Je t'aime

Lecture commune du mois de février sur le blog, un peu d'amour et de haine en ce mois de l'amour, Je t'aime est un thriller psychologique où l'amour peut facilement mener à la haine.

Tout commence par un fait banal: Maude surprend sa belle-fille, Alice, en train de fumer un joint dans sa chambre. Alice lui demande de cacher à son père, Simon, sa bêtise, en promettant que ça ne se reproduira plus. Maude, ayant du mal à créer des liens avec Alice, voit là une bonne issue et décide de taire le délit de sa belle-fille.
Six mois plus tard, après avoir passé la journée avec son petit-ami, Bruno, à fumer des joints, Alice a une énorme altercation avec Nicole, la mère de Bruno, et quitte la maison de son copain, suivie de celui-ci, qui tient à la raccompagner. Après l'avoir déposée, Bruno s'apprête à rentrer chez lui, l'esprit enfumé. Il a un accident mortel avec un bus scolaire, tuant, en même temps, un petit garçon de sept ans.

Lorsque Nicole apprend la mort de son fils et que les relevés toxicologiques relèvent qu'il était sous l'emprise de substances illicites, elle ressent une haine furieuse envers Alice, qu'elle prend pour responsable pour la drogue...

Dès ce moment, Nicole va tout faire, avec l'aide de la mère du petit garçon tué, Solange, pour montrer qu'Alice est la seule vraie responsable de ce désastre. Comment Maude va-t-elle pouvoir faire comprendre à Simon qu'elle lui a caché l'incident dans la chambre d'Alice, six mois plus tôt?
Je t'aime est un livre de femmes, de quatre femmes dans la tourmente où chacune se défend avec ses armes jusqu'au bout.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui avait des aspects très réalistes : la scène dans la chambre avec Solange, l'entretien entre Simon et Arthur sont glaçants, par exemple.
Ce n'était que mon second roman de l'auteure et ça m'a redonné envie de me replonger dans sa bibliographie.
Même s'il y a un ou deux éléments qui m'ont paru un peu dommageable, je ne peux que vous recommander ce thriller psychologique qui vous glacera le sang sur le fait que la haine d'une personne n'a pas de limite.

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Comme tous les romans de Barbara Abel, "Je t'aime" est une belle mécanique. L'histoire part tout doucement, pour arriver à un point culminant d'angoisse dont l'auteur a le secret. Nous entrons dans l'intimité d'une famille recomposée, les parents et trois enfants deux pour l'épouse (fille et garçon) et une fille pour le compagnon. C'est une famille aisée lui chirurgien, elle artiste peintre. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais voilà les affres de l'adolescence et la difficulté de se faire sa place dans une nouvelle famille vont provoquer un drame et tout ce petit monde va exploser. Jusqu'où peut-on aller pour sauver son enfant ou le venger ? Comme d'habitude chez Barbara Abel, ce roman est un véritable page-turner. Vous ne le lâcherez pas. Mais je dois avouer une chose, en refermant le livre, j'ai ressenti un profond malaise. C'était peut-être le but de l'auteur. Faites-vous votre propre opinion car de toute façon vous ne vous ennuierez pas.

L'histoire :
Maude et Simon sont à la tête d'une famille recomposée. Ce n'est pas rose tous les jours mais ils semblent avoir trouvé un bon équilibre. Un jour, Maude surprend Alice, la fille unique de Simon, en train de fumer du cannabis dans sa chambre. D'abord catégorique, elle accepte finalement de le cacher à son compagnon suite à la promesse faite par l'adolescente d'arrêter de fumer et de tenter d'améliorer leur relation jusqu'ici conflictuelle. Six mois plus tard, un terrible accident de la route va lui faire regretter son choix et le destin de toute la famille va basculer.

Mon avis :
J'ai déjà lu "Je sais pas" et "L'innocence des bourreaux" de Barbara Abel. Autant j'ai adoré le premier que le second m'a déçue. Et malheureusement celui-ci non plus ne me laissera pas un bon souvenir.
Gravitant autour des thèmes de la famille recomposée, de l'amour et ses contrariétés ou encore la confiance bafouée, elle nous invite dans un quotidien qui bascule, une descente aux enfers. Mais... C'est trop, tout est trop ! Les réactions des personnages, les situations manquant de crédibilité, le dénouement en hécatombe et cette atmosphère que l'auteure tente de rendre angoissante mais qui finalement est juste lourde. On la voit arriver avec ses gros sabots avec ces rebondissements anarchiques qui sombrent dans l'extrême et le surfait au fil des pages. Et c'est dommage car ça avait si bien commencé.
Les personnages sonnent creux, leurs sorts n'émeuvent pas et pire, on y croit pas du tout à cette famille, ni au couple d'ailleurs, ça sonne faux. Leurs comportements changent trop brusquement, ce qui décrédibilise totalement la construction qu'il y a autour d'eux. Pour ce qui est des personnages secondaires, censés intervenir pour alimenter l'intrigue, ils ne servent strictement à rien. Ils n'apportent rien du tout, qu'ils soient là ou pas, c'est pareil.
Certaines situations sont carrément exagérées, je ne peux pas trop m'étendre sur le sujet au risque de spolier mais par exemple, on a l'impression d'être à Guantanamo alors qu'il s'agit juste d'une simple garde à vue dans un commissariat français. Bref, je me suis dit "Peut-être que le dénouement va sauver les meubles ?". Hélas non. C'est ce que je redoutais, une explosion de pathos pour faire pleurer dans les chaumières mais ça non plus ça ne fonctionne pas, c'est même plutôt agaçant entre nous.
Le suspense n'a pas pris, le style comporte trop de longueurs, c'est répétitif. Non vraiment, de mon avis personnel, c'est un gros loupé ! Je songe d'ailleurs sérieusement à stopper les livres de Barbara Abel tellement la déception est grande. C'est "Je t'aime", moi non plus !

