Le roman qui inspira Alfred Hitchcock pour son film éponyme sorti en 1935.
Des textes savoureux, des dialogues piquants, un style percutant. J’adore me plonger dans ces romans des années 30 écrits par de grands écrivains anglais un peu oubliés. Un humour ravageur, un style légèrement désuet mais tellement savoureux qui nous plonge les yeux fermés dans l’ambiance de l’entre-guerre.
La cavale de Hannay est quasi épique, et, pour survivre et échapper à ses poursuivants, Hannay doit faire preuve d’ingéniosité. Les scènes sont merveilleusement décrites à la limite de la cocasserie et les personnages rencontrés par Hannay au cours de son périple sont attachants.
Le réalisateur anglais s’est inspiré de la trame de l’histoire pour en faire le chef d’œuvre du film policier mondialement connu. Mais son film différe très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans dont le plus marquant est la volonté manifeste d'Hitchcock d'intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu'ils sont quasiment inexistants dans le roman de Buchan.
Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l'ingéniosité d'intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.
Pour conclure, un roman anglais, court, singulier par son écriture datant de 1915 et divertissant. Les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film.
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Encore une "lecture" écoutée grâce à Audiocité.
Malheureusement, cette fois, j'ai trouvé que la voix de la lectrice et son intonation ne s'accordaient pas avec ce type de roman.
Je n'ai jamais vu le film de Hitchcock... Je n'avais même pas fait le lien entre le titre du roman et le titre du film, jusqu'à arriver à la fameuse scène avec l'avion.... Maintenant j'ai bien envie de voir ce que cela peu donner sur un écran.
L'histoire est bien menée, le mystère maintenu jusqu'au bout : Il faut attendre la toute fin du livre pour avoir toutes les explications.
Mais les rebondissements successifs et surtout la chance inouïe du narrateur m'ont un peu "agacés".... Peut être est ce le ton de lecture qui ne rendait pas assez le côté dramatique de certaines situations !?
Mais j'aime surtout dans ce récit le côté anti-Bond : l'espionnage sans les gadget.
Ce fut encore une fois une écoute agréable... mais il faudrait certainement que je prenne le temps de lire "pour de vrai" ce roman
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