Ce court roman dépeint le quotidien tristounet, un peu "à l'ouest", de trois membres d'une famille monoparentale, dont le père a disparu on ne sait trop comment.
Antoine, un jeune homme désoeuvré qui fume trop et peine dans sa vie amoureuse.
Camille, sa petite soeur, collégienne qui se sent délaissée et se réfugie dans la foi.
Marie leur mère fait ce qu'elle peut.
Leurs histoires sont contées en parallèle, ils se croisent peu et n'ont de famille que le nom.
J'ai aimé la mélancolie qui émane de ces lignes. Elle transparaît à chaque page et met en évidence la difficulté de vivre que l'on peut rencontrer, et à quel point chaque geste, chaque jour, peut peser.
J'ai moins aimé l'atmosphère un poil déprimante qui en découle, et l'ennui qui m'a gagnée peu à peu.
J'avais beaucoup entendu parler d'
Olivier Adam, je crois que je n'ai pas commencé par le bon roman, et qu'il faudra que j'essaye d'autres de ses oeuvres...