AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet



    mcd30 le 18 décembre 2021
    Voici un premier jet, j'accepte des avis éclairés.

    Ailleurs

    Je pense à la douceur de cet ailleurs

    Depuis longtemps disparu

    Où ma vie n’était pas la bohème

    Je n’allais pas les poings dans mes poches crevées

    Je n’étais pas l’albatros,

    Roi de l’azur, maladroit et honteux

    Je pense à cet ailleurs où j’étais reine des rimes

    Où le rimailleur était prince

    Et le poète roi

    Un ailleurs où tout n’était que bonheur pour les rêveurs.
    EMEF2021 le 18 décembre 2021
    Bonjour sur ce nouveau groupe ! Belle idée de Morphil !
    mcd30 :
    Très joli texte qui évoque les poètes, bonne idée de les mettre en valeur ! Bien d'accord avec toi. Le vers libre est agréable, car, il est ... libre !
    Pourtant, ne dit-on pas aussi que la créativité naît de la contrainte ?
    La liberté et la créativité par la contrainte (exemple : les rimes) ont leur charmes propres que l'on peut goûter tour à tour ...
    Bonne soirée,
    EMEF
    Morphil le 18 décembre 2021
    premier jet réussi mcd
    chacun se vote les contraintes qu'il souhaite. Pas de règles pour laisser la porte grande ouverte à tous les styles.
    Morphil le 18 décembre 2021
    à suivre, 2 chansons écrites pendant le 1er confinement qui n'ont rien à voir avec.
    Morphil le 18 décembre 2021
    DORMIR A L’OMBRE

    J’ai vécu la moitié de ma vie entre quatre murs
    A compter les moutons. Dormir, ça me rassure.
    J’ai passé l’autre moitié de ma vie, voleur de voiture,
    A tondre des moutons pour voler dans l’azur.
    Mais c’est irréel
    Et non, c’est pas moi
    L’Romann à Michelle,
    L’homme qui craint pas les lois.
    Moi c’est l’éternel
    Expulsé pourquoi ?
    Dès la maternelle
    Les voleurs sont les rois,
    Enfin je crois …

    J’ai vécu le temps de l’enfance à rêver d’aventures,
    Jim Hawkins est mon nom et la mer mon futur.
    J’ai passé l’étang de l’innocence enivré d’air pur,
    Aujourd’hui en prison, asthmatique, immature.
    Ça c’est bien réel
    Et c’est pas la loi,
    L’interdit du ciel
    Qui me rendront la foi.
    La vie éternelle
    Vogue en d’autres endroits,
    Je vais m’faire la belle,
    Comme chacun j’y ai droit,
    Enfin je crois …

     J’ai vécu la moitié de ma vie entre quatre murs…
    Morphil le 18 décembre 2021
    LES BLEUS SUR LA TERRE

    Y’en marre de marcher, bien trop de kilomètres
    Sous un soleil de plomb qui nous brûle la tête,
    Sur ce sable bouillant, c’est vraiment pas la fête.
    Putain ! Qu’est ce qu’on regrette de pas avoir dit niet.
    On s’est rué au motel, à « La Vie Sans S’En Faire ».

    Y’a la peur dans les cieux et des nuées de guêpes
    Bourdonnent pour nos aïeux une mélodie parfaite.
    Sous un astre radieux, y’a des vautours qui guettent
    De leurs yeux amoureux plantés au bout du bec.
    Tant pis, cap au motel à « La Vie Sans S’En Faire ».

    Les plaisirs sans désirs, c’est pas ça qui arrête
    Le battement de nos ailes en route vers la quête
    Du saint graal, de l’avenir car rien ne nous inquiète.
    On fait vivre ce feu qui, cendres, nous émiette
    Dans l’âtre du motel à « La Vie Sans S’En Faire ».

