffées , les chemins des uns et des autres se croisent, se nouent, se dénouent, se perdent, se rencontrent, autant de témoignages qui nous interpellent , nous bousculent, nous bouleversent.....comme un long chant choral à la fois triste et dynamique,pas drôle, pas optimiste, j'ai lu tous les livres de cet auteur que j'ai eu la chance de rencontrer au "Livre sur la place" à Nancy, à chaque fois c'est la même émotion: une litterature combattante, envoûtante, émouvante,âpre, dure, parfois colérique comme si l'auteur avait vécu toutes ces vies, un auteur qui ne prend pas ses distances avec ses personnages......une écriture qui serre le coeur , qui ne rend pas heureuse mais dont je suis persuadée qu'il faut absolument la lire.....
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Cette fois, l'action se passe dans une station balnéaire de la Côte d'Azur et fait intervenir un personnage principal, Antoine, trentenaire, footballeur qui se fait agresser après un match au cours duquel il a donné un « coup de boule » à un joueur qui l'avait fait chuter.
Au moment où débute le roman, Antoine doit venir chercher son fils Nino pour l'emmener voir les dauphins et il n'arrive pas, ce qui provoque la colère de son ex : Marion qui va disputer avec son nouveau compagnon : Mario qui va arriver en retard à l'hôtel où elle travaille. Pendant ce temps, un couple de personnes âgées se promène le long de la plage alors qu'arrive une grosse vague qui va tout inonder et saccager les maisons et les vies.
Au tour d'Antoine gravitent vingt deux personnes : son père, sa soeur, son ex-femme, sa petite amie, son entraîneur, le joueur qui lui a mis le tacle, et d'autres personnes que la vie a malmenés tous autant que lui sur le plan social mais aussi, sur les auteurs, dans les villas donc plus à l'abri, les gens plus nantis certes, mais dont la vie affective n'est pas géniale non plus.
Antoine subit un traumatisme crânien grave qui le laisse dans le coma et le but du roman est de reconstituer ce qui s'est passé à partir des avis de chacun des protagonistes car tous les destins, les évènements sont interdépendants.

Ce que j'en pense :

Au fur et à mesure que l'action se déroule, on en sait plus sur Antoine, futur nouveau Zidane raté, car hyperactif ne contrôlant pas ses accès de violence, il ne tient pas un match sur toute la longueur mais il est capable d'un coup de génie pour faire gagner son équipe. Dans le cas présent, le coup de boule entraîne une suspension donc il ne pourra pas participer aux quarts de finale de la coupe de France.
Il a flirté avec les petits délinquants et se trouve toujours à la limite mais sa violence latente fait qu'aucun sélectionneur ne l'a jamais retenu. Il s'est fait renvoyer de son premier emploi dans un garage car il fumait un joint en travaillant et n'a pas compris en quoi c'était grave. Il en est réduit à repeindre des mobil homes dans un camping tenu par Perez, un homme aux manières proches de celles des voyous (on a même droit à un remake de DSK) Son entraîneur lui sert de mentor et lui renvoie une image masculine équilibrée.
Les personnages ont été bien étudiés, chacun ayant ses qualités, ses défauts, ses faiblesses ou ses failles. Certains sont lucides d'autres dans le virtuel. Chacun a plus ou moins envie de vivre sa vie (ou de la subir) car le choix est limité dans cette petite ville qui n'est vivante que l'été, avec les touristes. C'est tout à fait l'inverse du cliché habituel sur la Côte d'azur rayonnante de soleil et d'insouciance…
Bref, une bonne histoire, comme souvent, qui baigne dans une morosité terrible et qui nous fait froid dans le dos quand même car, on se demande s'il reste une place pour l'espoir. Et il faudra attendre le dernier chapitre pour connaître la vérité.
Pour le savoir, lisez ce livre, tranquillement, en profitant de l'écriture agréable de l'auteur (de temps en temps, on aimerait un peu de ponctuation) qui connaît bien son époque et nous démontre au passage que nos actes ont des conséquences et que nos vies influent les unes sur les autres car elles sont interdépendantes.
et plus sur mon blog

Note : 7,2/10
lu dans cadre challenge ABC

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Antoine, Marion, Paul et Hélène, Marco, Sarah, Coralie, Delphine, Serge, Anouck, Eric, Alex, Laure, Clémence, Léa, Florian, Louise, Perez, Mélanie, L'équipe de foot amateur, Cécile, Grindel, Jeff, Antoine. Cela en fait du monde pour un seul roman, une seule histoire, plusieurs histoires même qui s'assemblent comme dans un puzzle de la vie.

22 personnages aux portraits de la France d'aujourd'hui avec ses problèmes, ses inquiétudes, ses moments noirs. Oui, la vie est sombre selon Olivier Adam. Sombre et triste. L'espoir a abandonné toute velléité ou presque. Et pourtant, à travers ces figures, se dessine notre société moderne, celle des gens qui déambulent sur une corde raide au-dessus d'un précipice et qui tente de ne pas sombrer dans le gouffre encore plus sombre de la mort. Toujours à la limite de la rupture, du chômage ou de la délinquance. Des mots vifs et ciselés qui strient les pages griffonnées par un auteur qui sur ce coup-là m'a encore épaté. Parce qu'il n'est pas évident de s'intéresser à ces inconnus que seul un prénom les différencie.

