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Tales of the Kingdom, tome 4

Asumiko Nakamura excelle vraiment dans les histoires sombres et dramatiques et mettant une touche de fantasy dans ce titre, elle ajoute une pierre à son superbe édifice, faisant définitivement d’elle une autrice incontournable pour moi.



Cela reste cependant une lecture difficile, très violente, très malsaine, où les trigger warning sont vraiment nécessaire et où il en faut pour digérer les horreurs qui se passent dans cette cour : pédophilie, folie, empoisonnement, séquestration, abus en tout genre… En même temps, rien n’est gratuit, tout s’agence dans un somptueux plan dramatique pour venir célébrer la chute inéluctable de ce royaume corrompu.



L’autrice mélange ainsi avec un certain panache politique, politique religieuse et histoire de famille, impliquant hauts dignitaires comme serviteurs contraints, dans une valse dramatique très sombre qui bouleverse chacun mais qui semple inarrêtable. Les sentiments sont à fleur de peau. Les conduites sont fort coupables. Personne n’est blanc ici et leur noirceur se teinte de beaucoup de nuances, au point de nous mettre fort mal à l’aise.



Dans ce retour sur les relations passées entre le Roi présent et son frère, on repart dans l’histoire complexe d’une famille où le père fou a rendu la mère de son héritier folle également, où l’héritier en question est devenu un meurtrier et a développé des relations malsaines avec les femmes, et où le seul un temps soit peu sain a été bien malmené au final. Quand je disais que c’était sombre. Tout le monde souffre puissamment, de la domestique manipulée et contrainte, au demi-frère témoin involontaire de toute cette violence, jusqu’au futur roi lui-même pris dans les filets de toute cette folie et ne pouvant y réchapper, voyant sa pureté noyée dans les affres de ses aînés.



C’est graphiquement époustouflant avec des jeux de lignes droites et courbes somptueuses, des noirs profonds venant rompre et faire plonger la pureté des blancs, ou encore des échanges de cases se répondant à la perfection pour nous immerger dans ce drame digne des contes les plus sombres. J’ai aimé me retrouver étouffée par la beauté subjuguante du travail d’Asumiko Nakamura, définitivement une de mes artistes préférées.



Oui, il faut accepter de se laisser bercer et entraîner dans la noirceur malsaine de cette fantasy implacable et terrible, on en ressort mal et en même temps totalement subjugué par le drame qui s’écrit et nous envoûte. J’ai aimé ce retour dans le passé pour continuer à mieux comprendre les enjeux présents et les personnalités maltraitées de chacun. Les pièces du puzzle commencent à s’emboîter et le tableau final risque d’être bien douloureux.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Spice & Wolf, tome 1

Je sors mitigée de cette lecture car j'aime beaucoup les deux personnages, leur design, leur caractère, ainsi que l'univers mais c'est plutôt l'histoire qui faut défaut.

Lawrence est un marchand itinérant et d'habitude j'aime bien cette profession dans les univers fantasy mais ici je n'ai pas accroché à cette intrigue autour de la valeur des pièces de monnaies. Je ne sais pas si c'est la narration qui m'a perdue ou si c'est vraiment l'histoire mais en tout cas je n'ai pas compris grand chose.

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The Mortal Instruments - Graphic Novel, tom..

J’avais un peu de mal à me souvenir quel était la trame de la seconde trilogie de The Mortal Instruments donc j’avoue que pour cette lecture, je ne saurais dire si l’adaptation est réussie. Je ne vois pas pourquoi elle ne le serait pas, vu les autres tomes, et beaucoup d’éléments me sont revenus en mémoire au fur et à mesure. Mais je pense que cette seconde partie du roman graphique sera plus une « découverte » pour moi, et ce n’est pas plus mal.



Sans trop de surprise, j’ai encore passé un excellent moment. Je n’arrive vraiment pas à me faire au design d’Isabelle, mais à part cela, nous retrouvons tous les éléments qui font que cette saga est un plaisir coupable. L’univers est toujours bien exploité, les personnages restent intéressants, et j’aime d’autant plus les interactions qui sont plus nombreuses entre eux depuis la fin de la guerre avec Valentin.



Comme c’est le « premier tome » d’une nouvelle aventure, pour l’instant, nous restons un peu dans le vague. Simon est au centre de l’histoire, devant s’adapter à sa condition de vampire, à la marque de Cain, et au fait qu’il ne soit pas sensible à la lumière du jour. C’est plutôt sympa de le voir prendre plus de place, car il a été dès son apparition, un personnage très attachant. Le seul humain du groupe aussi… et du coup sa transformation est un peu un parallèle de nous, lecteurs, entrant dans un monde tout à fait nouveau. L’arrivée de Kyle aussi est l’un des événements que j’avais beaucoup apprécié lors de la lecture du roman. Et c’est chouette de le revoir de nouveau. Je ne sais pas si les Praetor Lupus seront bien développés ou pas, mais j’ai hâte de voir ce que les auteurs ont prévu pour eux.



Pour l’intrigue principale, des morts déposés sur les territoires de toutes les créatures obscures, une ancienne vampire qui refait son apparition, des expériences sur des nourrissons, et Jace qui part un peu en cacahuètes… Rien qu’avec cela, on sent que les choses vont très vite dégénérer. Tout est encore très flou, bien entendu, mais avec la situation précaire de l’Enclave, les alliances trop fraiches qui ont été conclues, et le fantôme de Valentin qui plane encore… On sent que ça ne va pas être une partie de plaisir. L’émotion est là, la tension aussi, donc rien à redire, j’ai même hâte de voir ce qu’il va se passer par la suite.



Je me répète, mais le roman graphique tient largement la route. Pour un univers aussi complexe, c’est plutôt chouette de voir que l’on continue sur une bonne voie, et je suis d’ailleurs toujours aussi impressionnée en voyant le travail, qui n’a pas dû être évident, pour transformer le roman en œuvre graphique.

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