Hauteville [corriger]

Dans la petite ville d'Upfield Common (Grande-Bretagne), un jeune couple, Tallulah et Zack (19 ans), s’offre une soirée de détente au pub du coin pendant que Kim, la mère de Tallulah, garde Noah, leur nourrisson. Assez tard dans la nuit, Kim reçoit un message lui annonçant qu’ils ne rentrent pas tout de suite, car ils veulent continuer la soirée chez des amis. Kim répond que tout va bien et qu’ils peuvent y rester le temps qu’ils souhaitent. Mais le lendemain matin, les deux jeunes ne sont toujours pas rentrés à la maison. Très inquiète, Kim essaie de les appeler au téléphone. Aucun ne répond. Elle se rend alors chez Meg, la mère de Zack, dans l’espoir qu’ils soient chez elle. Mais il n’en est rien. Le barman du pub où ils ont commencé la soirée lui apprend qu’ils sont partis finir la fête dans la belle propriété des parents de Scarlett. Celle-ci lui confirme que la bande de jeunes est bien venue chez elle et que Tallulah et Zack sont restés parmi les derniers. Elle précise même qu’ils sont repartis en disant qu’ils avaient appelé un taxi. L’ennui, c’est qu’aucune des compagnies de taxis de la région n’a chargé de couple à cet endroit cette nuit-là…

« Rentre avant la nuit » n’est pas vraiment un roman policier classique, ni un thriller, ni même un roman noir. Ce serait plutôt un drame sentimental. L’intérêt ne vient pas vraiment de l’enquête en elle-même. Elle piétine tout au long des 454 pages de ce bouquin par ailleurs assez facile à lire grâce à de nombreux dialogues, un style léger et surtout de continuels allers et retours entre l’avant et l’après pour une affaire qui traine sur presque deux années. Pas non plus de fausses pistes, pas de fin surprenante et pas d’accumulation de cadavres si l’on oublie un troisième meurtre en toute fin, bâclé quelques pages, voire un brin invraisemblable d’ailleurs. Madame Jewell a préféré privilégier la psychologie, la description de sentiments, d’états d’âme de personnages assez stéréotypés et s’est complu dans une affaire de romance entre filles aussi paumées chez les riches que chez les pauvres, avec en prime des relations sexuelles saphiques qui tournent mal. Elle qualifie elle-même son style de « cosy ». On pourrait même dire « softly » voire « girly », de sorte qu’on n’est plus très loin de la fameuse « chicklit » qui a un important public dont nous ne faisons pas partie. Les amateurs de « punchy » et de « close to the bone » pourront éviter ce « jewel » (« joyau »). Clinquant pseudo qui peut agacer…
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Je ne pouvais pas achever ce mois de mai sans un roman d’Ali Hazelwood. La découverte de ce mois ci! Merci à grâce à ton concours j’ai pu lire de suite ce roman 🫶



Me revoici plonger dans l’univers des sciences avec la plume de cette auteure si addictive par son savoir en sciences et son humour, parce que c’est sans conteste le talent secret de ces romans.



J’ai réellement eu de nouveau un coup de cœur pour cette comédie romantique. Elsie est un personnage très touchante par sa personnalité et je dois admettre que l’on doit être nombreuses à comprendre la complexité à ne pas être totalement et librement nous même afin de plaire à notre entourage. Mais Jake à travers ses regards réussi à découvrir se que cache Elsie derrière ses multiples personnalités afin de la libérer de ces tourments et de découvrir SA vraie personnalité tout en mettant en lumière avec beaucoup d’honnêteté ses tords parce que chaque acte a ces conséquences.



Tout ceci mêler à la vie des scientifiques universitaires avec des mots profonds et des théories à nous faire rire. Alors je ne nie pas que certaines choses sont assez grosses et le schéma de ces romans est assez répétitif mais c’est sûrement ce qu’on adore, parfois les clichés fonctionnent bien et permettent de mettre en avant la misogynie que vivent de nombreuses femmes. J’aime aussi le fait que l’autrice, mettent en avant des femmes savantes et intelligentes avec des doutes et des difficultés ce qui donne à ces histoires beaucoup de réalisme et aux qu’elles ont peut sans être dans le domaine identifiable.



J’admet avoir eu une grosse préférence pour Love on the brain parmi les trois même si aucune m’a déçue, et vous votre préférence?

Après avoir passé un an dans ma bibliothèque je me suis enfin décidée à lire ce roman et en le refermant je me suis demander pour quelle raison j’avais tant attendue!



Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas lu une romance se déroulant durant une guerre mondiale que j’ai littéralement dévoré cette histoire, alors même si la romance est une fiction, certains faits et détails sont inspirés de faits réels.



C’était prenant et addictif, c’est un roman que je chérirai durant de longues années! J’admet que les premiers chapitres ont été assez difficile à lire, l’auteurice nous immerge dans la tête d’une jeune fille allemande, fille de SS, au tout début de l’ascension d’H.itler .. comment vous dire que la propagande mise en place au début des années 30 en Allemagne m’a retourné l’estomac mais a été riche en explications et à l’implications qui ont menées à la suite de l’histoire que l’on connaît tant. Parce que petite précision la temporalité de ce roman commence au début de l’ascension du Reich jusqu’au début de la seconde guerre mondiale.



Cependant même si cela a été difficile au départ, j’ai rapidement compris, le pari risqué, qu’à pris l’auteure afin de permettre à la jeune Hetty de prendre conscience des choses. Et si tout ceci a été possible c’est uniquement grâce à son ami d’enfance, Walter : ce jeune garçon si courageux et si humble malgré l’injustice qu’a été sa vie. Je préfère ne pas trop en dire afin de ne rien dévoiler de ce magnifique roman puis je n’ai plus de place pour en dire plus 😅.



J’ai terminé ce roman avec tellement d’espoir et énormément de larmes tellement le dévouement de ces deux jeunes personnes m’a bouleversée.

Si tout comme moi vous adorées les romances historique, ou si vous êtes simplement curieux d’histoire je ne peux que vous encourager à découvrir ce chef d’œuvre riche en informations!