Je remercie Babelio et les éditions First pour la réception de ce livre lors de la dernière Opération Masse critique.
Malgré un manque de consistance de certains points abordés et plusieurs répétitions de notions théoriques, cet ouvrage est une bonne introduction à la punchline. À la théorie se mêle une compilation de formules coup de poing classée par thématique où tous les arts sont représentés : le rap, l'humour, le cinéma, la littérature, etc. Il y en a ainsi pour tous les goûts, permettant à chaque lecteur d'y trouver de l'intérêt, même s'il est drôle de voir
Victor Hugo côtoyer SCH.
Le niveau des punchlines est parfois inégal, malgré la promesse de la quatrième de couverture d'en recenser les plus fortes. En effet, certaines citations semblent pauvres, tombent à plat et d'autres sont peu compréhensibles sans une mise en contexte. le lectorat s'interroge alors sur le bienfondé de leur présence ainsi que sur la méthode de sélection établie par l'auteur. Ce dernier aime mentionner certains artistes de nombreuses fois quand d'autres sont à peine cités ou totalement absents. Ainsi, Booba apparaît 15 fois alors que Nekfeu, star du sous-titre, fait son apparition à 2 reprises. L'équilibre est à revoir.
Il est amusant, dans la partie théorique de l'ouvrage, de constater que certaines notions semblant être modernes datent d'il y a plusieurs décennies voire siècles. Par exemple, le langage SMS était utilisé par
Louise de Vilmorin (1902-1969) : LEJ = Élégie ; LBZIR = Les baisers d'hier.
Les petits plus du livre sont l'index des auteurs cités pour retrouver facilement les punchlines d'artistes précis ainsi que le jeu de typographie utilisé pour la compilation des réparties afin de créer un effet visuel et de rendre leur exploration moins linéaire.
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