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Quelle claque. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
Lorsque j'ai Lu le résumé, je me suis demandé quelle histoire allait pouvoir se dérouler après ce fameux accident, et Ben j'en reste sur le c*.
J'ai eu du mal à lire ce roman. En effet, moi même maman, j'ai été très touché par les différentes situations qui m'ont fait versé des larmes, m'ont mis en colère... L'écriture m'a fait me plonger totalement dans cette histoire et même parfois trop, ce qui m'a beaucoup tourmenté. Je me suis mise à la place de chaque parent et me suis demandé "et moi, qu'est ce que j'aurais fait à sa place? "
Le sujet est tres bien traité, même si certaines longueurs m'ont fait légèrement décrocher. J'ai détesté la fin, mais c'est bien joué de la part de l'auteure car même si je m'y attendais légèrement sur certains aspects, d'autres m'ont surpris.
Je pense que je resterai marqué par cette lecture.

Comme le sous-entend le titre, Barbara Abel monte à l'assaut de la notion de l'amour et ce sous toutes ses formes : le premier amour, l'amour filial, paternel, entre ados, parental mais aussi l'amour-haine car au final la frontière est si mince. Ne ressent-on pas la même chose ou presque lorsque l'on aime ou déteste une personne, elle est continuellement dans vos pensées, une accélération du rythme cardiaque lorsqu'elle apparaît dans votre entourage, et ce picotement sur le coeur, cette tension, cette angoisse. L'auteure aborde également la famille recomposée et ose la question : . L'amour est-il le même pour ses enfants que pour ceux de son conjoint ?.Un autre regard sans doute au terme de ce roman. Les personnages sont bien ficelés. Il s'agit d'une petite brique mais on ne s'en rend pas compte car les pages tournent très rapidement.

Pour un thriller, la mise en place m'a semblé un peu longue puisqu'après 200 pages personne n'est encore mort. Mais c'est la manière de Barbara Abel de placer toutes ses pièces sur l'échiquier avant d'entamer une partie machiavélique.
A quelles extrémités peut mener une histoire d'amour ? Jusqu'où peut conduire l'amour d'une mère ? Celui d'un père ?
Qui est coupable ? Qui est responsable ?
C'est à la fois un thriller difficile à lâcher avant la dernière page mais aussi un livre qui pose beaucoup de questions sur la famille, sur l'amour, sur la responsabilité, sur les limites que chacun est prêt ou pas à franchir par amour.

J𠆚ime bien ces histoires avec des destins croisés et j’étais attirée par le sujet de la famille recomposée. Mais ce n𠆞st pas vraiment ce à quoi je m𠆚ttendais ; cette histoire est bien sombre ! En plus, c𠆞st quand-même un peu tiré par les cheveux ! Je ne lis pratiquement que des thrillers et des polars et forcément il y a toujours au moins un mort, mais dans ce livre, il y a trop de tristesse et l𠆚tmosphère est trop pesante pour moi. Ça me met mal à l𠆚ise, du coup je ne prends pas de plaisir. Cela dit, l’histoire est très prenante et bien écrite.

Encore un bon moment en compagnie de Barbara Abel qui n'a pas son pareil pour nous tenir en haleine pendant des pages pour maintenir le suspense et nous mener au bout de la cruauté des sentiments qu'expérimentent des êtres à la dérive. Frisson garanti quand l'action s'accélère !

Avec "Je t'aime" , Barbara Abel , une fois de plus , saisit le lecteur
dès le début et ne le lâche plus .
Après un terrible accident de voiture qui fait deux victimes ,
une famille recomposée va totalement imploser ....
Avec une intrigue prenante et une fin destructrice , ce roman m'a procuré
un très bon moment de lecture et prouve , s'il en était besoin ,
que le cannabis n'est pas toujours une drogue douce !

J'ai adoré...
On s'attache à tous ces personnages, on souffre avec eux, on pleure aussi.
Un beau polar, polar familial au sein d'une famille recomposée, cette histoire aborde plusieurs sujets de société qui nous touchent tous de près ou de loin : équilibre au sein d'un famille recomposée, adolescence, drogues, perte d'un enfant, précarité...
Un vrai coup de coeur.
Quand vous ouvrirez ce livre, vous aurez du mal à le poser, prévoyez un peu de temps... un petit week-end de confinement par exemple