Bord de mer, les vagues se déchainent contre les digues, le soleil s'est éclipsé pour laisser le place à de terribles nuages noirs portés par un vent pénétrant. Une pluie torrentielle nappe corniches et plages. Des jeunes inconscients, des vieux abandonnant la vie, des infirmières. La tempête aura le mérite de faire croiser ces gens, douleur de la mort, difficulté du monde quotidien. Oublie. Oublie que tu vis. Oublie qu'à la fin du mois, il ne te reste plus rien pour bouffer ou pour habiller ton gosse que tu ne vois presque plus parce que tu cumules les jobs et les heures de travail. Oublie ce gros porc en Audi ou en Mercedes qui a essayé de te mettre la main au cul et de te prendre dans cette chambre d'hôtel. Oublie cette agression, ce braquage, ce coma, cette mort, cette disparition, ce match de football où l'équipe amateur affrontera bientôt les canaris. Oublie que le monde est sauvage et sans pitié pour ces gens, pas loin de devenir des marginaux, mais surtout tout près d'être oubliés par la société. Parce qu'après tout, tout le monde s'en fout. Pas assez pauvre. Pas assez riche. Un toit, un boulot. Un toit qui ne tient presque plus, un boulot de merde – quand ce n'est pas deux.

Non, n'oublie pas. Je n'oublierai pas parce que je sais qu'il n'en faut parfois pas beaucoup pour basculer dans le précipice, pour tomber de cette corde tendue qui relie les points de notre vie. Lire Olivier Adam n'est pas d'une grande joie, ce serait même l'inverse, une tristesse d'une immense profondeur. Noir, comme les nuages qui ont peint ce ciel de Méditerranée un matin d'hiver d'une station balnéaire hors-saison dans le massif de l'Estérel. Gris comme cette pluie qui s'abat sur les quelques personnes gravitant encore hors du caniveau de cette ville vidée de ses touristes. Il n'y a pas d'espoir dans la vie de l'écrivain, mais il y a surtout une certaine rage qu'il ne contient plus, une rage pour évoquer ces gens que la société a tendance à oublier.

« Peine Perdue », vingt-deux petits portraits tristes, mélancoliques, chargés de haine et de désespoir mais surtout un concentré d'émotions qui te bouleverse, te renverse, te chavire à l'image de ce tsunami venu déverser son flot de violence et déchainer le rivage d'une violence frappante, à tout jamais marquante. Comme une chanson de Bruce Springsteen.

Antoine, Marion, Paul et Hélène, Marco, Sarah, Coralie, Delphine, Serge, Anouck, Eric, Alex, Laure, Clémence, Léa, Florian, Louise, Perez, Mélanie, Cécile, Grindel et Jeff. Des prénoms qui ne s'oublieront pas de si tôt.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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"Un monde dans un dé à coudre "

Entre mer et montagne, une petite ville de bord de mer se remet d'un coup de vent tempêtueux et comme autant de faits divers, les existences de ses habitants se télescopent tels des autos tamponneuses, en douceur ou en fureur.

Attachés par le fil rouge de la famille, du travail, ou des rencontres, ils sont individuellement pris dans la lumière du projecteur, pour un instantané de vie où galères de coeur, petits boulots, difficultés économiques, nostalgies et pertes se mêlent.

Il y a beau y avoir au quotidien la lumière dorée de la mer sur fond d'Esterel et le chant des cigales, ça ne tient pas face aux couples en dérive, au chômage et au manque chronique d'argent pour finir des mois éreintants, à la solitude, à l'ennui et à la vieillesse.

Encore et toujours, la petite musique tristounette d'Olivier Adam m'a fait déguster chaque note et chaque silence. Son écriture me ravit toujours autant, elle est comme une vague qui porte et bouscule, riche et bouillonnante. Si je devais mettre un léger bémol, ce serait pour un excès de redondances dans les monologues. On tourne parfois un peu en rond.
J'ai apprécié en revanche le changement de registre de ce livre, hors de toute introspection personnelle habituelle des précédents romans. Ses personnages ont une belle densité, une attachante gravité, leurs fêlures touchent et créent l'empathie.
Mais mieux avoir un moral au beau fixe pour cette lecture!