    Terminé le séjour, plus rien dans les assiettes,
    Retour dans le désert, marche arrière, à la diète.
    Bien sur on a toujours des lumières dans la tête,
    Des fièvres couleur azur courent encore sur le derme.
    Vite, fuyons ce motel et sa folie surfaite.
    Vite, fuyons ce motel et sa folie surfaite.
    Vite, fuyons ce motel et sa folie surfaite.
    Vite, fuyons ce motel !
    Morphil le 18 décembre 2021
    Plus 2 autres

    Le monde d’Alice

    Dis pas à papa
    Que c’est pas à pas
    Que je vais par là
    Et non pas là-bas
    Pour faire les cents pas
    Salle des pas perdus
    Sans voir le bout du
    Tunnel défendu
    Dansant sur le son
    Qui sort du caisson
    Gai comme un pinson
    Je sens le frisson
    Courir sur ma peau
    Surement un appeau
    Sorti d’un chapeau
    Et puis à présent

    Vas dire à maman
    Que c’est le moment
    Que le prince charmant
    Choisit en dormant
    Le médicament
    Qui la fait sourire
    Quand dans un soupir
    La reine se tire
    Reste la chanson
    Qui donne le ton
    Qui va à tâtons
    Comme ça sans façon
    Courir sur la peau
    Encore un appeau
    Sorti d’un chapeau

    Un lapin magique
    Le monde d’Alice
    Malice mirifique
    Ce thé quel délice

    Un pas de samba
    Pris sans haut ni bas
    Nu sans bas ni haut
    Qui attend la suite
    Il s’en va là-bas
    Dans une favela
    Mon ami Pierrot
    Ça sent bon la fuite

    Dis pas à papa
    Que c’est pas à pas
    Que je vais par là
    Et non pas là-bas
    Morphil le 18 décembre 2021
    IL VA

    Il va, pas cadencé
    Un félin dansant dans la ville
    Au hasard du tracé
    Il roule des hanches comme un beau matou au
    Brésil pas trop pressé
    Sans jamais rester immobile
    Le regard haut placé
    Le buste droit, il va tranquille
    Où, ça il n’en sait rien
    Où, ça il verra bien
    Là où flâner le mène
    Partout, c’est son domaine
    Qu’importe ici ou là
    Là où il peut chanter
    Lalala

    Il va, pas chaloupé
    Etranger au bruit de la ville
    Une mélodie sucrée
    Au bout des lèvres, un fond de samba du
    Brésil bien syncopée
    Tout en scandant d’un doigt agile
    Un rythme bien cadencé
    La tête balance mimant la quille
    Comme le fait un bateau
    Qui vogue au fil de l’eau
    Dans le cœur une Chimène
    Dans la tête un poème
    Qu’il soit ici ou là
    Il veut pouvoir chanter
    Lalala …

    On dirait un bateau
    Qui danse au gré des flots
    Quand il pense à Chimène
    La vie est un poème
    Qu’il soit ici ou là
    C’est pour elle qui chante là
    Lalala.
    mcd30 le 18 décembre 2021
    C'est beau ! J'aime bien. De belles associations de mots.
    Morphil le 18 décembre 2021
    Merci, je repart en forêt
    Arimbo le 19 décembre 2021
    Midi, l'été

    Frémissants de blanc,
    Les nuages s'étirent mollement.
    Le ciel vibre de chaleur.
    Les oiseaux se sont tus.
    Le temps est immobile.
    Air de cristal des sources.
    L'éternité envahit la terre.
    Mon coeur s'y noie tout entier.
    Arimbo le 19 décembre 2021
    L'univers

    Se tenant par la main,
    Le couple temps-espace
    Sur un tempo de valse
    Danse avec les photons

    Déformation du chemin
    Plus courbe qu'il n'est droit.
    Arimbo le 19 décembre 2021
    Deux petits essais que je vous livre, et merci à Morphil d’avoir lancé ce groupe.

    Et bravo pour tous ces poèmes, « un bonheur pour les rêveurs ».

