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Guy Trédaniel éditeur [corriger]

Les Éditions Guy Trédaniel ont été créées en 1974. Elles éditent depuis leur création des ouvrages destinés à un large public dans les domaines du bien-être, des médecines naturelles, des traditions occidentales et orientales, des arts martiaux, du développement personnel.

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Perles de sagesse du Dalaï-Lama

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Assomption : Relier le visible à l'invisible

Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Trédaniel pour leur envoi reçu dans le cadre d’une Masse critique.



Lors d’une masse critique, il y a les livres que tout le monde demande (et donc avec moins de chance de les recevoir) et ceux délaissés par le tout public parce qu’auteur moins connu, parce que sujet pouvant sembler inintéressant ou autres.



Etant très éclectique, j’ai tendance, pour avoir plus de chance, à demander ces livres-là. Et puis on ne sait jamais, je peux tomber sur une pépite ou découvrir un auteur incroyable. Comme il s’agit d’un envoi gratuit, je prends plus de temps, je prends des notes durant la lecture afin de peaufiner ma critique qui est plus longue.



Déjà bon point lorsque j’ai reçu le livre, j’ai trouvé la couverture très attirante avec ses couleurs flamboyantes et puis le sujet touchait au paranormal, sujet qui m’intéresse.

Ensuite la préface : Je ne connaissais pas Patrice Van Eersel, honte à moi, peut-être. On ne peut pas connaitre tout le monde. Mais cet homme utilise beaucoup de vocabulaire pompeux et compliqué. Savez-vous ce qu’est une paréidolie ? moi non, et j’avoue que si toutes les 2 pages, je dois chercher dans le dictionnaire, cela m’énerve assez rapidement.



Dans le premier chapitre, R. Leterrier continue sur la lancée de la préface : beaucoup de vocabulaire compliqué, beaucoup de référence à des gens que je ne connais pas.

Alors d’après les critiques lues, les références sont connues des personnes très centrées sur le sujet paranormal et vie après la mort mais je me considère plus comme une néophyte sur ce point.



Et ce sera ainsi durant tout le livre. L’auteur a voulu nous raconter ce qu’il a vécu après le décès de ses parents et les liens qui se sont tissés entre lui et « l’au delà ».



Mais à l’instar du dernier livre de S. Alix que j’avais lu, la partie « racontée » est infime par rapport à toutes les parties qui sont des recopies de textes d’autres auteurs, même pas des paraphrasés mais bien des recopies. Je me suis souvent demandé si, le fait de citer les autres, avait pu lui permettre d’écrire un livre complet (en plus assez court car moins de 200 pages) là où lui n’aurait pu écrire qu’une nouvelle.



Qui plus est, comme si nous n’avions pas compris, certaines citations sont redonnées plusieurs fois comme par exemple p 99 et 108. (sachant que ce n’est pas juste une phrase mais tout un paragraphe). Et il l’assène p 136 où il écrit: « Lisons à nouveau » et nous remet un passage qui était écrit sur la même page. Je sais que je ne suis pas citée comme intellectuelle de haut niveau mais je crois pouvoir me rappeler ce que j’ai lu 5 lignes plus haut. Mais on va dire que c’est une figure de style !



Et s’il ne répète pas les auteurs, c’est lui-même qu’il recopie comme p95-96 qui est une répétition de la p60.

(Au total sur les 200 pages, je pense que plus de la moitié est de la redondance et de la citation directe d’autres livres).



Mais revenons à l’histoire proprement dite. Je crois pour ma part qu’il y a une vie après la mort (sinon comme je dis souvent, ce serait trop triste et dans ce cas pourquoi faire naitre des personnes) mais là on pousse le bouchon un peu trop loin (et l’auteur ne s’appelle pas Maurice).



Je veux bien croire que certains morts reviennent nous faire signe mais l’auteur, lui carrément nous dit que sa mère est devenue la Vierge Marie. (et à la fin, elle est devenue la Terre entière !).



J’ai bien compris que cela pouvait être une métaphore et une croyance dans un temps immuable pour les défunts. Que le passé, le présent, le futur, ne pouvait faire qu’un (à cela il rejoint un certain nombre de penseurs actuels et leurs découvertes sur la physique quantique) mais nous faire croire que sa mère avait été présente au Moyen Age pour qu’un sculpteur s’en serve de modèle pour qu’il la retrouve au 21ème siècle dans une cathédrale. On fume la moquette tous ensemble ou pas ??



Je sais, l’auteur a des visions, il a déjà bu la potion magique des chamans amazoniens mais on touche un peu le fond.



Comme celui de nous dire que son père est apparu dans le sopalin qui a servi à essayer les régurgitations du chat parce qu’il n’aimait pas cela de son vivant…



Je pense que quand un être nous manque, on peut voir des preuves un peu partout de sa présence. Mais là c’est un peu gros.



Mais l’auteur le dit lui-même : pour entrer en contact avec l’au-delà, nous devons utiliser notre imagination (et bien si lui-même le dit).



Je pensais donc tomber sur un livre m’expliquant de vraies techniques, une véritable autobiographie bien construite, je me suis fourvoyée.



Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas apprécié ce livre. Je le laisse aux gens plus instruits que moi qui sauront mieux le décrypter.



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Le scientifique face à l'invisible

La préface de Philippe Guillemant peut donner à penser qu'il s'agit d'un ouvrage complotiste, ce n'est pas le cas.

Ce livre retrace le voyage initiatique d'un scientifique qui explore les domaines de l'invisible à travers ses différentes rencontres avec des intermédiaires de ce monde nouveau pour lui : des guérisseurs d’abord, puis des médiums. Il expose des faits, et propose ensuite des pistes de compréhension. J’ai apprécié le fait qu’il n’impose rien : « on ne vous demande pas d’y croire ».

Ni la démarche ni les explications ne sont réellement scientifiques, mais je pense que ce n’est pas le but ici, le but étant plutôt de faire réfléchir les lecteurs et de les sortir de leur cadre de pensée.

Les quelques lignes qui se situent quasiment à la fin de l’ouvrage auraient dû être mises au début à mon sens, car elles expliquent et justifient totalement ce livre :

« Bien sûr, notre travail ne possède en rien les caractéristiques attendues d’une enquête scientifique véritable. Nous le savons. Nous pouvons néanmoins attester de la véracité des données exposées dans ces chapitres et de la sincérité de nos analyses. Nous vous avons livré de la donnée brute en quantité, des pistes de réflexions diverses et séduisantes, en vous donnant les clés du cheminement de notre pensée. C’est un travail fort honnête et c’est sa valeur première.

Nous en avons conscience : le boulot reste à faire. Il ne doit pas être accompli par les médiums ou les guérisseurs, car eux ne peuvent témoigner que de ressentis, d’expériences personnelles. Il doit l’être par les scientifiques. Nous en sommes convaincus. C’est à la science de valider ou d’infirmer les hypothèses effleurées dans cet ouvrage ».

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