Un beau roman chorale aux êtres fragiles unis par un sentiment de détresse, comme un miroir de notre société.
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Que reste-t-il lorsque les touristes ont pliés bagages, et abandonnés les plages de la petite station balnéaire de la côte d'Azur où Olivier Adam a planté le décor de son dernier roman ?
« A se demander si des gens habitaient là. Quelques vieux dans leurs villas, les luxueuses maisons de retraite et de rares touristes hantant les hôtels et les restaurants du front de mer ».
Pas seulement, dans un premier chapitre nous découvrons Antoine, joueur vedette de l'équipe de football locale, sauvagement agressé un soir de tempête et déposé inconscient sur un banc devant l'hôpital.
Par qui ? Ceci pourrait être le point de départ d'une enquête policière, mais Olivier Adam choisit une toute autre direction en prenant le prétexte de ce banal fait divers pour brosser le portrait de vingt-deux personnages avec leurs drames, leurs espoirs, leurs faiblesses.
Certains connaissent Antoine, d'autres pas.
Certains vivent des histoires personnelles difficiles, divorces douloureux, homosexualité, manque de repères familiaux, perte d'un être cher.
Certains sont au chômage, d'autres vivent de magouille, d'autres ont des addictions à la drogue et à l'alcool.
Ils ne rêvent pas vraiment d'une vie meilleure, engourdis par une fatalité qui les écrase, comme si c'était « Peine perdue » d'espérer.
Les éclopés, les laissé pour compte, Olivier Adam les connait bien. Une fois de plus il leur donne la parole à travers vingt-deux portraits reflétant une société en crise.
Un roman profondément d'actualité bouleversant par les questions qu'il soulève, servi par une écriture percutante et incisive, pudique et juste qui prend le lecteur du bout du coeur pour l'immerger dans le quotidien des gens normaux.
A lire absolument !

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Peine perdue ..un roman qui vaut le détour, pas de peine perdue juste une rencontre hallucinante avec un bout de littoral en bord de la Méditerranée, une rencontre avec ceux qui y vivent à l'année, enfin pour certains y survivent. 22 portraits, hommes, femmes, jeunes ou moins jeunes , 22 portraits de f"rançais de souche "qui crèvent la page...
Un roman atypique aux allures de roman noir digne des grands romans noirs nord-américains, un roman inoubliable servi par une écriture ciselée , sobre et efficace qui fait mouche à chaque page.. Un grand, un très grand roman.
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Peine perdue, en effet , pour l'espoir d'une autre vie à forger...

"Marion Antoine Sarah Louise Jeff et les autres. Qu'est-ce qui a bien pu les mener là ? Dans cette vie trop petite pour eux."

Ce roman choral fait entendre les voix d'êtres brisés, en colère.Dans cette station balnéaire du Sud de la France, qui a quitté ses couleurs factices d'été pour une grisaille indéfinie, consumant l'esprit, un groupe de personnes ayant grandi ensemble nous est présenté. Une ronde désenchantée.

Autour de l'agression de l'un d'eux, Antoine, gloire locale du foot, se dessinent des existences en sursis, des rêves écrasés . Au coeur d'un hiver humide et sombre, les longues phrases presque sans ponctuation miment la tempête meurtrière qui s'abat soudain sur la côte, déversant le trop-plein d'amertume, de fatigue et de chagrin . Emportant tout.

Cette désespérance nous touche et revêt une beauté indéniable.
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Un véritable prodige, ce livre! Ca se lit avec allure, on reste en haleine devant une course de relais, une multitude de personnes se passent le témoin, 22 personnages, ils n'ont en commun que la mer et la recherche d'une paix quelconque. Dès qu'un nouveau personnage se relaie, l'engouement à la lecture s'enthousiasme de plus. On ne s'ennuie pas. On ne se relâche pas. On cherche par quel bout retrouver la trame de l'histoire. Avec des phrases courtes, concises, dynamiques, l'écriture est tout simplement une merveille. Des descriptions, aussi bien des caractères des personnages que de la nature, des lieux, m'ont beaucoup fasciné. Au bord de la mer, à la cote d'azur, tout est beau, toutes les personnes qu'on rencontre semble faire beaux paysages avec cette beauté de la nature. Mais Olivier Adam les dépeint dans leur peine, il les déshabille, les taille dans leur intimité, dans leur homme intérieur déjà broyé par les vicissitude de la vie. Ils se tournent tous vers la mer, comme pour lancer leur dernier regard...
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Jusqu'ici l'auteur décortiquait la vie d'un personnage central plus une poignée de proches. Dans cette histoire c'est une vingtaine de personnages faisant partie d'une petite communauté de la côte touristique. La saison est finie et nous allons constaté à quoi ressemble le décor de nos vacances. Les saisonniers ou habitants à l'année retrouvent le calme. Enfin, normalement parce que cette année outre la tempête qui arrive et va ravager la vie de ces gens, il y a l'agression de la figure locale, le joueur de football, fumeur de drogues douces, instable, vivant dans un camping, bref une vie de précaire. Autour de lui, toutes les personnes qu'il côtoie, toute ces vies brisées, ces survivants du monde de consommation de notre société, ceux qui n'ont plus de rêve, qui essaient de faire au mieux, juste au mieux avec leurs enfants et le monde autour. Ces écorchés vifs parlent et pensent avec des phrases courtes, les mots percutent avant les points, les points frappent au bout des mots. C'est leur vie.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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