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Trois fois la fin du monde

A la suite d’un braquage qui tourne mal, Joseph Kamal, jeune adulte, est emprisonné (La 1ère partie).

Une catastrophe nucléaire lui permet de s’évader et de se cacher au fin fond du causse (La 2ème partie).

Sophie Divry nous livre une réflexion sur la solitude et ses conséquences sur l’individu qui la vit, elle oppose deux sortes de solitude extrême :

- Celle de l’enfermement, la prison : ses privations, sa brutalité, ses rapports humains faits de soumission et d’humiliation.

- Celle de la liberté au cœur de la nature mais sans rapport humain.

Une analyse juste et pertinente.

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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

DNF à 52%. Le voyage était prometteur mais ça n'a pas pris pour moi.

Je tiens quand même à souligner que le concept de micro-nouvelle n'est pas évident à maîtriser mais que Gaëlle Josse y parvient : les histoires sont courtes (2 pages en moyenne) donc on assiste seulement à quelques minutes de "vie" du personnage avec souvent des souvenirs du passé qui s'ajoutent. Pourtant, on arrive à comprendre quasiment toute leur psychologie avec quelques mots bien choisis à chaque début.

Chacun de ses personnages a aussi une histoire bien propre, ce qui est remarquable, mais pour autant je n'ai réussi à m'identifier à aucun d'entre eux - est-ce à cause de la brièveté ou simplement des personnages qui ne me parlent pas ? - et tout semble faussement tragique.

Le style d'écriture ne m'a pas inspirée non plus : les phrases sont très courtes, comme si elles reflétaient des pensées récupérées au vol (ce qui est joli en soi), mais les mots s'enchaînent trop vite pour moi et j'avais l'impression d'être essoufflée à chaque fin de nouvelle.



Une lecture qui pourra plaire, car presque poétique, courte et accessible, mais qui personnellement ne m'a pas touchée.
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Le Banquet des Empouses

Une écriture sensible, visuelle, inspirante. Pour certaines scènes, on se croirait au cinéma, avec un cadrage parfait, artistique, sur le mouvement d'une main ou d'un regard. Les points de vue sont fluides, allant du protagoniste aux regards mystérieux des empouses, ces gardiennes des enfers dans les mythologies anciennes. On retrouve avec plaisir ce rythme de phrases propre aux polonais, ce mal-être du multicularisme, d'un pays partagé, avec ce mélange de langues germaniques et convoitises européennes.

J’ai commencé ce roman avec en tête l’atmosphère de La Montagne magique (Thomas Mann, également prix Nobel), même si le roman d’Olga Tokarcsuk s'assombrit progressivement. Le sous-titre indique roman d’épouvante naturopathique: une angoisse se cache entre ces pages. On se sent en péril, éprouvant la fragilité, la sensibilité du protagoniste. Son secret, qu’on devine progressivement, permet de conclure le roman d’une manière puissante et moderne.

Si les paroles échangées sur les nations ou la condition de la femme, souvent choquantes, contribuent à l’ambiant malaise et à la crédibilité historique du roman, elles rendent, parfois, la lecture un peu fastidieuse.
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