Culturea [corriger]

Ce essai, court de 40 pages, est un fac simulé de l'édition de 1900 publiée par Paul Birukov, secrétaire et biographe de Tolstoi. Il l'a accompagné d'une préface.

En attendant que je le lise, je peux dire que j'émettrai toujours une réserve aux intentions réelles du biographe qui était bien sympathique mais qui a emboîté le pas trop souvent à mon goût à Tchertkov disciple de Tolstoi qui comme une amibe a dévoré le cerveau de son maître à petit feu le cantonnant dans des écrits parfois des commandes orientés politiquement et teintes de dissidence fortement suspecte. Ce qui sauve notre ami Paul, c'est qu'il avait les faveurs de Sophie Tolstoi dont on sait à juste titre qu'elle ne pouvait pas voir en peinture cet intrus de Tchertkov qui n'était pas le dernier des cons en plus et qui n'a fait que diviser la famille au regard des pépettes à trouver dans cette fortune, bien que la vraie idée de ce toxique fût de s'accaparer le psyché de Tolstoi car il était lui-même fortuné de par sa comtesse de mère, belle et grande dame de la cour.



Cette relation (entre Tolstoi et Tchertkov) s'est ouverte dans les années 1880-90, heureusement contrariée par de longs exils forcés sur ordre impérial, malgré les intercessions de la mère de Tchertkov auprès du tsar.



Grâce à Dieu, on peut dire que l'oeuvre littéraire de Tolstoi a été épargnée des velléités de ce dangereux malfaisant dont Sophie a eu toutes les peines du monde à s'en défaire. Cela pourrait paraître étonnant si l'on ne tenait pas compte de la position de Tolstoi qui ne voyait aucun mal dans cette forme d'anarchisme chrétien qu'ils entretenaient tous deux ..



En France, on s'est peu étendu sur ce Tchertkov, aujourd'hui éteint comme un astre mort, on peut penser légitimement qu'avec des gens comme Bienstock et Rolland, sa compromission fut plutôt vue comme un bienfait et une complicité pour le moins objective. Ce sont en fait les écrits de Sophia Tolstoi qui donnèrent un aperçu de ce sinistre individu.