    Je vous souhaite des rêves avait dit Brel à la radio un matin du jour de l’an.
    Morphil le 19 décembre 2021
    Bienvenu Arimbo
    Deux essais transformés, bravissimo
    mcd30 le 19 décembre 2021
    C'est magnifique Arimbo ! Bonjour à tous deux.
    EMEF2021 le 19 décembre 2021
    Bravo à tous les poètes qui ont proposé leur(s) texte(s) ! Et merci pour le plaisir de la lecture.
    Voici une première tentative de paroles pour une chanson (inachevée) :

    Tu cours au bout du monde
    Tu cherches l'impossible
    Tu t'épuises à rouler dans les ornières

    Vrai comme la terre est ronde
    Au centre de la cible
    Tu voudrais prendre un peu de sa lumière

    L'enfant de la rue de verre
    Même si tu sais pas
    Elle se perd

    Au-delà des nuages
    Tu suis la nuit des étoiles
    Et tu te perds dans l'océan du temps

    Tu t'en vas sans bagages
    Passes derrière la toile
    Tu sais bien que ça va durer mille ans

    L'enfant de la vie de guerre
    Même si tu sais pas
    Elle t'attend

    J'ai eu besoin de penser à une musique existante pour l'écriture. Comment procèdes-tu, Morphil, as-tu une musique en tête quand tu composes une chanson ? Un rythme musical ?

    NB : quand je parlais de contrainte, c'est un vrai paradoxe pour moi qui suis incapable de rester dans les clous ... Mais j'aime bien essayer différentes manières d'écrire. Je dis bien : essayer et non m'enfermer, quitte à abandonner ... La liberté est tellement plus jouissive.

    EMEF
    Morphil le 19 décembre 2021
    Je n'ai pas de règles, ça peut se faire dans les deux sens en fonction de ce qui vient en premier, la note ou le mot. ça peut même être les deux. Seul le phrasé domine comme une fausse ponctuation, une cadence. J'ai des difficultés avec la guitare qui est mon instru de prédilection depuis avec. Je vais essayer avec ton texte, l'impair facilite la musique.
    J'aime bien
    Morphil le 19 décembre 2021
    ça pourrait donner ça

    Migration

    Mim                La
    Tu cours au bout du monde
    Do7M             Sol
    Tu cherches l'impossible
    Mim                La                   Sol
    Tu t'épuises à rouler dans les ornières

    Vrai comme la terre est ronde
    Au centre de la cible
    Tu voudrais prendre un peu de sa lumière

    Fa9
    L'enfant de la rue de verre
    La9
    Même si tu sais pas
    Fa9                 La9
    Elle se perd

    L'enfant de la rue de verre
    Même si tu sais pas
    Elle se perd (silence)

    Au-delà des nuages
    Tu suis la nuit des étoiles
    Et tu te perds dans l'océan du temps

    Tu t'en vas sans bagages
    Passes derrière la toile
    Tu sais bien que ça va durer mille ans

    L'enfant de la vie de guerre
    Même si tu sais pas
    Elle t'attend

    L'enfant de la vie de guerre
    Même si tu sais pas
    Elle t'attend (silence)
    pascontent le 19 décembre 2021
    Bravo à tous et bonne chance pour ce nouvel espace de création

    Moi je suis nul en poésie donc zéro contribution...

    Bienvenue à Arimbo et en espérant qu'il y ait plein de nouveaux contributeurs

    Bravo Morphil pour tes textes de chansons

    MCD , Arimbo et emef beaucoup de sensibilité et de talent 

    Dans cette espace beaucoup de souplesse de création

    Merci Morphil
    EMEF2021 le 19 décembre 2021
    Morphil, c'est super ! Je m'en vais essayer ça sur mon piano. Exercice tout nouveau pour moi, (je suis plutôt piano classique) ça risque de me prendre un peu de temps.
    NB : le phrasé est inspiré de Jean-Michel Caradec, je m'en voudrais de ne pas le mentionner.





Pour participer à la conversation, connectez-vous

 

{* *}