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Le carrousel des maléfices

On trucide beaucoup chez Jean Ray. C'est ce qui donne d'ailleurs à tous ses contes leur saveur inimitable : la mort s'y sent partout chez elle, sournoise et présente à tous les étages. Contes et romans tous marqués du sceau du très noir et très beau Fantastique. Raymond Jean Marie de Kremer naquit en 1887 à Gand où il s'éteignit en 1964. Après une jeunesse chaotique (près de trois années d'incarcération, tout de même, pour "faillite frauduleuse"), il devint ce polygraphe pressé et talentueux, avec un savoir-faire initialement alimentaire, usant sans vergogne ses 150 pseudonymes... Sa résilience sera une carrière littéraire bien remplie, suivant une trajectoire "à la Georges-Simenon : là où il s'épanouit pleinement (son "Malpertuis" restera un roman puissant) sans se prendre aucunement pour un autre. Ce "Carrousel des maléfices" est un recueil de contes paru l'année de sa disparition, et il est fascinant...



Et en détail ? Allons-y...



[à suivre... Article encore en construction ! :-) Rev'nez-y quand vous voudrez, sans faire semblant et uniquement si l'coeur vous en dit... ]
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Ce qu'il reste à faire

Dans la logique des choses, les parents partent avant leurs enfants. Pourtant, malheureusement, il en va parfois autrement et les parents sont là pour accompagner leurs enfants...



Marie De Chassey en signant chez Alma Éditeur nous propose ici un premier roman bouleversant d'une grande puissance.

On y rencontre Florence, une mère qui veut le meilleur, parfois avec une certaine maladresse pour Judith, jeune femme d'une vingtaine d'années atteinte d'un cancer incurable.



En refermant ce livre j'ai le cœur serré. Cette lecture fut éprouvante émotionnellement parlant pour moi car on ne peut être que touché par le sujet. En entrant de manière aussi frontale dans l'intimité de cette famille, j'ai eu l'impression de me prendre comme une claque, car Marie De Chassey lève ici le voile sans prendre de gants sur un sujet auquel on ne préfère pas penser alors que pourtant celui-ci peut toucher n'importe quelle famille.



J'ai lu ce court roman d'une traite, car je n'ai pu être capable de me détacher de ce texte que j'ai trouvé très bien écrit et prenant.



Je tiens à remercier les 68premièresfois et Alma Editeur pour cette découverte assez bouleversante. Si vous vous lancez dans cette lecture, je vous conseille d'attendre l'arrivée du beau temps, car, même si une certaine luminosité peut se dégager à certains moments de ce récit fort en émotion, il en reste un texte difficile où il faut faire face à la maladie "quand il n'y a plus rien à faire"...
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Ce qu'il reste à faire

Florence est traductrice et vit dans la banlieue lyonnaise. Elle a une relation fusionnelle avec sa fille Judith qu'elle a élevé seule. Cette dernière a quitté le cocon familiale il y a quelques années à peine pour ses études. Elle n'a pas 25 ans qu'un cancer rare et agressif la frappe. Florence fera ce qu'elle a toujours fait, s'occuper au mieux de sa fille car une mère sait ce dont son enfant a besoin. Elle fera tout pour maintenir une hospitalisation à domicile alors que l'état de santé de sa fille se dégrade.



C'est un premier roman court mais marquant .

Je l'ai lu en une après-midi. Le thème est déchirant. Il est question de la maladie incurable de son enfant unique et de l'acceptation des dernières volontés de celui-ci.

L'autrice aborde avec une très grande maturité la relation entre une mère et sa fille qui se tend jusqu'à la colère. Florence est dans le déni, elle s'enferme dans son rôle d'aidante, fait ce qu'il reste à faire pour soigner sa fille. Or ce rôle n'est pas le sien. Et sa fille n'en peut plus.



Avec délicatesse et émotion, l'autrice trouve les mots justes pour évoquer le sujet de la fin de vie et du respect des désirs de celle ou celui qui part. La lecture est douloureuse et poignante. L'amour de cette mère pour sa fille est bouleversant. J'ai eu la gorge nouée et j'ai aussi beaucoup pleuré. Je n'ai pas d'enfant mais voir la souffrance qui gagne le corps d'un proche et se sentir impuissant je l'ai connu. Et encore aujourd'hui, 7 ans après, cela remue toujours.



Le roman est triste tout en apportant une sérénité et une paix intérieure. Un texte maîtrisé qui mérite d'être davantage mis en lumière.
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